Nouveaux bâtiment chez les soeurs (Waremme)

En 1925, la congrégation des Filles de la Croix de Waremme fait construire une petite bâtisse, près de la prairie. Elle comprend une étable voutée, un fenil, une porcherie, une pièce avec cheminée pour la cuisson de la nourriture du bétail.

La façade donne sur le jardin et présente une niche, réservée à la statue de Saint-Benoit.

Les travaux sont réalisés par l’entrepreneur STAS François, de Bergilers.

Une ferme de Berloz en 1905

En 1905, une ferme de la commune de Berloz se présente comme suit:

Etendue de l’exploitation

  • Terres de labour: 60 ha
  • Prairies: 11 ha
  • Vergers: 9 ha

Personnel familial

  • Le fermier, âgé de 52 ans
  • Sa soeur, âgée de 42 ans
  • Son frère, âgé de 40 ans

Personnel ouvrier

  • 4 ouvriers permanents. Ils gagnent en été 2 francs par jour et, en hiver, 1,5 franc par jour. Sur 300 jours ouvrables, ils travaillent 150 jours à la journée. Les 150 autres jours, ils travaillent en entreprise (récoltes, betteraves, battage, …) et se font ainsi un salaire approximatif de 3,50 francs par jour. Leur champ est labouré par le fermier, pour un montant de 20 francs par ans.

Domesticité

  • 3 domestiques et 1 vacher. Ils sont logés et nourris à la ferme. Ils gagnent chacun 400 francs par an.
  • 1 servante de ferme. Elle est logée et nourrie à la ferme. Elle gagne 300 francs par an.

Les foires de Waremme

Vers 1789, 4 foires se tiennent annuellement à Wareme. La plus importante se tient le 22 juillet. 4 grands Commis de Liège y assistent. Ils y reçoivent à boire et à manger, à charge du notaire MELARD, receveur des droits du Prince-Evêque de Liège au Quartier de Waremme.

Celui-ci réclame au services du Prince-Evêque 15 florins brabant pour cette dépense.

Un ouvrier agricole à Momalle

Vers 1850, les revenus annuels d’une famille d’ouvrier agricole de Momalle s’élèvent à environ 1.200 francs, alors que ses dépenses s’élèvent à environ 1350 francs. Pour combler cette différence, elle peut:

  • Restreindre les dépenses de nourriture en mangeant du pain sec, en diminuant la consommation de viande (déjà minime !), en augmentant la consommation de pommes de terre.
  • Raccommoder indéfiniment les vêtements, avant d’en acheter de neufs.
  • Ne chauffer la maison que lorsque c’est absolument indispensable.

Déménagement des « Volailles de Berloz » (Berloz – Geer)

En mai 2016, « Les Volailles de Berloz » déménagent.

BERODE Didier a construit un nouveau poulailler « bio », au n° 1 de la Route de Hesbaye, à Geer. Les poulets y sont élevés sur paille. Ils reçoivent une nourriture 100% naturelle. Ils ont accès à un terrain extérieur spacieux.

Jules Heyne alimente les « Feldgendarmes » (Waremme)

Le 10 août 1944, HEYNE Jules circule avec sa Minerva sur la route Huy-Waremme. Il ramène de la nourriture pour les feldgendarmes de Waremme.

Il est le fils du cafetier de la rue Joseph Wauters.

L’abri de Norbert Javaux (Waremme)

En juin 1944, JAVAUX Norbert construit un abri en béton dans le jardin de sa maison de la rue de Huy à Waremme. Cet abri est pourvu de toutes les commodités, y compris une réserve de nourriture et de boissons.

Des prisonniers à l’église (Waremme)

Le 13 mai 1940, une cohorte d’environ 300 prisonniers belges et français arrive sous bonne garde allemande sur la place de l’église Saint-Pierre de Waremme. Ils sont gardés par quelques sentinelles allemandes. Ils bénéficient d’un élan de générosité des Waremmiens, qui leur apportent boisson, nourriture et de quoi soigner leurs blessures.

Le soir venu, ils sont enfermés dans l’église.

Salaire en Hesbaye

Au 18ème siècle, un domestique hesbignon gagne 100 francs par an, une servante 50 francs et un berger 200 francs.

Les manoeuvres agricoles (qui travaillent à la journée) ne touchent que 50 centimes par jour, lorsqu’ils sont nourris, et de 60 à 75 centimes, lorsqu’ils ne le sont pas.

Des otages à Waremme

Le 30 septembre 1914, le commandant allemand de la place de Waremme enjoint les autorités communales à dresser des listes d’otages qui garantiraient l’absence de sabotages et d’agressions contre les Allemands. S’il s’en produisait, les otages seraient fusillés.

Bien que le bourgmestre faisant-fonction, JOACHIM Guillaume, réponde que rien de ce genre ne s’est produit à Waremme, il est contraint d’établir ces listes d’otages, qui sont enfermés à tour de rôle dans les caves de la gendarmerie. Différents notables de la ville seront ainsi désignés.

Les otages reçoivent de la nourriture, mais doivent apporter des couvertures pour passer la nuit.