Le Groupe « Otarie » s’introduit dans la « Werbestelle » (Waremme – Allemagne)

En septembre 1943, à peine un mois après l’installation du fichier contenant les informations sur les jeunes hesbignons, destiné à les recruter pour le Service de Travail Obligatoire (STO) en Allemagne, des Résistants waremmiens du Réseau « Otarie » décident de le voler. Il est entreposé dans une pièce de l’Ecole Moyenne, à quelques mètres de la Kommandantur.

Participent, notamment à cette opération :

  • BERGER Léon,
  • NELIS Gaston, dit « Joseph »
  • BAILLY Joseph,
  • GONTHIER Emile,
  • SULS José,
  • DELVIGNE Alfred

Ils entassent les documents dans des sacs et les emmènent au nez et à la barbe des hommes de UNFRIED Paul.

Léon Berger, Résistant (Waremme)

En 1942, l’instituteur de Waremme, BERGER Léon, dit « Célestin, est chef de peloton de la Compagnie 419 du Groupe « Otarie », commandée par LEBURTON Edmond.

Le « Groupe Otarie » (Waremme)

En 1942, les Résistants de l’Armée Secrète de la région de Waremme – Heers – Hannut prennent le nom de « Groupe Otarie ».

Les Anciens du « Groupe Otarie » (Waremme)

En septembre 1991, les anciens maquisards de l’Armée Secrète du « Groupe Otarie » effectuent leur pèlerinage annuel dans les localités où les souvenirs de leurs actions et interventions lors de la dernière Guerre Mondiale, sont toujours vivaces et sont immortalisés par des stèles ou monuments. Le président de l’association est Monsieur NELIS.

Un avion de chasse fait un atterrissage forcé à Lantremange

Le 7 octobre 1944, peu après la Libération de Waremme, l’avion de chasse du sergent RANDALL Irwin, un Typhoon (Hawker Tempest ?) appartenant au 438 Squadron, fait un atterrissage forcé dans la campagne de Lantremange. Le pilote s’en sort indemne.

Les Résistants de l’Armée secrète du Groupe « Otarie » assurent la garde de l’épave, jusqu’à ce qu’un camion de la R.A.F. vienne le récupérer.

Il fait partie d’une escadrille qui regagne l’aérodrome de Brustem. Trois des avions, dont celui-ci, tombent en panne d’essence. Les deux autres tombent à Celles et dans la campagne entre Bleret et Pousset.

Les Résistants occupent les positions stratégiques (Waremme)

Le 7 septembre 1944, les Résistants du Réseau « Otarie » prennent position aux différents points stratégiques de Waremme. Des collaborateurs sont arrêtés et amenés à l’Hôtel de Ville. Sur les marches du Perron, ils sont hués par la population, avant d’être écroués dans les sous-sols. Ces arrestations se font dans la précipitation, « sans modération, ni discernement ».

La ligne de Chemin de Fer à nouveau sabotée (Waremme – Bleret)

Le 5 septembre 1944, à 0h30, des Résistants de Réseau « Otarie » sabotent à nouveau le ligne de chemin de fer, entre Bleret et Waremme.

La ligne Bruxelles-Liège est dégagée (Waremme)

Le 14 août 1944, la voie de chemin de fer Bruxelles – Liège est finalement dégagée par une grue. Des Résistants, membres du Groupe « Otarie », ont bien tenté de dynamiter l’engin de levage, mais sans succès.

La Section d’Edmond Leburton attaque la gare (Waremme)

Le 7 juillet 1944, la section de Résistants de LEBURTON Edmond, dit « Jean-Pierre », du Refuge « Otarie », réalise un sabotage général de la gare de Waremme.

Rampant le long des voies et des bâtiments, les Résistants font sauter le château d’eau, détruisent huit aiguillages, sectionnent les freins des voitures en gare et les cables des lignes Bruxelles – Liège – Cologne, ainsi que le réseau autour de Waremme. La mission est totalement réussie, au nez et à la barbe des sentinelles allemandes.

La Résistance s’en prend à la gare (Waremme)

Dans la nuit du 8 au 9 juin 1944, une vingtaine de Résistants du Réseau « Otarie » font sauter le château d’eau de la gare de Waremme. Huit aiguillages sont également pulvérisés. Tous les freins des voitures en gare sont sectionnés.