Le marguillier de Hodeige

Avant 1595, la marguillerie de Hodeige est à la collation du curé de la paroisse. Celui-ci a le droit de révoquer le marguillier, chaque année, 6 semaines avant la Saint-Jean, temps auquel le marguillier doit remettre aux mains du curé le livre de la marguillerie renfermant les rentes dues à ce sujet.

Le marguillier doit avoir une conduite irréprochable. Il ne doit jamais passer devant l’autel de l’église sans faire une génuflexion d’un genou (quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé) et de deux genoux (quand il est exposé). Il doit toujours être propre lorsqu’il assiste aux offices; avoir nettoyé l’église et les autels la veille des solennités et le choeur tous les samedis. Il veille à remettre les ornements et à replier les surplis et aubes après qu’on s’en est servi. Il lui incombe aussi le soin des cloches, d’ouvrir et de fermer les portes de l’église et du cimetière. Il doit savoir parfaitement son chant et chercher les offices. Il doit accompagner le pasteur ou son vicaire dans la visite des malades, tant la nuit que le jour, quand il en est requis. Enfin, il doit porter beaucoup de respect aux ecclésiastiques de la paroisse.

Les curés de Hodeige

En 1595, l’abbé LE HAUT Jean est le curé de Hodeige. Il ne réside pas dans la paroisse. Il y revient parfois le dimanche pour célébrer les offices. En son absence, il se fait remplacer par l’abbé GILOTTIN Amel, de Momalle, qui dessert la paroisse.

Les habitants de Hodeige veulent leur propre curé

En 1259, les habitants de Hodeige, ayant doté convenablement leur église, désirent vivement avoir au milieu d’eux un prêtre stationnaire qui leur consacrerait uniquement son ministère. A cet effet, ils adressent une requête à D’OTTIGNIES Robert, doyen de Saint-Paul à Liège, et à tout le Chapitre dont dépend la paroisse de Lamine.

Les fidèles de Hodeige appuient leur demande de raisons bien plausibles:

  • D’abord, le village de Hodeige est à une telle distance de l’église de Lamine qu’ils ne peuvent la fréquenter qu’avec beaucoup de difficultés, surtout en hiver. La plupart du temps, ils arrivent trop tard aux offices.
  • De là aussi d’autres inconvénients très graves; quelques fidèles sont morts, privés des sacrements, à cause du défaut d’un prêtre à Hodeige.
  • Le prêtre qui, pour le temps, dessert l’église de Lamine, est tenu de célébrer la messe à Hodeige trois fois par semaine, outre les dimanches et les jours de fête. Bien plus, pendant le Carême et l’Avent, il doit s’acquitter tous les jours, ce qui ne peut se faire sans grande difficulté. Maintes fois, le curé de cet office de Lamine s’exempte de la célébration de ces messes, à laquelle il est cependant obligé.
  • Les fidèles de Hodeige ont doté leur église avec leurs propres ressources. A cet effet, ils ont fourni neuf bonniers de terre arable et quatre muids d’épeautre mesure de Liège, de revenu annuel pour l’usage du prêtre qui desservirait cette église.

Le chapitre accueille favorablement la demande des habitants de Hodeige, mais ne voulant pas léser les droits acquis du curé de Lamine, comme c’est l’usage, il prescrit au curé et aux fidèles de Hodeige certaines obligations et certaines redevances envers l’église-mère et le curé de Lamine:

