Lucien Peters, commissaire (Waremme)

Après le 10 mai 1940, PETERS Lucien est nommé commissaire de police de Waremme. Il remplace HARDY Camille, qui refuse de collaborer avec l’occupant allemands.

Les autorités de Waremme

En 1944, l’autonomie communale de Waremme s’est effritée. Le conseil communal a été dissout par l’occupant allemand. Il ne reste, pour diriger la ville, que le bourgmestre JOACHIM Guillaume, assisté de deux échevins:

  • EVRARD René, médecin, socialiste
  • CLAES Désiré, catholique

La voiture d’Edouard Moës (Waremme – Allemagne)

En 1941, MOES Edouard, industriel à Waremme, est autorisé à conserver sa luxueuse Chevrolet et à ne pas la céder aux occupants allemands, au motif que lui-même et son personnel de maîtrise doivent visiter les chantiers où les moteurs fabriqués par son entreprise sont en service.

En raison de la pénurie de carburant, il sera obligé d’équiper son véhicule d’un gazogène, monté sur une remorque tractée.

Rajeunissement des bourgmestres (Belgique – Allemagne)

Le 7 mars 1941, une ordonnance allemande vise le « vieillissement des cadres de l’administration en Belgique« . Elle prévoit la démission de tous les bourgmestres de plus de 60 ans, sauf dérogation. Le but évident est de nommer des bourgmestres plus complaisants à l’égard de l’occupant.

L’aide aux clandestins à Waremme

En 1942, l’aide aux clandestins s’organise. Au sein, du personnel des administrations communales, existe un réseau de vigilance qui prévient les gens recherchés, lors des enquêtes de l’occupant allemand dans les registres de population et d’état civil. Des voisins immédiats ou des membres de la famille des employés servent d’intermédiaires.

Les secrétaires communaux procurent de fausses cartes d’identité, usurpant le nom de personnes décédées ou ‘homonymes vivant dans d’autres communes.

Souvent des sympathisants servent de vigies et de boîtes aux lettres pour transmettre des informations ou protéger un résistant. Ils offrent leur logement à celui qui doit passer une nuit ou deux à l’extérieur.

On utilise brise-vue, volets ou persiennes qui permettent de surveiller tout déplacement ou visite suspecte autour d’un lieu protégé.

Les denrées alimentaires rationnées (Belgique – Allemagne)

Le 7 juin 1940, le Moniteur belge publie l’arrêté  ministériel qui instaure le rationnement des denrées alimentaires imposé par l’occupant allemand.

La ration journalière maximum est fixée à :

  • pain ou farine : 170 gr par jour
  • café vert : 10 gr par jour
  • féculents, semoule de céréales, gruau d’avoine : 20 gr par jour
  • légumes secs : 20 gr par jour
  • sucre : 30 gr par jour
  • pommes de terre : 500 gr par jour
  • savon : 20 gr par jour.