Le 2 janvier 1793, l’église paroissiale Saint-Pierre de Waremme est utilisée par les occupants français pour y tenir des élections.
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Le juge de paix Streel (Waremme)
En février 1892 (?), STREEL François (Grégoire ?) est juge de paix de Waremme. Il habite une maison rue de Sélys-Longchamps, près des futures rue Hubert Krains et des combattants. Cette maison dera plus tard occupée par BEAUDUIN Hyacinthe, BEAUDUIN Jean et sera appelée « Villa BEAUDUIN ». Elle sera également appelée « Maison de la Mort », en raison du décès précoce de plusieurs de ses occupants successifs.
Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)
Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:
- BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
- BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
- DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
- EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
- FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
- GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
- HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
- JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
- LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
- LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
- MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
- NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
- PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
- PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
- RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
- YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.
Inauguration du quartier Saint-Eloi (Waremme)
Le 9 janvier 1954, le nouveau « quartier Saint-Eloi » est officiellement inauguré à Waremme. Les occupants s’y sont installés il y a peu.
Ce groupe de 27 maisons est situé au Chemin Saint-Eloi. Il a été construite par le « Home Waremmien ».
Les Allemands nomment la direction du « Soir » (Belgique – Allemagne)
En décembre 1940, l’Occupant confie la fonction d’administrateur-commissaire du journal « Le Soir » à l’Allemand SCHRAENEN Wilhelm et nomme DE BECKER Raymond rédacteur en chef. Ce dernier est issu du milieu catholique et est partisan de l’Ordre Nouveau.
Le couvre-feu est imposé (Waremme – Allemagne)
Le 27 août 1914, les Allemands imposent un couvre-feu à Waremme. Les occupants interdisent aux habitants de se trouver sur la rue après 8 heures du soir. Exception est faite pour les prêtres, les médecins, les sages-femmes, les membres de la Croix-Rouge, pour autant qu’ils se trouvent dans l’exercice de leurs fonctions. Ils doivent également se procurer un laisser-passer chez le commandant de la place. Toute infraction à cet ordre est punie par une arrestation immédiate.