Les villageois refusent de payer la dîme (Remicourt)

Le 22 juillet 1790, l’assemblée de la communauté de Remicourt refus de payer la dîme.

« Dj’Han l’nahi »

En (?), en Hesbaye, le fermier d’un village, qui termine en premier les travaux de moisson, fabrique un mannequin de paille, appelé « Dj’Han l’nahi » (Jean le fatigué), coiffé d’un chapeau de moissonneur, vêtu d’un sarrau, muni d’un râteau édenté, portant en bandoulière une besace et un bidon. Il va ensuite le planter dans le champs d’un voisin qui n’a pas encore terminé. Le mannequin passe ainsi des terres d’un agriculteur à celles d’un autre, au fur et à mesure de l’avancement des travaux. Le dernier cultivateur qui en hérite, doit payer à boire aux autres et à leurs ouvriers. Enfin, le mannequin est livré aux flammes dans la liesse générale.

Grand-Axhe doit nourrir les troupes

En 1682, les habitants de Grand-Axhe « acceptent » de cotiser afin de procurer des rations à des troupes françaises traversant le territoire du village. Une semaine plus tard, il en sera de même pour des troupes hollandaises.

Florent Pressia, manutentionnaire (Lantremange – Remicourt)

En janvier 1945, PRESSIA Florent de Lantremange, travaille à la gare de Remicourt, lieu de transit pour les armes et les munitions qui arrivent du port d’Anvers.

Il décharge les lourdes caisses des wagons de chemin de fer et les recharge sur des camions GMC de l’armée américaine. Pour ce travail, il est payé 1000 francs par semaine.

Henri Lhoest, condamné (Waremme – Liège)

En juillet 1751, le marchand de Waremme, LHOEST Henri, est condamné à une peine d’amende par la Cour de Justice du Prince-Evêque de Liège, pour avoir omis de payer les droits sur des lots de laine et de tissu. Les marchandises ont également été confisquées.

Il ne peut payer directement cette amende et déclare que cela le mettrait hors d’état de pouvoir faire subsister sa pauvre et désolée famille. Il demande la remise de 2/3 de cette amende et l’autorisation de la payer en 2 mois.

Gille Gaillar, condamné (Poucet – Liège)

En mai 1727, le marchand de cochons de Poucet, GAILLAR Gille, est condamné pour avoir fait passer, continuellement, quantité de bêtes, en fraude des droits du Prince-Evêque de Liège. 35 cochons lui sont confisqués en paiement de l’amende.

Les péages sur les routes (Belgique)

En 1831, le Congrès National décide de conserver les droits de barrières (péages) sur les routes nationales et provinciales,, et d’en consacrer les revenus à l’entretien et à l’amélioration du réseau routier dans son ensemble.

En général, les barrières sont disposées tous les 5 kilomètres. Elles sont affermées individuellement à des personnes privées, désignées par le biais d’une adjudication publique. Moyennant le paiement d’un montant convenu, le preneur peut exploiter une barrière déterminée.

Le Baron à la Société Royale Agricole (Waremme – Liège)

Le 10 mai 1885, le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, de Waremme, paie sa cotisation annuelle à la Société Royale Agricole de l’Est de la Belgique, Section Hesbaye – Waremme. Le montant de la cotisation est de 5 francs.

Les bureaux de cette société sont situés au n° 27 de la Place du Théâtre, à Liège.

Premières mesures de Guillaume Joachim (Waremme)

En septembre 1914, dès son entrée en fonction, le bourgmestre « ad interim » de Waremme, JOACHIM Guillaume, fera adopter par le conseil communal, une série de mesures destinées à assister ses administrés, notamment:

  • affectation, pour un salaire de 2 francs par journée de 8 heures, de 200 ouvriers sans ressources, aux travaux de réfection des chemins;
  • vote d’emprunts, à la Société du Crédit Communal, des sommes nécessaires au paiement des employés communaux et à la rémunération des femmes de soldats;
  • octroi de subsides au Bureau de Bienfaisance;
  • octroi de secours aux chômeurs involontaires;
  • instauration du Comité de Secours et d’Alimentation.

Action en justice du maçon Kinet (Remicourt)

En mai 1833, le maître maçon KINET intente une action en justice contre le bourgmestre et les assesseurs de Remicourt, aux fins d’obtenir le paiement d’une somme de 227,28 florins, qui lui reste due sur les travaux de reconstruction du presbytère du village.