Le château de Corswarem

Vers 1324 (?), le château de Corswarem est situé près de l’église et de la Lange Beek.

Au Nord de l’édifice se trouve une grange rectangulaire sans fenêtre, avec une porte dans le pignon Nord et une autre, au Sud, qui donne accès à une sorte de herse et de pont-levis jeté sur le ruisseau.

Le château proprement dit est composé d’un corps de logis de deux ailes disposées à angle droit. De forme rectangulaire, l’aile la plus longue s’adosse au pont-levis. Sa façade orientale est percée de deux fenêtres et, à son extrémité méridionale, d’une porte. Au Sud, le pignon n’a aucune ouverture. Dans la moitié Nord de la façade occidentale, il n’y a qu’une seule fenêtre. La seconde aile, carrée, est reliée à la première par une porte intérieure. Elle dispose d’une porte sur l’extérieur au Nord. La façade méridionale ne présente pas d’ouverture et la façade Ouest est percée de deux fenêtres.

A 10 mètres au Sud, se dresse une tour octogonale, sans fenêtre, mais avec une porte donnant vers l’Est. Ses murs sont plus épais que ceux de l’habitation. Tour de refuge en cas d’alerte dans laquelle se trouve (probablement ?) la chapelle castrale.

Le château est juché sur le flanc d’un léger monticule. Il est protégé au Nord par un étang, à l’Est et à l’Ouest par des marécages.

Travaux à l’église (Jeneffe)

En 1806, la face Ouest de la tour de l’église de Jeneffe, en briques et pierres calcaires, est redressée.

Le village de Momalle

En juin 1986, Momalle est un important village agricole situé au centre de la Hesbaye liégeoise. La campagne vallonnée qui entoure l’agglomération est entièrement cultivée. Le sous-sol crayeux est recouvert d’une épaisse couche de limon d’origine éolienne.

Le territoire de cette ancienne commune, qui a été rattachée à la commune de Remicourt lors de la fusion des communes de 1976, était limité, au Nord par l’autoroute « Liège – Bruxelles », à l’Est par la chaussée « Tongres – Amay » (ancienne chaussée romaine « Tongres- Arlon »), au Sud par la ligne de chemin de fer « Liège – Bruxelles », et à l’Ouest par les anciennes communes de Remicourt, de Lamine et de Hodeige.

La ferme en carré de Les Waleffes

En 1981, la ferme en carré du hameau de Remikette est située à l’Ouest du village de Les Waleffes. Elle dessine un vaste quadrilatère datant en majeure partie du 18ème siècle et jouxtant une petite ferme accolée à un manoir.

Les bâtiments de brique et pierre calcaire sur soubassement de moellons, qui entourent la grande cour semi-pavée, sont couverts de bâtières de tuiles et de tôle ondulée.

L’entrée est prévue au Sud-Est par un portail en anse de panier à claveaux passants un sur deux, surmonté par un œil-de-bœuf.

Côté cour, un simple rouleau de briques, reposant sur des piédroits harpés, forme l’arc. Une bâtière de tuiles sur frise de briques dentées et des pignons débordants marquent le volume du porche.

Un deuxième porche situé dans l’axe du premier, et tout-à-fait semblable, s’ouvre vers les prairies à l’arrière de la ferme.

Occupant le côté du quadrilatère, l’imposante grange en double-large a fait l’objet d’importantes modifications, la toiture a totalement disparu et a été remplacée par de la tôle ondulée. Une porcherie récente est greffée sur son extrémité orientale.

Deux portes charretières, en arc surbaissé et claveaux passants un sur deux, donnent accès à la grange. Des étables en occupent une partie, ouvertes par trois portes à linteau déprimé qui alternent avec des petites fenêtres rectangulaires. Une pierre armoriée (abbesse DE WARNANT Isabelle, 1718), qui ornait la grange a été déplacée et encastrée à gauche du porche d’entrée.

