Dès 1951, le parc du château « Roberti », situé au quartier de la Porte de Liège à waremme, est ouvert aux jeunes, tous les après-midis durant l’été (sous surveillance).
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Fête de Longchamps (Waremme – Liège)
Le 22 juin 1828, à l’occasion de la fête de Longchamps, DE LIEDEKERKE BEAUFORT Charles-Alexandre-Joseph, gouverneur de la province de liège, et le baron DE LAFONTAINE Jean-François, viennent visiter le parc du Château de Longchamps à Waremme.
Un as de la sarbacane (Waremme – Longchamps)
Le 23 mai 1825, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond tue un premier oiseau à la sarbacane, dans le parc du château de Longchamps.
Incendie à la Villa Renwart (Waremme)
Le 17 janvier 2015, un incendie se déclare à la Villa Renwart, située rue de Huy à Waremme, un des derniers joyau architectural de la ville.
A l’arrivée des pompiers, le plancher du rez-de-chaussée et celui de l’étage sont en feu. L’incendie est maîtrisé en une vingtaine de minutes. Il est probablement d’origine volontaire.
La villa est abandonnée et squattée depuis de nombreuses années. L’intervention des pompiers a été rendue difficile à cause de la végétation qui a envahi le parc.
Le Château de Selys-Longchamps classé (Waremme)
Le 4 février 2014, la Région Wallonne adresse un courrier à la commune de Waremme, annonçant le classement du château de Selys-Longchamps, à l’issue d’une procédure lancée il y a 18 ans. Les propriétaires pourront bénéficier de l’aide financière de la Région pour entamer les nécessaires travaux de restauration.
Sont notamment classés:
- La façade
- La toiture
- La tente napoléonienne
- Tout le rez-de-chaussée (vestibule, salon, grand salon, salle à manger, ancienne salle de billard, escalier)
- Le parc de 20 hectares
Le château est la propriété de la famille DELLA FAILLE DE LEVERGHEM.
Le poste hollandais d’Oreye est attaqué
Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1830, le poste, installé dans la campagne d’Oreye par des Hollandais venus de Maastricht pour couper les voies de communications et empêcher que des renforts liégeois arrivent à Bruxelles, composé d’infanterie d’infanterie et de cavalerie est attaqué par surprise par un détachement de révolutionnaires liégeois, notamment une douzaine de cuirassiers commandés par le Major MATHOT et par LUCAS Alexandre-Joseph et un détachement est commandé par CHARLIER, dit « Jambe de Bois », ancien artilleur de NAPOLEON. Un détachement, commandé par WASSEIGE Jean-Joseph, de 1.000 hommes a quitté Liège avec 2 pièces d’artillerie, par le Faubourg Sainte-Marguerite, avant de rejoindre une autre colonne, composée en partie de membres de la garde communale.
L’engagement a lieu au lieu-dit « Chevenotte », à l’entrée du village de Thys. Une fusillade nourrie éclate. Le capitaine des cuirassiers, WELLE D. se distingue par son intrépidité.Du côté révolutionnaire, le nommé » BATAILLE est frappé à mort. 3 ou 4 autres sont blessés, dont le notaire de Liège, WASSEIGE J. B., atteint d’un coup de feu dans la poitrine, après avoir désarmé une sentinelle hollandaise. Du côté hollandais, les pertes sont plus considérables. Ils sont mis en déroute. Ils abandonnent le village et se retirent précipitamment vers Saint-Trond, en abandonnant des armes, des munitions, des vêtements et plusieurs chevaux. plusieurs d’entre-eux sont faits prisonniers.
Dans un mouvement de panique, Monsieur COCHOUL, l’instituteur de Momalle, tombe dans le Geer. Il refroidira et perdra la vie peu après.
Une partie des volontaires liégeois rentre à Liège vers 8 heures du matin. D’autres, avec CHARLIER, dit « Jambe de Bois » installé sur l’affut d’un canon, poursuivent vers la Capitale, pour porter secours aux Bruxellois, rassemblés dans le Parc de Bruxelles; contribuer ainsi à la libération de la Belgique du joug hollandais et conquérir l’indépendance.
« Journées du Patrimoine » au château de Longchamps (Waremme)
Les 8 et 9 septembre 2012, plus de 2.000 personnes visitent la château de Longchamps et son parc, dans le cadre des « Journées du Patrimoine ». A cette occasion, une exposition sur le Grands Hommes de Waremme est présentée dans les salles du château.
Le nouveau Château de Selys-Longchamps (Waremme)
En 1810 est construit le nouveau château de Longchamps. C’est une des rares demeures d’importance, de style premier empire, qui existe en Belgique où, dans l’ancien Pays de Liège, dont Waremme fait partie, le style « Louis XVI » continue sa carrière.
Précédé par une magnifique drève classée et entouré d’un parc remarquable, c’est l’une des plus belles demeures « Empire » de Wallonie. Il a été construit, par l’entrepreneur liégeois DUCKE d’après les plans de l’architecte parisien DUBOIS Aimé, à la demande de DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent. Les sculptures sont l’oeuvre de MONGIN.
