Interruption de la parution du Peuple (Waremme – Belgique)

Le 20 août 1914, le Waremmien WAUTERS Joseph interrompt la parution du journal « Le Peuple », se refusant à toute censure à laquelle l’envahisseur allemand prétend soumettre le journal.

Jean Beauduin (Waremme)

Vers 1920, BEAUDUIN Jean est le nouvel occupant de la « Villa BEAUDUIN », rue de Selys-Longchamps à Waremme. Il va la transformer.

C’est l’ancienne maison du Juge de Paix STREEL Grégoire.

Bataille de chars (Oreye)

Le 10 mai 1940, un Panzer IV allemand débouche au carrefour Ramkin, à Oreye. Il est attaqué par un char français posté à cet endroit. La tourelle du char allemand explose, tuant ses occupants.

René Renson, Résistant (Waremme)

En 1940, RENSON René, professeur à l’Athénée Royal de Waremme, organise des réunions secrètes à Waremme, pour préparer la Résistance à l’occupant allemand. Y participent, notamment:

  • BEAUDUIN André
  • BERGER Léon
  • BERTRAND Léon
  • COELMONT Camille
  • KINDERMANS Joseph
  • NELIS Gaston

Réquisition des fils barbelés (Hesbaye – Côte Atlantique)

Le 11 avril 1944, l’autorité allemande ordonne aux administrations communales de Hesbaye de réquisitionner les fils en acier des clôtures de pâturages. Tous les agriculteurs hesbignons sont concernés par cette mesure. Les occupants ont besoin de barbelés pour renforcer leurs positions sur la Côte Atlantique.

Charles Gérard au F.I. (Remicourt)

En 1943, l’ancien bourgmestre de Remicourt, GERARD Charles, qui a démissionné pour ne pas appliquer les directives de l’occupant allemand, passe dans la clandestinité, au Front de l’Indépendance (F.I.).

Paulette Renard, blessée (Waremme – Grande-Bretagne – Allemagne)

Le 12 mai 1940, la jeune Waremmienne RENARD Paulette est blessée au mollet d’une balle perdue, rue Hubert Krains, lors d’une attaque aérienne anglaise, sur les occupants Allemands de Waremme.

Tensions à l’Hôtel de Ville (Waremme)

Le 7 septembre 1944, en pénétrant à l’Hôtel de Ville de Waremme, les Résistants de l’Armée Secrète (AS), MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice, y trouvent quelques membres du Front de l’Indépendance (FI) qui les ont précédés:

  • GAUNE François
  • DERYDT Alfred
  • RENKIN André

Il y a des divergences de vue entre les deux organisations de Résistants.

Les membres du Front de l’Indépendance veulent une répression impitoyable et immédiate des traitres et des collaborateurs, alors que les membres de l’Armée Secrète veulent avant tout réinstaller l’autorité qui existait en mai 1940, c’est-à-dire le bourgmestre JOACHIM Guillaume. Les membres du Front de l’Indépendance déclarent que celui-ci a collaboré avec l’Occupant et qu’il doit être démis. Pour eux, le seul représentant de l’autorité doit être le commissaire HARDY Camille, qui a refusé toute collusion avec les Allemands, dès le début de l’Occupation.

Saccage des Etablissements « Doyen » (Waremme – Allemagne – Etats-Unis)

Le 24 novembre 1918, des Waremmiens échauffés par quatre années d’occupation, de frustrations économiques et alimentaires se livrent à une justice expéditive envers ceux qu’ils considèrent comme des collaborateurs économiques.

Les « Etablissements Doyen et Fils » sont vandalisés.

Cette entreprise vend du matériel agricole provenant des Etats-Unis et d’Allemagne. Durant le conflit, elle a poursuivi la vente de moteurs allemands. Les Waremmiens ont vu d’un mauvais oeil la proximité de l’entreprise avec les occupants.

Les dégâts sont évalués à 19.892 francs pour les immeubles et à 291.966 francs pour les « meubles », dont 55.398 francs de vin.

Rajeunissement des bourgmestres (Belgique – Allemagne)

Le 7 mars 1941, une ordonnance allemande vise le « vieillissement des cadres de l’administration en Belgique« . Elle prévoit la démission de tous les bourgmestres de plus de 60 ans, sauf dérogation. Le but évident est de nommer des bourgmestres plus complaisants à l’égard de l’occupant.