  • Pour l’administration du baptême, de l’extrême-onction, les processions des rogations, ainsi que pour le synode de l’archidiacre et du doyen rural, la paroisse de Hodeige restera soumise à celle de Lamine. En signe de cette soumission, le curé de Hodeige paiera au curé de Lamine quatre deniers de Liège à la Noël, à Pâques et à la Pentecôte. Au jour de la dédicace de l’église-mère et à la solennité du Patron, ainsi qu’aux processions des rogations et au synode, le curé de Hodeige se rendra à l’église-mère avec ses paroissiens.
  • Dans le cas où l’église-mère manquerait de ressources pour sa reconstruction ou autre nécessité, les paroissiens de Hodeige seront tenus de fournir leur contribution comme les paroissiens de Lamine.
  • En compensation des offrandes que le curé de Lamine recevait de l’église de Hodeige, le curé de cette dernière (qui dorénavant percevra ces oblations) sera tenu de payer chaque année après la Noël, au curé de Lamine, une rente de 11 muids d’épeautre, et au marguillier 4 muids, et cela à perpétuité.
  • Les oblations provenant d’anciens anniversaires fondés par les fidèles de Hodeige resteront au curé de Lamine, mais celles qui proviendront des anniversaires fondés à l’avenir appartiendront uniquement au curé de Hodeige.

Le Chapitre de Saint-Paul décrète, en outre, que l’église de Hodeige ne restera soumise à celle de Lamine qu’en ce qui est convenu ci-dessus et qu’elle sera à la collation du Chapitre Saint-Paul. 

Dons de Marie Wathour (Remicourt)

Le 4 mai 1902, WATHOUR Marie fait un don à la Fabrique d’Eglise de Remicourt:

  • une chasuble blanche
  • une étole et accessoires
  • un kumeral (?) blanc or fin
  • des rochets, jupes et pèlerines bleu foncé pour acolytes
  • une nappe de communion
  • un drap flanelle rouge avec bordure et différents linges pour les offices
  • deux burettes avec plateau en verre

L’église Saint-Pierre, magasin (Waremme – France)

Le 11 janvier 1794 (?), le général français DIETTMANN réclame l’église paroissiale Saint-Pierre de Waremme pour la transformer en magasin. Le Saint-Sacrement est transporté dans l’église du couvent des Récollets, plus petite, où se tiendront désormais les offices religieux, jusqu’en 1804.

Les Récollets, Ordre Mendiant (Waremme)

Aux 17ème et 18ème siècles, les Pères Récollets de Waremme, qui appartiennent à la classe des Ordres Mendiants, ne peuvent posséder au plus que:

  • un local pour les abriter;
  • une bibliothèque pour les instruire;
  • un four;
  • une brasserie;
  • un moulin;
  • un jardin pour les nourrir et leur fournir une certaine somme de travail manuel;
  • une église pour leurs offices;
  • un cimetière pour y reposer.

En dehors de cela, rien ! Aucune terre, aucune rente, avec l’obligation de mendier leur pain quotidien, en se fiant à la Providence.

A Waremme, quand chaque semaine ou chaque mois, ils parcourent les rues, les pieds nus, avec besace au dos, demandant humblement leur pain, jamais cette besace ne revient vide.

La chapelle Notre-Dame de Lourdes (Crisnée)

En 1898, la famille MARNEFFE-COX N., de retour d’un pèlerinage à Lourdes, fait élever au bout de son jardin, près du pont de Crisnée, une chapelle dédiée à Notre-Dame de Lourdes, en remerciement pour une guérison obtenue.

Le curé du village, l’abbé SIMONET Joseph, y célébrera les offices durant la construction de la nouvelle église. Un grand baraquement en planches, couvert, est ajouté à la chapelle pour mettre les fidèles à l’abri des intempéries.

L’église de Longchamps en restauration

En 1964, l’église Saint-Michel de Longchamps est en réfection. Les offices sont célébrés dans la salle de spectacle du Familia Club, en face de l’église.

Le Temple Antoiniste (Waremme)

En 1954, le Temple Antoiniste de Waremme est installé avenue des Platanes. Les offices ont lieu le dimanche, le lundi, le mardi, le mercredi et le jeudi, à 10 heures et à 19 heures 30.

Léonard Brandt, vicaire (Waremme)

En 1944, le vicaire de la paroisse Saint-Pierre de Waremme est BRANDT Léonard. Il assiste le Doyen aandekerk pour les offices et organise les loisirs des garçons, le dimanche après-midi, au Patronage Saint-Materne.