Vers 1943 (?), à court d’un tas de choses, les Allemands promulguent une ordonnance visant la réquisition des longs caleçons, à Waremme. L’échevin requis déclare que les Waremmiens n’ont pas de caleçons à livrer, en baissant son pantalon et en disant: « Est-ce que je porte un caleçon, moi … ! »
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L’uniforme de l’Agrément de la Pédale (Waremme)
En (?), l’uniforme des membres du club cycliste « Le Royal Agrément de la Pédale », de Waremme, est taillé dans un tissu de flanelle grise, est composé d’une veste à col officier à poil bleu foncé garni de 2 lyres et munie de 4 poches à soufflet à patte boutonnée, d’un pantalon cavalier, aux pieds, de bas tricotés serrés sous les genoux, de souliers plats appelés « molières ». Un képi à la française à visière noire entourée d’un bandeau bleu portant en son milieu un insigne représentant une roue de vélo, complète la tenue.
Fusion des Sans Souci (Waremme)
En 1959, le groupe folklorique waremmien « Les Sans Souci » fusionne avec le Comité des Fêtes du Quartier de la Porte de Liège et devient « Les Sans Souci de la Porte de Liège ».
Ses membres sont vêtus d’une blouse blanche avec un col rouge, d’un pantalon rouge avec des grelots et d’une ceinture verte. Un shako blanc à fond rouge et des bottes blanches complètent le costume aux couleurs de Waremme.
Ils se réunissent au café « Au Berry ».
Le tailleur Fernand Coune (Waremme)
En 1954, la boutique « Tailleur Fernand » est exploitée par COUNE Fernand. Elle est installée au n° 60 de la rue Joseph Wauters, à Waremme. Elle propose des vêtements sur mesure et des vêtements prêts à porter:
- gabardines
- vestons sport
- pantalons
- pardessus
- popelines
- …
Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)
Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:
- BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
- BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
- DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
- EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
- FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
- GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
- HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
- JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
- LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
- LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
- MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
- NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
- PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
- PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
- RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
- YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.