Le 13 janvier 1943, le cardinal VAN ROEY rédige une lettre pastorale qui sera lue dans toutes les églises du pays. Il s’y déclare opposé à toute forme de terrorisme. Il condamne tant les attentats commis par la Résistance que la contre-terreur orchestrée par les partisans de l’ordre nouveau. Cette lettre sera lue, notamment, à l’église Saint-Pierre de Waremme.
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L’emplacement de la nouvelle école communale (Waremme)
En 1870, lors des débats au conseil communal de Waremme pour l’installation des nouveaux locaux de l’école communale hors du centre-ville en direction de la gare (à l’endroit qui deviendra plus tard place de la Gendarmerie, puis place du Roi Albert 1er) le conseiller Baron DE LAFONTAINE s’oppose au projet en déclarant qu’implanter l’école dans un endroit aussi excentrique risque de nuire au commerce local. Son opinion n’est pas suivie par ses collègues et il démissionne.
La nouvelle école et la nouvelle Justice de Paix sont donc construites dans les prairies qui bordent la partie de la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters) qui mène à la rue de Saive (qui deviendra plus tard la rue de Huy) et à la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid)
Stanislas Fleussu contre la création d’un Sénat (Waremme – Belgique)
Le 14 décembre 1830, en séance du Congrès National, le député de Waremme, FLEUSSU Jean-Stanislas-François, se déclare hostile au principe d’un Sénat en Belgique.
Michel-Laurent de Sélys-Longchamps s’oppose au Consulat à vie de Napoléon Bonaparte (France)
La conscription militaire (Waremme – France)
Le 5 septembre 1798 (19 fructidor de l’An VI ), la loi « Jourdan-Delbrel » sur la conscription militaire est votée par le Directoire, pour lutter contre l’Europe coalisée. Celle loi appelle sous les drapeaux tous les Français (et Belges) célibataires de 20 à 25 ans (à l’exception de ceux qui étaient mariés antérieurement au dépôt de la loi) et leur impose un service militaire de 5 ans.
Cette loi rencontre les plus vives oppositions dans la région de Waremme. Nombreux sont les conscrits réfractaires ou déserteurs. Pour échapper à la conscription, des jeunes gens contractent (avec l’assentiment des maires) des mariages fictifs ou des mariages blancs, avec de vieilles dames veuves ou de très jeunes filles. Le nombre de réfractaires et de déserteurs ne va pas cesser de croître dans les départements belges.
Les autorités doivent menacer et sévir: « Les conscrits appelés par la loi, qui ne se rendraient pas à leur corps, seront privés de l’exercice des droits citoyens, poursuivis et punis comme déserteurs. Ils ne pourront ni recueillir une succession, ni recevoir un don ou un legs. … »
Réorganisation de l’école (Waremme – Belgique)
En 1797, une loi française de 1795 (3 Brumaire de l’An IV) est appliquée en Belgique et dans la région de Waremme.
Elle prévoit la création de nouvelles écoles dans les départements annexés. Les dirigeants républicains veulent, pour le bien-être et la gloire de la République, ériger de nouvelles écoles qui propageront les principes de liberté, d’égalité et où la morale républicaine se substituera au catéchisme. Cette loi prévoit que la nomination des enseignants échappe aux municipalités, qui ne peuvent formuler que des propositions. Cette loi va rencontrer l’opposition d’une part importante de la population, qui reste attachée à l’ancien système scolaire.
En 1794, les Waremmiens ne sont plus aussi favorables aux Français
En août 1794, la population de Waremme, à quelques meneurs près, se montre de moins en moins entichée du régime Républicain et lui fait une opposition sourde, mais tenace.
Les Compagnons de la Verte Tente (Liège – Hesbaye)
En 1466 et 1467, les Compagnons de la Verte Tente, nom donné à des bandes errantes de partisans opposés à l’Evêque de Liège DE BOURBON Louis (1456 – 1482), mènent des actions de guérilla dans les campagnes du Comté de Looz, de la Hesbaye et des régions de Huy et de Dinant. On les désigne également sous le nom de « couleuvriniers », la couleuvrine étant leur arme favorite.