Un château à Oreye

En mars 1261, le chevalier DE MONFERANT Adan, Seigneur d’Oreye, et son épouse D’OREYE Elisabeth prennent en location, à perpétuité, 6 bonniers de terres , près de Tis (Thys ?), auprès de l’abbé de Saint-Trond, contre une rente annuelle de 26 muids d’épeautre. Ils ne pourront vendre ce bien sans le consentement de l’abbaye (Leurs successeurs payeront cette rente jusqu’à la Révolution française et l’abolition du régime féodal).

Sur ces terres, ils construiront un château féodal. Cet édifice comprendra une cour haute et une cour basse, flanquées de 4 tours carrées situées à chacune des extrémités. Une maison seigneuriale et un quartier des serviteurs et domestiques y seront adjoints. Des écuries et des étables complèteront l’ensemble. Une seule entrée permettra l’accès à ce château. Elle sera surmontée d’un donjon, précédé par un pont-levis. Des étangs, alimentés par le Geer, entoureront cet ensemble.

Des paysans d’Oreye

En 1612, pour exploiter une terre à Oreye, des paysans versent un loyer à l’abbaye de Saint-Trond:

  • BOTTI Gérard, 4 setiers de seigle
  • BOTTI Martin, 13 setiers de seigle (pour 2 bonniers)
  • LE MARCHAND Jean, 10,5 muids et 6 setiers de seigle

Jean Fossis, agriculteur (Oreye)

En 1610, FOSSIS Jean verse un loyer de 18,5 setiers d’épeautre à l’abbaye de Saint-Trond, pour exploiter une terre à Oreye.

Grusin Streignard, agriculteur (Oreye)

En 1604, STREIGNARD Grusin verse un loyer de 18 setiers d’épeautre à l’abbaye de Saint-Trond, pour exploiter une terre à Oreye.

Les villageois refusent de payer la dîme (Remicourt)

Le 22 juillet 1790, l’assemblée de la communauté de Remicourt refus de payer la dîme.

« Dj’Han l’nahi »

En (?), en Hesbaye, le fermier d’un village, qui termine en premier les travaux de moisson, fabrique un mannequin de paille, appelé « Dj’Han l’nahi » (Jean le fatigué), coiffé d’un chapeau de moissonneur, vêtu d’un sarrau, muni d’un râteau édenté, portant en bandoulière une besace et un bidon. Il va ensuite le planter dans le champs d’un voisin qui n’a pas encore terminé. Le mannequin passe ainsi des terres d’un agriculteur à celles d’un autre, au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Le dernier cultivateur qui en hérite, doit payer à boire aux autres et à leurs ouvriers. Enfin, le mannequin est livré aux flammes dans la liesse générale.

Grand-Axhe doit nourrir les troupes

En 1682, les habitants de Grand-Axhe « acceptent » de cotiser afin de procurer des rations à des troupes françaises traversant le territoire du village. Une semaine plus tard, il en sera de même pour des troupes hollandaises.

Florent Pressia, manutentionnaire (Lantremange – Remicourt)

En janvier 1945, PRESSIA Florent de Lantremange, travaille à la gare de Remicourt, lieu de transit pour les armes et les munitions qui arrivent du port d’Anvers.

Il décharge les lourdes caisses des wagons de chemin de fer et les recharge sur des camions GMC de l’armée américaine. Pour ce travail, il est payé 1000 francs par semaine.

Henri Lhoest, condamné (Waremme – Liège)

En juillet 1751, le marchand de Waremme, LHOEST Henri, est condamné à une peine d’amende par la Cour de Justice du Prince-Evêque de Liège, pour avoir omis de payer les droits sur des lots de laine et de tissu. Les marchandises ont également été confisquées.

Il ne peut payer directement cette amende et déclare que cela le mettrait hors d’état de pouvoir faire subsister sa pauvre et désolée famille. Il demande la remise de 2/3 de cette amende et l’autorisation de la payer en 2 mois.

Gille Gaillar, condamné (Poucet – Liège)

En mai 1727, le marchand de cochons de Poucet, GAILLAR Gille, est condamné pour avoir fait passer, continuellement, quantité de bêtes, en fraude des droits du Prince-Evêque de Liège. 35 cochons lui sont confisqués en paiement de l’amende.