Fête de l’Epouvantail (Omal)

En 1994, la première « Fête de l’Epouvantail » est organisée à Omal. Le comité des Fêtes du village a demandé que chaque maison du village soit ornée d’un bel épouvantail.

Fin des travaux à l’église (Hodeige)

En 1906, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont achevés.

La « nouvelle » église comprend maintenant 3 nefs, séparées par 2 rangées de colonnes très espacées et formant 2 travées de chaque côté, sans compter les arcades ouvertes sur le sanctuaire qui reposent sur 2 piliers massifs.

Les colonnes de la nef principale sont cylindriques, peu élevées et d’un diamètre de 40 cm. Les chapiteaux, dont le tailloir est octogonal, présentent une ornementation très simple en bosselage (semblable à celle que l’on rencontre dans les églises de Thys et de Momalle) et qui représente des feuilles d’eau. L’intrados des arcs doubleaux est en pierre de taille, ornée de moulures.

Les 3 nefs donnent à l’église une largeur de 17 mètres, tandis qu’en faisant abstraction des chapelles ouvertes de chaque côté du chœur que l’on peut considérer comme un transept apparent, ainsi que de l’avant-chœur, elles ne lui donnent en longueur que 10 mètres 50. Ce manque de proportion n’est pas aussi choquant que l’on pourrait croire, parce qu’il se rachète par les chapelles et l’avant-chœur, d’une part, et, d’autre part, par le prolongement des nefs latérales contre la tour, elle-même évidée par une grande arcade.

L’intérieur est à peu près carré. Les colonnes étant très minces et fort espacées, l’abside du chœur étant peu profonde, et la dernière marche de l’autel se trouvant dans l’alignement des murs formant les chapelles, il en résulte un précieux avantage: les fidèles placés dans les bas-côtés peuvent voir le prêtre à l’autel.

Dans chaque mur latéral du chœur, il y a une fenêtre du style primaire, dont les meneaux sont en pierre de sable et dont les arcs sont trilobés. Le mur plat de l’abside est orné d’une grande fenêtre de même style, mais se distinguant de ses deux voisines par ses dimensions; ses arcs sont également trilobés. Conçue dans de gracieuses proportions, elle produit un bel effet.

Le chœur est couvert par une voûte en bois (pitch-pin) dépourvue de charpente apparente. Cette partie de l’église (qui selon toute probabilité a remplacé une ancienne construction en style roman) appartient toute entière au style du XIIIème siècle.

Un arc triomphal, dont l’intrados est une pierre calcaire, sépare le chœur de la nef centrale, et le pignon qu’il soutient est percé de 3 claire-voies qui allègent le poids du mur et servent en mêle temps d’ornement.

Le nef principale, éclairée seulement par les fenêtres des bas-côtés, est couverte par une voûte en bois et la charpente apparente a été remplacée par des tirants de fer (dont la présence fait penser à un édifice que l’on a voulu consolider !).

Les bas-côtés, qui n’ont pas de toit en appentis, mais en raison de leurs murs surmontés de plusieurs frontons triangulaires, sont couverts par des cesceaux (?) transversaux en bois dont la voûte est en pans coupés reliés par des moulures (alors que la voûte de la chapelle qui existait du côté de l’Épitre avant la restauration était en plein cintre et ornée de plusieurs nervures, ce qui lui donnait une forme plus gracieuse). Le voûtement des bas-côtés ne paraît pas tout-à-fait réussi.

La tour, très ancienne, n’est qu’une masse informe, sans cachet architectural et que couronne une flèche à 4 pans.

Extérieurement, l’édifice se fait remarquer par les frontons triangulaires et très pointus qui surmontent les bas-côtés. Chacun de ces frontons encadre une fenêtre du style flamboyant le plus pur et le plus élégant, partagée en 3 formes par les meneaux en pierre de sable reliés entre eux par des arcs surbaissés, et dont le tympan est rempli par des courbes décrivant un ensemble de figures, dont les plus nombreuses sont des flammes ascendantes ou renversées. Ces divers dessins, exécutés avec beaucoup d’art, font honneur à l’ouvrier chargé de ce travail.

