Les tisserands de Waremme

En 1846, il y a 5 patrons et 3 ouvriers tisserands dans l’arrondissement de Waremme.

Joseph Wauters crée une mutualité (Waremme)

Vers 1895, WAUTERS Joseph, de Waremme, fonde la première mutualité de secours pour les ouvriers malades et le premier syndicat d’ouvriers paveurs.

Les ouvriers waremmiens

Vers 1895 (?), les ouvriers de la région de Waremme qui travaillent dans les centres industriels et les charbonnages du bassin liégeois, se lèvent à 3h30 ou à 4h du matin, font à pied les 5 ou 7 kilomètres qui les séparent d’une gare. Certains ont la chance d’attendre le convoi dans un vieux wagon qui peut servir d’abri à une vingtaine de personnes (il y a 300 abonnés dans la région). Lorsqu’ils montent dans le train, ils s’efforcent d’y récupérer 1/4 h de sommeil.

Ils portent généralement les vêtements de la veille, qui n’ont pu être ni brossés, ni séchés, de semaines en semaines. Leur casquette devient de plus en plus loqueteuse et luisante. Lors des grands froids, ils portent une écharpe sur leur costume de velours roux ou de coton chiffonné.

La population active (Waremme)

En 1960, la population active de Waremme se répartit comme suit:

  • ouvriers qualifiés et manœuvres: 36,5 %
  • employés et fonctionnaires: 31,1 %
  • commerçants et artisans: 26,9 %
  • travailleurs indépendants: 2,95 %
  • travailleurs dans l’agriculture: 2,50 %

Il faut curer les rigoles et fossés (Crisnée)

Le 30 septembre 1920, le conseil communal de Crisnée demande à la râperie de Fexhe que ses ouvriers, préposés à la surveillance de l’écoulement des eaux de lavage des betteraves, continuent leur travail de curage des rigoles et fossés, depuis Kemexhe, jusqu’au-delà du territoire de Crisnée.

La commune emploie des chômeurs (Crisnée)

Le 6 mars 1915, vu le grand nombre d’ouvriers sans travail, le conseil communal de Crisnée décide d’employer tous les chômeurs à des travaux d’assainissement et d’amélioration de la voirie, au salaire de 2 francs la journée de travail de 10 heures, qui sera réglé chaque dimanche. Ce travail achevé, les chômeurs devront extraire, concasser, transporter du silex pour empierrer un chemin de terre. Ces chômeurs sont de 20 à 30.

Naissance de Charles Lapierre (Crisnée)

En 1886, LAPIERRE Charles voit le jour à (?). Il sera charron à Crisnée. Il exploitera un  atelier de scieur en long, rue de Favray, qui emploiera jusque 8 ouvriers.

Le menuisier Denomerenge travaille à l’église (Crisnée)

Vers 1901, les travaux de menuiserie, dans la construction de la nouvelle église de Crisnée, sont confiés à DENOMERENGE Pierre, menuisier du village. Il y affecte une équipe de 6 ou 7 ouvriers (qui gagnent 1,25 franc pour 11 heures de travail).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Eustache Keulen, charron (Crisnée)

Vers 1870, KEULEN Eustache est charron sur la Grand-Route Liège – Saint-Trond, à Crisnée. Ses ouvriers sont KOLL et MOERMANS.

Ouvriers licenciés (Waremme)

Le 24 mai 2019, deux ouvriers communaux waremmiens sont licenciés par l’échevin RIGOT Hervé, pour avoir déposé leurs ordures privées dans le conteneur de la Ville.