Le logis faisant face à la grange domine l’ensemble des bâtiments par son volume légèrement plus élevé. De deux niveaux et demi sur cave, il est divisé en trois travées formant double-corps et couvert d’une bâtière de tuiles à coyau sur frise de briques dentées et en goutte, percée de deux lucarnes à croupes plus récentes. La porte à baie d’imposte rectangulaire et meneau (?) est surmontée d’une pierre armoriée (abbesse DE BOILEAU Lutgarde, 1733) et encadrée de larges baies à linteau droit. Le deuxième niveau est éclairé par trois fenêtres à meneau protégées par des barreaux. Une petite fenêtre à jambages chaînés s’ajoute à droite.

Accolée à la façade extérieure de ce logis, une imposante habitation du 19ème siècle et ses dépendances font saillie en dehors du quadrilatère.

Les nombreuses étables, couvertes de plafonds plats et de fenils, sont percées de portes à linteau déprimé et clé passante sur queue de pierres, de fenêtres à jambages chaînés et de baies gerbières rectangulaires.

Une belle écurie, couverte de voûtes en briques sur colonnes cannelées en pierre bleue, voisine avec un chartil (transformé en garage) et forme l’angle Sud de l’ensemble.

Enfin, à droite du porche d’entrée, des étables récentes, construites à front de route, nuisent à l’aspect extérieur du quadrilatère.

Découverte d’une villa romaine (Waremme – Berloz – Hollogne-sur-Geer – Grand-Axhe)

En 1994 (?), une villa gallo-romaine (?) est découverte sur le territoire de Waremme, à la limite entre Berloz, Hollogne-sur-Geer et Grand-Axhe, à 1km900 à l’Ouest des tumulus du Bois des Tombes.

Fouille de la « Tombe » (Hodeige)

En 1891, le tumulus de Hodeige est fouillé par les archéologues DE LOOZ G. et DE PUYDT M., pour l’Institut Archéologique Liégeois.

Le tertre abrite un caveau décentré de 3m 25 de côté et d’une profondeur d’environ 2 m. Le mobilier funéraire qui y est découvert sera conservé au Musée Curtius à Liège.

La tombe se trouve dans une zone comprise entre 2 voies antiques importantes:

  • La « Verte Chaussée », à 2km5 à l’Est, qui suit le tracé de la Voie Romaine « Tongres-Arlon ».
  • La chaussée « Bavay-Cologne à 4 km à l’Ouest.

D’autres vestiges romains ont été repérés par DESTEXHE G. dans un rayon assez limité à l’Est et au Sud-Ouest du tertre.

Le site des Cinq Tombes (Omal)

En 1994, le site des « Cinq Tombes d’Omal » est situé en bordure de la chaussée romaine, entre Waremme et Braives.

4 de ces tumulus sont alignés au Nord de la route, masqués par un bosquet d’arbres et de hautes broussailles. Le site est clôturé. Hauts de 4 à 5 mètres, ils sont de plan irrégulièrement ovale. Le tumulus n° 1 est le plus petit, avec des axes de 21 m sur 17m50. Les tumulus du milieu, n° 2 et n° 3 sont défoncés par de grands trous et ils présentent des axes de 23m sur 26 m. Le tumulus Ouest, n° 4, a des axes de 23 m sur 26 m.

Le 5ème, au Sud, est isolé et bien visible. Il est également de forme ovale avec des axes de 20m sur 22m80. Il présente une hauteur de 5m20.

La chapelle de Longchamps devient église paroissiale (Waremme)

Le 12 novembre 1925, un Arrêté-Royal reconnaît la chapelle de Longchamps comme église paroissiale. C’est l’abbé RIGO, vicaire de Waremme, qui sera désigné pour administrer cette nouvelle paroisse.

Cette nouvelle paroisse va desservir un territoire limité au Nord par le chemin de fer, à l’Ouest par les communes de Grand-Axhe et de Berloz, au Sud par la chaussée Romaine et à l’Est par la rue de Saive (qui deviendra plus tard la rue de Huy). Selon qu’ils habitent le côté gauche ou le côté droit de cette rue, les Waremmiens dépendent de la Paroisse Saint-Pierre ou de la Paroisse Saint-Michel.