Ces fenêtres sont au nombre de 3 du côté de l’Epitre, où se trouve la porte principale (au-dessus de laquelle se trouve une fenêtre en forme de triangule curviligne, dont le remplage est formé par des flammes et des trèfles pointus ou des cœurs allongés), et au nombre de 4 du côté de l’Evangile, si bien proportionnées, d’un dessin si varié, projetant sur l’ensemble de l’édifice un effet saisissant (aussi bien paraît mesquine cette petite ouverture, que l’on peut appeler « lucarne », qui se trouve dans chaque mur du fond des bas-côtés).

Les murs, dont le revêtement est en moellons de pierre, dite « castaine », et de silex dans la partie ancienne, et de calcaire dans la partie neuve, ont leur surface ornée de chaînages horizontaux en pierre de sable (le chœur excepté).

Le fenestrage présente des teintes bien assorties, et un vitrail représentant Sainte-Philomène (honorée d’un culte spécial dans la paroisse de Hodeige) est déjà placé dans la chapelle qui lui est dédiée.

Découvertes lors des travaux de l’église (Hodeige)

En avril 1905, les anciens piliers de la nef septentrionale romane de l’église de Hodeige sont mis à nu. Ils étaient enclavés dans la muraille depuis la disparition de la troisième nef. Ils étaient ornés (ainsi que les arcades) de rinceaux et de fleurs rouges sur fond blanc. Sur le gros pilier près du chœur, un fragment de peinture à la détrempe révèle un personnage assis sur un « faldistorium », ce qui porte à croire que tout le reste de l’église était également orné de peintures.

Le choeur de l’église (Momalle)

En 1564, le choeur de l’église de Momalle est restauré. Une frise Renaissance orne les murs Sud et Nord. Elle se compose de rosettes et de rondelles groupées de façon irrégulière dans des panneaux horizontaux. Chaque groupe est séparé par des rainures verticales.

Une statue de Saint-Hubert pour l’église Saint-Pierre (Waremme)

En 1886, les paroissiens de l’église Saint-Pierre de Waremme offrent à leur église une statue de Saint-Hubert (second patron de l’église), en reconnaissance du zèle déployé par le doyen SAAL, pour la construction et l’ornementation de la nouvelle église

Cette statue est placée dans le bras gauche du transept de l’église.

La Chapelle Saint-Eloi est ornée (Waremme)

Le 29 juin 1822, le conseil d’administration de la Confrérie de Saint-Eloi décide que la chapelle Saint-Eloi sera crépie et blanchie à l’intérieur et à l’extérieur. Des mesures seront prises pour l’orner convenablement (on peut donc supposer qu’elle vient d’être construite).

L’Homme du Néolithique à Waremme

Avant -5.000, la région de Waremme est plus intensément peuplée. C’est la période du Néolithique ancien. On voit apparaître les premiers agriculteurs-éleveurs venant de l’immense plaine du Danube. Un groupe important de ces Danubiens, que l’on qualifie habituellement d’Omaliens, s’est fixé dans un territoire délimité par la rive gauche de la Meuse, le Geer et la Mehaigne. La plaine de Hesbaye leur offre un terrain propice à leurs activités d’agriculture et d’élevage. A leur arrivée, la région était peuplée de chasseurs. Ce peuple va occuper les plaines limoneuses de la Hesbaye et du Limbourg, où l’on totalise plus de 120 agglomérations. L’homme neolithique, l’Homo Sapiens, fait progresser la civilisation : il construit des huttes, extrait le silex, polit la pierre, domestique des animaux, cultive les champs, tisse des étoffes. Il dresse des menhirs et érige des dolmens. Le culte des morts, apparu au paléolithique moyen, s’accentue.

Les Omaliens fabriquent une céramique ornée par des séries de points formant des lignes droites ou courbes appelées « Rubans ». (Ce décor particulier de céramique permettra à certains archéologues de regrouper les peuples qui le pratiquent sous l’appellation de « Civilisation de la céramique rubanée »)