Le bâtiment principal, en briques enduites et calcaires, se dresse au fond de la cour d’honneur. La simplicité de ses lignes, jointe au raffinement des détails, lui confère une rare élégance. Notons le porche qui précède l’entrée, reprenant la structure classique appelée « serlienne », et l’originale annexe qui rappelle la « tente de Napoléon durant la campagne d’Egypte » greffée sur la façade latérale. Cette allusion à la tente de Napoléon se retrouve dans la décoration de la salle de billard. Ces allusion historico-architecturales marquent l’engouement du commanditaire, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent pour la culture française en général et la vie de l’empereur en particulier.
L’aile perpendiculaire en briques et calcaire qui clôt la cour à droite abritait les écuries. La porte centrale, datée de 1720, est surmontée des armoiries « DE SELYS » et « FABRITIUS ».
Le pavillon isolé qui se dresse à l’angle gauche de la cour constitue un vestige de l’ancien château. Il date du début du 18ème siècle.
A l’origine chapelle privée de la famille DE SELYS, l’église Saint-Michel deviendra temple paroissial en 1928. La nef, probablement du 18ème siècle, sera alors agrandie d’un transept, d’un chœur et d’un clocher en façade. L’ensemble mêle harmonieusement la brique, le calcaire et le tuffeau, sur un soubassement en moellons de grès.
Le château de Longchamps a le mérite d’être une des rares demeures d’importance de l’époque du Premier Empire (1810) qui ait existé en Belgique, en un temps où dans l’ancien Pays de Liège, le style Louis XVI continuait sa carrière. Feu le Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Maurice, grand amateur d’art, avait meublé ce château en harmonie avec l’époque de sa construction. Le corps de logis rectangulaire impose ses lignes horizontales. Un péristyle, des toitures cachées par un attique de 13 fenêtres régulièrement perçées le caractérisent. Un vaste parc a conservé à cette demeure le témoignage charmant de sa grandeur passée. Longchamps fut bâti par DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent (1759 – 1837), qui fut président de la nouvelle administration municipale de Liège en 1795, l’année de la réunion de la Principauté de Liège à la France, et maire en 1800, sous le Consulat. De belles fêtes s’y tinrent au temps de l’Empereur. DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Laurent avait épousé GANDOLPHE Marie Denise, née à Paris le 19 mars 1777 et décédée au château de Longchamps sous le Second Empire, le 28 octobre 1857. GANDOLPHE Marie Denise était fille de GANDOLPHE Mathieu-Joseph et de D’ARAN DES CASTANS Denise-Jacqueline. Elle résida souvent à Paris sous l’Empire. C’est elle qui, dans un groupe de porcelaine de France conservé au château de Longchamps, figure sur les genoux de sa mère. On lui doit vraisemblablement l’acquisition d’une autre céramique ornant cette demeure : une copie en terre cuite de l’hermaphrodite Borghèse, exécutée à Paris, datée de l’an X et signée de RUTXHIEL Henri-Joseph (Lierneux, 1775 Paris, 1837), statuaire de l’Empire.
A l’intérieur, dès le vestibule, les lignes classiques s’imposent dans les encadrements de portes en marbre gris, les frontons triangulaires, les bronzes ciselés aux lignes grecques. La grande salle à manger porte des décors simulant des marbres citrons, couronnés d’une frise en camaïeu gris où jouent des amours, mutins et gracieux, relevant encore du style « Louis XVI ». Une niche, où s’abrite un Adonis dans une posture avantageuse, complète cet ensemble de qualité. Nous y trouvons un mobilier Empire : une console-desserte, une paire de crédences, deux fauteuils et des chaises. Dans le salon, ce sont plusieurs pièces d’un excellent mobilier, également Premier Empire, exécuté à Paris et comprenant huit chaises, huit fauteuils et un divan. Un des types du fauteuil avec têtes de l’égyptienne rappelle les sièges remarquables de Fontainebleau. Une table-guéridon « Louis XVI » en invoque une autre, estampillée DUBOIS. Mentionnons enfin un lavabo-athénienne à décor, en bois doré.
A l’étage, des chambres sont parées de palmettes, de grecques et de colonnettes. On verra à Longchamps bien d’autres meubles, ainsi que des céramiques (particulièrement un bel ensemble de pièces en porcelaine française du premier quart du XIXème siècle), de l’argenterie et des tableaux. Les pièces d’une partie d’un service, dont le complément appartient à une autre branche DE SELYS, proviendraient, d’après la tradition, du service donné par BONAPARTE Napoléon au général LOISON, qui habita le château de Chockier sous l’Empire. La Baronne DE SELYS-LONGCHAMPS Michel veille avec bonheur sur la vaste résidence de l’ancien maire de Liège.
Dans la cour du château, sur un panneau encastré dans le vestige d’une ancienne tour, figure la date de 1420.
Une fête pour aider les prisonniers (Waremme)
En 1942, une grande fancy-fair est organisée dans le vaste parc du château de Selys-Longchamps, par RENSON René, pour financer l’envoi de colis aux prisonniers de guerre waremmiens, secourus par le service social waremmien.
A cette occasion, l’Orangerie du château est transformée en « bodega » où se produisent des artistes amateurs. BERGER Léon et GONNE Ninie y chantent une sélection d’opérettes.
Bombes non explosées au Château de Longchamps (Waremme)
Le 5 octobre 1941 ; Il y a toujours une bombe non explosée, à vue, entourée de barbelés, dans le parc du Château de Longchamps. On dit qu’il y en aurait plusieurs autres dans l’étang du même parc.