En 1752, quelques prix (Waremme)

En 1752, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

  • 1 setier de seigle: 44 sous
  • 1 pain moitillon: 5 sous et de 18 à 21 liards
  • 1 pain blanc: de 13 à 15 liards
  • 1/2 pièce de vin de Bourgogne: 120 florins
  • 1 flacon fin de Champagne: 44 sous
  • 1 flacon de l’Hermitage: 35 sous

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

Quelques prix à Crisnée

En 1889, quelques prix à Crisnée:

  • 1 messe d’années pour un parent: 6 francs
  • intervention du fossoyeur: 2 francs
  • 2 pains noirs: 1 franc 20
  • 1 vache: 270 frans
  • 1 vache: 351 francs
  • 792 kilos de poires: 38 francs 45
  • 1 pain blanc: 0,70 franc
  • 2 kilos d’oignons: 1 franc

Le marché noir à Waremme

Le 13 juillet 1943, quels sont les prix au marché noir:

  • 1 kilo de pois : 20 francs
  • 1 kilo de beurre : 325 francs
  • 1 kilo de haricots : 20 francs
  • 1 kilo de viande : 200 francs
  • 1 kilo de cerises : 25 francs
  • 1 kilo de lard : 325 francs
  • 1 kilo de tomates : 50 francs
  • 1 kilo de fromage blanc : 50 francs
  • 1 kilo de sucre : 125 francs
  • 1 kilo de café : 2.000 francs
  • 1 kilo de tabac : 800 francs
  • 1 paire de chaussettes : 60 francs
  • 1 kilo de pain blanc : 75 francs
  • 1 chemise : 300 francs
  • 1 kilo d’oranges : 25 francs
  • 1 pyjama : 400 francs
  • 1 bâton de chocolat : 25 francs
  • 1 savon de toilette : 40 francs
  • 1 paire de souliers : 1.200 francs
  • 1 costume d’homme : 5.000 francs