Le 8 janvier 1946, un Arrêté du Régent nomme RIGO Modeste, Parti Catholique, bourgmestre de Pousset. Il a remplacé, durant la guerre, le bourgmestre RIGO Alphonse, également du Parti Catholique, qui a refusé d’assumer ses fonctions sous l’occupation allemande.
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Modeste Rigo, bourgmestre faisant-fonction (Pousset)
Le 5 juillet 1941, RIGO Modeste, échevin catholique de Pousset, remplace le bourgmestre RIGO Alphonse, également du Parti Catholique, qui refuse d’assumer ses fonctions sous l’occupation allemande.
Tensions à l’Hôtel de Ville (Waremme)
Le 7 septembre 1944, en pénétrant à l’Hôtel de Ville de Waremme, les Résistants de l’Armée Secrète (AS), MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice, y trouvent quelques membres du Front de l’Indépendance (FI) qui les ont précédés:
- GAUNE François
- DERYDT Alfred
- RENKIN André
Il y a des divergences de vue entre les deux organisations de Résistants.
Les membres du Front de l’Indépendance veulent une répression impitoyable et immédiate des traitres et des collaborateurs, alors que les membres de l’Armée Secrète veulent avant tout réinstaller l’autorité qui existait en mai 1940, c’est-à-dire le bourgmestre JOACHIM Guillaume. Les membres du Front de l’Indépendance déclarent que celui-ci a collaboré avec l’Occupant et qu’il doit être démis. Pour eux, le seul représentant de l’autorité doit être le commissaire HARDY Camille, qui a refusé toute collusion avec les Allemands, dès le début de l’Occupation.
Le « Groupe Zoro » (Lamine – Bergilers – Oreye – Hesbaye)
Durent la Seconde Guerre Mondiale, le groupe de Résistants « Zoro », dirigé par DERWA Arthur, s’est spécialisé dans la chasse aux collaborateurs et aux dénonciateurs. Il est officiellement rattaché à l’Armée Secrète, sous le nom de « Section Punitive ».
Les membres de ce groupe sont principalement cantonnés dans la zone Lamine-Bergilers-Oreye, mais leur répression s’exerce dans toute la Hesbaye.
Parmi les membres de ce groupe se trouvent de nombreux prisonniers russes évadés qui nourrissent une haine féroce envers l’occupant et les collaborateurs.
La Maison du Peuple devient « Le Métropole » (Waremme)
Entre 1940 et 1945, la Maison du Peuple de Waremme prend le nom de « Métropole », afin de ne pas trop déplaire aux Allemands et de pouvoir poursuivre ses activités durant l’Occupation.