Le 13 mars 1697, les chefs et députés de l’Etat Noble du Pays de Liège et du Comté de Looz délivrent une attestation de noblesse à la famille DE CORSWAREM.
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Rassemblement à Curange
En 1456, DE CORSWAREM Arnould VI fait partie de la noblesse qui rejoint le nouveau Prince-Evêque de Liège, DE BOURBON Louis, à Curange (Kuringen).
La commune de Thys
Vers 1795, la commune de Thys est essentiellement agricole. Elle couvre une superficie de 490 hectares.
Les terres appartiennent:
- Au clergé (176 ha)
- A la paysannerie (172 ha)
- A la noblesse (86 ha)
- A la bourgeoisie (49 ha)
- A la commune (7 ha)
Les cultures de Momalle
Au 17ème siècle, les terres agricoles de Momalle se répartissent comme suit:
- à la paysannerie: 317 hectares
- au clergé: 243 hectares
- à la bourgeoisie: 45 hectares
- à la noblesse: 43 hectares
La famille De Dammartin s’installe en Hesbaye
Au début du 13ème siècle, la famille DE DAMMARTIN, d’origine française, s’installe dans la Principauté de Liège. Elle sera à l’origine d’une grande partie de la Noblesse de Hesbaye.
Reconnaissance du titre de Sélys-Longchamps
Le 5 mars 1816, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent obtient reconnaissance de noblesse.
Michel de Sélys confirmé dans ses titres (Liège)
Le 29 mai 1656, DE SELYS Michel obtient de l’Empereur FERDINAND III DE HABSBOURG, pour lui-même et pour ses frères DE SELYS Godefroid et DE SELYS Hubert, des lettres patentes de noblesse du Saint Empire Romain et la confirmation de leurs anciennes armoiries.
Le « Mal Saint-Martin » (Liège)
Le 4 août 1312, le Mal Saint-Martin décime la noblesse liégeoise.
La « Paix de Fexhe » (Liège)
Datée du 18 juin 1316, c’est l’une des plus importantes « Paix » liégeoises. En effet, elle énonce, parmi d’autres, trois grands principes qui formeront jusqu’en 1795 les bases du droit public liégeois :
– Les franchises et anciens usages des villes et du commun pays doivent être maintenus : née de l’usage, la coutume ne peut en principe être modifiée que par l’usage ; issues d’un accord entre le Prince qui les concède et les groupes sociaux qui en bénéficient, les franchises ne peuvent être abolies qu’avec l’aveu des deux parties contractantes.
– Chacun doit être jugé conformément à la loi, « par jugement des échevins et des hommes » : les Liégeois sont assujettis à la seule juridiction des tribunaux coutumiers. Il ne peut y avoir de tribunaux d’exception, émanation de la « justice retenue » du Prince.
– Si la loi et la coutume étaient trouvées « trop larges, trop raides ou trop étroites », elles pourraient être réformées par le Sens du Pays : le droit, même coutumier, peut être révisé par accord entre le Prince, le chapitre de Saint-Lambert (Etat primaire), les chevaliers (aux temps modernes l’Etat noble) et les mandataires des Bonnes Villes (Etat tiers).
Le document émane de l’Evêque DE LA MARCK Adolphe; l’Eglise est représentée par le Chapitre Cathédral de Saint-Lambert, la noblesse et les instances dirigeantes communales des villes de Liège, Huy, Dinant, Saint-Trond, Tongres, Maastricht, Fosses, Couvin et Thuin. Les signataires s’engagent en leur nom, au nom de leurs officiers, tout comme au nom de leurs successeurs.
Par ce texte, la Principauté de Liège se distingue institutionnellement des autres principautés territoriales. Cette « Constitution » dote la Principauté d’un « Sens du pays » formé du chapitre cathédral, des chevaliers, des bourgeois de Liège et des autres bonnes villes. Le « Sens du pays » règle toutes les affaires importantes de la Principauté. Il détient le pouvoir législatif, à l’exercice duquel le prince ne participe qu’en donnant mandement exécutif aux décisions des trois Etats. La dépendance politique du prince, par rapport au « commun Conseil du pays » fait de la Principauté de Liège un véritable Etat représentatif. De plus, la Confédération germanique ne dispose d’aucun droit d’intervention sur la constitution intérieure de la Principauté.
L’acte entérine le maintien des franchises et des « anciens usages » des villes et du « commun pays ». Il confie au Sens du Pays, c’est-à-dire à l’assemblée des trois Etats (Eglise, Noblesse et villes dotées de franchises) le pouvoir législatif. Hormis les cas relevant de la haute justice de l’Evêque, il garantit à tout un chacun d’être jugé selon les lois et les coutumes, par une instance habilitée à le faire, le tribunal des échevins notamment.
Ce texte est considéré comme un facteur fondateur de la conscience et de l’identité collective liégeoise.
Jean De Sélys-Longchamps rejoint la R.A.F. (Waremme – Grande-Bretagne)
Dès avril 1940, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Jean-Michel-Paul-Marie-Ghislain, descendant de la noble famille installée près de Waremme, se met au service de la Royal Air Force en Angleterre, en qualité d’aviateur.