Le 18 (?) juillet 1581, CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », (elle est veuve de TEMPIER (?), mort il y a 18 ans) est arrêtée suite à la dénonciation de BERTRAND Marie, condamnée et exécutée pour sorcellerie. Elle est traduite devant la Cour de Justice de Crisnée. Elle nie tout commerce avec le diable.
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Procès de Maroie Tempier (Crisnée)
Les 19 et 21 juillet 1581, l’interrogatoire de CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », accusée de sorcellerie, se poursuit devant la Cour de Justice de Crisnée. Malgré les ruses de son geôlier, elle persiste à nie tout commerce avec le diable.
Procès de Maroie Tempier (Crisnée)
Entre le 18 juillet et le 4 août 1581, CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », poursuivie pour sorcellerie devant la Cour de Justice de Crisnée, est à plusieurs reprises soumise à la torture « par froid et par chaud (?)« , en vue de lui arracher des aveux et la dénonciation de ses complices. Elle endure les supplices et nie tout commerce avec le diable.
Le 4 août, elle finit par avouer avoir seulement dérobé 3 poignées de grains d’épeautre dans les champs de RENNECHON Gilet, à Fize, et les avoir ramenées à Crisnée pour les donner à ses poules.
Clémence Tempier, acquittée (Crisnée)
Le 5 août 1581, la Cour de Justice de Crisnée acquitte CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », des accusations de sorcellerie qui pesaient sur elle, « attendu que la torture l’expurge de sa faute » (et qu’elle n’a pas avoué !) et la condamne aux dépens de justice.
Procès de Maroie Léale (Crisnée)
Le 15 juin 1590, le procès de LEALE Maroie, accusée de sorcellerie, s’ouvre devant la Cour de Justice de Crisnée. Elle est la fille de LEALE Jean, jadis curé de Crisnée, et l’épouse de HAPPART Fastré, charpentier à Crisnée.
Le président de la Cour est le Mayeur HALING Jean. C’est lui qui a émis contre elle une ordonnance de capture, sur base de la dénonciation de GELINNE Jennon (LEFORNIER ?), dite « La Sorcière de Kemexhe ».
Lors de son interrogatoire, elle nie connaître et avoir rencontré GELINNE Jennon; s’être jamais trouvée en compagnie d’un sorcier ou d’une sorcière; avoir un diable pour galant; avoir dansé au lieu-dit « Fossé Liba », entre Remicourt et Jeneffe ou sur le Thier (Tombe) de Hodeige.
Maroie Léale sera torturée (Crisnée – Liège)
Le 16 juin 1590, la Souveraine Justice de Liège adresse à la Cour de Justice de Crisnée, une ordonnance de mise à la torture, « par le chaud et le froid », de LEALE Maroie, poursuivie sur dénonciation de sorcellerie, afin d’examiner plus avant son crime, les circonstances de celui-ci et ses complices.
Le Mayeur de Crisnée confie à son Officier de Justice, le soin d’y procéder. Mais elle persiste à nier toutes les accusations.
Nouvelle séance du procès de Maroie Léale (Crisnée)
Le 23 juin 1590, la Cour de Justice de Crisnée entend à nouveau LEALE Maroie, poursuivie pour sorcellerie.
Un fait nouveau est parvenu à la connaissance de la Cour: DELLE VAUX Gertrude, fille de DELLE VAUX Ernould, exécutée pour sorcellerie par la Cour de Justice de Villers, l’a dénoncée comme étant sorcière. Elle réfute ces accusations.
Maroie Léale, à nouveau torturée (Crisnée)
Le 25 juin 1590, LEALE Maroie, poursuivie pour sorcellerie devant la Cour de Justice de Crisnée, est à nouveau soumise à la torture. Elle continue malgré tout à nier les accusations qui pèsent contre elle.
Le procès de Maroie Léale se poursuit (Crisnée)
Le 30 juin 1590, lors d’une nouvelle séance de la Cour de Justice de Crisnée, devant laquelle LEALE Maroie est poursuivie pour sorcellerie, celle-ci continue à nier les accusations qui pèsent contre elle.
Maroie Léale, bannie (Crisnée)
Le 23 juillet 1590, LEALE Maroie, poursuivie pour sorcellerie devant la Cour de Justice de Crisnée, mais qui a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés, même sous la torture, est condamnée à être marquée au fer rouge et à être bannie à perpétuité, sous peine d’être étranglée et brûlée jusqu’à ce que mort s’en suive si elle revient au Pays de Liège et au Comté de Looz. (Elle échappe donc au bûcher !).