En 1752, quelques prix (Waremme)

En 1752, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

  • 1 setier de seigle: 44 sous
  • 1 pain moitillon: 5 sous et de 18 à 21 liards
  • 1 pain blanc: de 13 à 15 liards
  • 1/2 pièce de vin de Bourgogne: 120 florins
  • 1 flacon fin de Champagne: 44 sous
  • 1 flacon de l’Hermitage: 35 sous

Le chemin des botteresses (Liège – Waremme – Jodoigne)

Avant 1914, des botteresses liégeoises transportent du charbon, extrait dans les mines du Pays de Liège, vers Jodoigne. Elles ont le dos courbé et fléchissent sous le poids de leur lourde hotte.

Leur trajet régulier par par Waremme, la Haute-Wegge, passant par « Le Pré Cocher », rue de Waremme, le Crucifix, les Trois-Chênes, Boëlhe, Hannut et enfin Jodoigne.

Au retour, elles ramènent des produits frais de la campagne:

  • viande
  • pain
  • beurre
  • fromage
  • fruits
  • légumes

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

Interventions du Secours d’Hiver (Belgique – Hesbaye)

En 1942, des interventions possibles du Secours d’Hiver en faveur de la population en Hesbaye:

  • Plat unique (pour les porteurs de la carte Secours d’Hiver (SH) et moyennant un prix forfaitaire réduit).
  • Repas économiques (pour les porteurs de la carte Secours d’Hiver (SH) et moyennant un prix forfaitaire réduit).
  • Collation scolaire (pour les enfants débiles de 3 à 18 ans. Gratuit pour les porteurs de la carte SH).
  • Soupe scolaire et vitamines huile de foie de morue (pour les enfants de 3 à 18 ans. Gratuit pour les porteurs de la carte SH).
  • Collation supplémentaire gratuite pour les enfants de prisonniers, pour les prisonniers rentrant de captivité, pour les donneurs de sang, pour les femmes enceintes, les nourrices, les infirmières, les sœurs hospitalières en service actif).
  • Tickets de lait.
  • Tickets de pain.
  • Tickets de charbon.
  • Poissons, choucroute, figues, dattes (distribution gratuite aux porteurs de la carte SH suivant les arrivages).
  • Assistance pharmaceutique (aux porteurs de la carte SH. Barème spécial suivant production d’un certificat médical).
  • Distribution de vitamines, layettes, aliments divers, par l’intermédiaire de l’ONE (femmes enceintes, allaitant, enfants de 0 à 3 ans. Aux porteurs de la carte SH).

Le rationnement (Belgique)

En 1941, en Belgique, la ration journalière est fixée à:

  • pain: 225 grammes
  • beurre: 8,3 grammes
  • viande fraîche: 35 grammes

Le boulanger Hennemann stocke du pain (Crisnée)

Le 11 mai 1940, le boulanger HENNEMANN, de Crisnée, stocke du pain dans le corridor de l’école des garçons, pour nourrir les nombreux réfugiés qui fuient l’avancée allemande.

Quelques prix à Crisnée

En 1889, quelques prix à Crisnée:

  • 1 messe d’années pour un parent: 6 francs
  • intervention du fossoyeur: 2 francs
  • 2 pains noirs: 1 franc 20
  • 1 vache: 270 frans
  • 1 vache: 351 francs
  • 792 kilos de poires: 38 francs 45
  • 1 pain blanc: 0,70 franc
  • 2 kilos d’oignons: 1 franc

Prix de denrées alimentaires (Hesbaye)

En 1931, quelques prix de denrées alimentaires en Hesbaye:

  • Oeuf: 0,68 franc
  • Kilo de lard: 11,09 francs
  • Kilo de saindoux: 11,33 francs
  • Pain d’un kilo: 1,57 franc
  • Kilo de beurre: 25,95 francs
  • Kilo de sucre cristallisé: 2,51 francs

Prix de denrées alimentaires (Hesbaye)

En 1929, quelques prix de denrées alimentaires en Hesbaye:

  • Oeuf: 1,40 francs
  • Kilo de lard: 21,80 francs
  • Kilo de saindoux: 19,00 francs
  • Pain d’un kilo: 2;32 francs
  • Kilo de beurre: 34,00 francs
  • Kilo de sucre cristallisé: 3,17 francs

La rouille du seigle (Hollogne-sur-Geer)

En 1846, la maladie de la « rouille du seigle » frappe la région de Hollogne-sur-Geer, entraînant une forte hausse du prix du pain.