Les ouvriers de l’usine Mélotte (Remicourt

En 1900, l’usine MELOTTE de Remicourt occupe 220 ouvriers.

Mort de Jules Mélotte (Remicourt)

Le 11 juillet 1919, MELOTTE Jules décède à Liège, à l’âge de 61 ans. La direction de son entreprise, l’usine « MELOTTE » de Remicourt, passe à son frère, MELOTTE Alfred, qui poursuit l’oeuvre de son frère. Il sera inhumé dans un caveau au cimetière de Remicourt, situé rue du Presbytère.

Par testament, il lègue à la commune de Remicourt, un capital (1.400.000 francs ?), pour qu’elle fonde:

  • Un hospice, destiné par préférence aux ouvriers malades ou blessés, ayant travaillé au moins 1 an à l’usine « MELOTTE », qu’ils habitent ou non la commune de Remicourt.
  • Une crèche, destinée aux enfants de ces mêmes personnes. 

L’usine Mélotte (Remicourt)

En 1876, MELOTTE Guillaume fait construire un nouvel atelier à Remicourt, en face de la sucrerie, et lui donne le nom de « Usine MELOTTE ». Il emploie une dizaine d’ouvriers.

La sucrerie d’Oreye

En 1922, durant la campagne betteravière, la Sucrerie Notre-Dame d’Oreye traite 800 tonnes de betteraves par jour et occupe 500 ouvriers.

Découverte archéologique à Omal

En juin 1862, des ouvriers, qui extraient du sable de la carrière de THIRION-POLET Alexandre (beau-frère du bourgmestre) à Omal, découvrent une fosse funéraire gallo-romaine, à 2 mètres de profondeur, à 200 pas au sud de l’alignement des 4 tumuli d’Omal. Ils seront fouillés par l’archéologues SCHUERMANS.

Le dépôt très riche contient notamment:

  • une grande cuve
  • un plateau
  • des vases avec un ornement de feuilles de nénuphar ou de lierre
  • un trépied en bronze orné de têtes de lions et de griffes
  • des objets en cuivre
  • des petites masses en fer calciné
  • une lampe en fer
  • une lampe en terre
  • une large fiole carrée contenant une matière épaisse graisseuse et liquéfiée au fond (vin ou parfum ?)
  • un petit godet en verre
  • une bouteille en terre
  • des débris de poterie

Des ouvriers travaillent hors de leur commune (Waremme)

En 1896, 50% des ouvriers de l’arrondissement de Waremme travaillent dans une autre commune que celle où ils habitent.