Condamnation des agresseurs (Hodeige – Liège)

Le 22 janvier 1476, une amende est infligée par la Cour de Justice de Hodeige, par recharge des échevins de Liège, aux coupables de l’agression du mayeur de Liège, LE PREUDHOMME Collart, originaire de Hodeige, par certains habitants du village:

  • 3 florins d’or du Rhin pour les complices de ceux qui ont porté les coups;
  • 3 florins d’or pour tous les habitants du village qui se trouvaient sur la place publique au moment des faits;
  • l’obligation pour tous les autres habitants, qui n’ont pas assisté aux faits mais qui n’ont pas fait diligence contre les coupables et qui se sont donc rendus coupables de négligence, de venir à Liège pour faire amende honorable au Chapitre de Saint-Denis

Le curé reprend les comptes (Hodeige)

En 1695, le curé de Hodeige, l’abbé JAMOTTE Pierre, rend compte de la gestion de son prédécesseur, qui depuis 1687 a négligé les comptes.

Hodeige doit moudre son grain à Lens

Le 23 mars 1368, il n’y a pas de moulin banal à Hodeige. Un acte de la Cour de Justice de Hodeige déclare que les manants et habitants du village doivent aller moudre leur grain au moulin de Lens-sur-Geer, appartenant au Chapitre Saint-Denis de Liège.

Le Chapitre de Saint-Denis, en tant que Seigneur de Hodeige, déclare par un acte que les habitants de cette localité sont tenus de faire moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer. Le lendemain, LE BLAVIER Henri et BREIBECHON Pierre, chanoines de Saint-Denis, donneront lecture du document à la communauté de Hodeige, assemblée en place publique au son de la cloche, et lui demanderont si elle le ratifie (ce qu’elle fera).

Cet acte prévoit que:

  • Les manants de Hodeige sont obligés de moudre leurs grains au moulin de Lens, à l’exception des prêtres, des clercs, des chevaliers, des enfants, des veuves ou des dames de chevaliers, à raison du trentième (c-a-d qu’il sera laissé au meunier pour son salaire un muid sur 30 muids, un setier sur 30 setiers, un dozin sur 30 dozins, une quarte sur 30 quartes).
  • Le meunier doit avoir comme salaire, pour aller prendre le grain et ramener la farine à domicile, une quarte de farine sur 10 setiers de farine.
  • Le meunier est tenu d’aller chercher le grain de tout manant de Hodeige, à une lieue à la ronde et cela à toute réquisition. Si au bout de 3 jours il ne s’est pas exécuté, les manants peuvent et doivent faire moudre leur grain ailleurs.
  • Le meunier est obligé de rendre aux manants les 2/3 des poufrins (son ?) et de la paille; l’autre tiers sera pour lui.
  • S’il arrive aux manants de perdre quelque chose par la négligence du meunier ou de ses valets, ils peuvent faire arrêter les chevaux du dit meunier et réclamer la réparation du préjudice souffert.
  • Quand les manants ont averti le meunier de venir chercher leur blé pour le moudre et que celui-ci refuse, ils peuvent, 3 jours après l’avertissement, sans scrupule, s’adresser ailleurs.
  • Le meunier doit aller chercher, moudre et ramener les brassins des brasseurs de Hodeige; il aura pour chaque muid 2 quartes de cervoise.
  • S’il arrive que le moulin ne soit pas en bon état, comme l’exigent les ordonnances mises en garde par les échevins de Lens-sur-Geer, les manants de Hodeige doivent faire leur réclamation à leur mayeur, qui en avisera celui de Lens-sur-Geer. Ce dernier devra alors, avec les échevins, visiter et faire remettre le moulin en bon état. Dans le cas où l’on ne ferait pas droit aux réclamations des habitants, ceux-ci peuvent, 3 jours après l’avertissement, faire moudre leurs grains ailleurs, et cela aussi longtemps que le moulin ne sera pas remis en bon point.
  • Les manants doivent moudre leurs grains après ceux qu’ils trouveront au moulin à leur arrivée. Toutefois, les manants de Lens-sur-Geer ne peuvent être retardés par ceux de Hodeige.
  • Si les seigneurs de Saint-Denis échangent ou vendent à un autre seigneur leur ville de Hodeige, les manants de ce village ne seront plus tenus de moudre leurs grains au moulin banal de Lens-sur-Geer.
  • Si, à l’avenir, l’un ou l’autre manant de Hodeige se montre négligent à faire moudre son grain au dit moulin, ou s’il enfreint les articles du règlement ci-dessus, il sera passible d’une amende de 7 sous de bonne monnaie envers le Doyen et le Chapitre de Saint-Denis ou, en leur nom, envers le mayeur, et cela autant de fois qu’il serait en défaut.

Joseph Ghaye sur la sellette (Waremme)

Le 7 octobre 1880, l’Inspecteur Spécial du Cadastre DE CAZENAVE rend visite au Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond. Ils évoquent la négligence du géomètre du bureau du Cadastre de Waremme, GHAYE Victor, signalée par le contrôleur, BAYET Emile.

Détresse Enfance (Waremme)

Le 13 mai 1991, un service « Détresse Enfance » est mis à la disposition du public à Waremme.

Il s’adresse à toute personne du canton de Waremme qui désire faire part de son inquiétude, demander un avis, informer sur des situations de négligence, de maltraitance et d’abus sexuel.

Création d’un Service « Détresse Enfance » à Waremme

Le 13 mai 1991, la C.P.A.S. de Waremme met en place un Service « Détresse Enfance » pour lutter contre les situations de négligence, de maltraitance et d’abus sexuels envers des enfants.