La tradition funéraire du tumulus (Hesbaye)

Au 1er siècle ACN, avant l’arrivée des Romains, la tradition funéraire du Tumulus existe déjà en Hesbaye. C’est un monticule de terre, de forme cônique, élevé au-dessus d’une sépulture, généralement enfouie dans le sol. Cette tradition perdurera sous la civilisation romaine, jusqu’à la moitié du 3ème siècle PCN.

Cette coutume funéraire est réservée aux notables, fonctionnaires et grands propriétaires fonciers. Ces tumuli sont souvent érigés à proximité de « Villas » romaines et des chemins qui les desservent; à proximité des chaussées romaines ou de « diverticulum » (voie romaine secondaire). Ces chaussées servent à véhiculer les produits et les matières premières.

 

Les bancs de l’église (Jeneffe)

A la fin du XVIIe siècle, les bancs de l’église de Jeneffe sont réservés aux notables du village. Le premier banc, ayant un pupitre ou planche d’appui, est réservé aux membres de la Cour de Justice du village.

Arnould d’Eynatten, Seigneur (Thys)

Le 18 octobre 1638, le nouveau Seigneur de Thys, D’EYNATTEN Arnould est conduit à l’église du village. Après diverses cérémonies, il met la main à la cloche et la fait sonner trois fois. Il s’avance dans le choeur, sous la couronne pendante, entouré des notables de la Seigneurie qui lui renouvellent le serment de fidélité. Ensuite, le sergent, les manants et les surcéans de la Seigneurie lui renouvellent également de serment. Après un Te Deum chanté, il jette des pièces au peuple assemblé.

Les élections communales (Momalle)

Le 22 mai 1832, lors des élections communales, 18 notables de Momalle sont électeurs. Ils élisent 4 conseillers municipaux.

Pierre-Lambert Eloy de Burdinne

Vers 1820, une enquête hollandaise, visant à connaître les sentiments politiques des notables « belges », dépeint ELOY DE BURDINNE Pierre-Lambert comme suit:

 » Maire, ancien seigneur de Burdinne, au revenu de 12.000 F. par an. Bons principes politiques, instruit, très considéré. »

Grand propriétaire terrien, à Burdinne (167 hectares), Lamontzée (65 hectares), Hannêche (3 hectares), Héron, Ville-en-Hesbaye, … S’il n’est plus seigneur de Burdinne (jure uxoris), il n’en a pas moins été élu bourgmestre, continuant ainsi, en quelque sorte, sa seigneurie.

Des otages à Waremme

Le 30 septembre 1914, le commandant allemand de la place de Waremme enjoint les autorités communales à dresser des listes d’otages qui garantiraient l’absence de sabotages et d’agressions contre les Allemands. S’il s’en produisait, les otages seraient fusillés.

Bien que le bourgmestre faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, réponde que rien de ce genre ne s’est produit à Waremme, il est contraint d’établir ces listes d’otages, qui sont enfermés à tour de rôle dans les caves de la gendarmerie. Différents notables de la ville seront ainsi désignés.

Les otages reçoivent de la nourriture, mais doivent apporter des couvertures pour passer la nuit.

Les élus de Waremme jugés responsables de l’incendie

En février 1693, les autorités de Waremme ont été reconnues responsables de l’incendie de la ville en 1691 par les soldats français.

En conséquence, dans un premier temps, quatre notables vont être adjoints au magistrat de la ville avec voix délibératives.

Dans un deuxième temps, une réforme du règlement électoral est réclamée: « … Les jurés et conseillés n’étant qu’annales, le sort tombe souvent sur des personnes idiotes et mécaniques qui, ignorant leur devoir et sans faire réflexion à leur serment, élisent pour bourgmestres aucuns des incapables … »

La mauvaise gestion financière de la ville est également pointée du doigt.

La Coopérative « La Justice » ouvre un siège à Hannut (Waremme)

En 1907, la coopérative « La Justice » connaît une telle extension qu’une nouvelle salle est construite à l’arrière de la « Maison du Peuple » à Waremme, sur la rue Neuve, pour entreposer des produits agricoles et du matériel.

Mais un second siège devient nécessaire, à Hannut, dans l’ouest de la Hesbaye, malgré une levée de boucliers de la part des commerçants et des notables de l’endroit.

Un noyau d’habitations est créé à Waremme par les Romains

Au 1er sèche, des fortins (burgi) en terre et en bois sont construits aux abords de la chaussée romaine, échelonnés à distance régulière d’environ 30 kilomètres (ce qui correspondait à une journée de marche). Des petits noyaux de type urbain s’implantent autour de ces fortins. Ils abritent des ateliers, des commerces, des bains, des temples, …. Les concubines des soldats, leurs enfants, des commerçants, des artisans, des filles de joie y résident. Les haltes routières de ce type, comme celle de Braives, sont appelées « vicus ». Des relais de moindre importance sont aménagés à mi-distance entre deux « vicus ».

Des Romains semblent donc avoir séjourné dans la région de Waremme. La présence de tumuli pourrait en attester. Les tumuli servent généralement à recevoir les cendres de quelque riche propriétaire foncier ou autre personnage en vue. Ces tombes monumentales commencent à être implantées à partir du dernier quart du 1er siècle. (Il faut néanmoins examiner la possibilité que, pour ensevelir leurs notables, les Romains utilisent des tumuli existants, érigés par les autochtones avant leur arrivée)