De nouveaux vitraux pour l’église (Remicourt)

Du 18 au 21 mars 1914, trois vitraux sont installés dans le chœur de l’église de Remicourt. Chaque vitrail illustre quatre scènes:

  • Celui du milieu illustre la vie de Jésus: naissance / atelier de Nazareth / Jésus mourant sur la croix / Jésus glorifié
  • Celui de droite, le Sacré-Coeur de Jésus: Jésus bénissant les enfants / Jésus et les disciples d’Emmaüs / Apparition du Sacré-Coeur à Marguerite / Marie / la glorification du Sacré-Coeur
  • Celui de gauche, la Saint Vierge Marie: Vierge offrant un rosaire à Saint-Dominique / le scapulaire au Bienheureux Simon Stock / Vierge apparaissant à Bernadette de Lourdes / glorification de la Sainte-Vierge

Ils ont été réalisés par le peintre-verrier BARY C. de Jette, pour un prix de 3.000 francs, payé pour 1/3 par les paroissiens et pour 2/3 par des extérieurs à la paroisse.

La statue de la Vierge de Banneux à Crisnée

Le 26 mai 1954, la statue de « Notre-Dame des Pauvres », venant de Banneux à travers toute la Province de Liège, s’arrête à Crisnée.

Le curé de la paroisse, l’abbé RIGO, vient à la rencontre du chariot qui la transporte, avec de nombreux paroissiens, à la sortie de Thys. Dans le village, elle s’arrête sous l’Arc de Triomphe érigé devant chez PIRSON. Elle est ensuite amenée à l’église.

Elle repartira ensuite vers Odeur.

Crisnée condamnée à payer sa quote-part

Le 29 septembre 1324, dans la cause pendante entre les mambours de l’église de Fize-le-Marsal et les paroissiens de Crisnée, le costre (?) DE MEDICIS François, le chanoine de Sclayn D’HEURE Guillaume et l’avocat à la Cour de Liège DE FERIERS André, condamnent les mandataires des paroissiens de Crisnée (notamment le Chevalier DE CRISNEE Eustache, au payement de leur quote-part dans les frais de réparation de la tour et des murs de l’église de Fize-le-Marsal.

Crisnée doit comparaître à Liège

Le 15 septembre 1324, DE CARRETO Perceval, archidiacre de Liège, mande au curé de Crisnée de citer ses paroissiens à comparaître à Liège, devant lui, pour répondre au libel des mambours de l’église de Fize-le-Marsal, relatif à la participation de Crisnée aux frais de réparation de l’église de Fize-le-Marsal.

Démolition de l’ancienne église (Crisnée)

Le 17 avril 1900, le premier coup de pioche de la démolition de l’ancienne église est donné à Crisnée, 3 ans après la prise de décision.

Pour assurer les cérémonies du culte, un hangar en bois, sans plancher, est accolé à la chapelle « Notre-Dame de lourdes », au lieu-dit « Â Pont ». C’est là que les paroissiens de Crisnée devront « aller à messe » pendant un long moment.

Les paroissiens condamnés (Crisnée – Fize-le-Marsal)

En 1324, les paroissiens de l’église Saint-Maurice de Crisnée sont condamnés pour avoir essayé d’éluder le paiement de leur quote-part dans les frais d’entretien de leur église-mère de Fize-le-Marsal.

Accord signé (Oreye – Lens-sur-Geer – Liège)

Le 22 décembre 1256, un accord est ratifié entre ADAM, chevalier d’Oreye, et le Chapitre de la Collégiale Saint-Denis de Liège, en possession des dîmes de la paroisse de Lens-sur-Geer, dont dépend la paroisse Saint-Clément d’Oreye.

En vertu de cet accord, le Chapitre Saint-Denis s’engage:

  • à établir un chapelain à Oreye, tous les trois ans;
  • à le maintenir ou à le remplacer, après ce terme, suivant les mérites dudit chapelain et à la demande des paroissiens d’Oreye.

Les cloches de Viemme

En 1943, les Allemands rapportent la petite cloche de l’église de Viemme et emportent la grosse, sous les huées et les chants des paroissiens. Le parrain de cette cloche était l’abbé DAMSEAUX, curé du village, et la marraine BODEN Maria-Thérésia-Victoria, veuve de STREEL J. F. (bourgmestre du village ?).

Restauration de l’église Saint-Pierre (Waremme)

En février 1804, la vieille église Saint-Pierre de Waremme fait l’objet d’une importante restauration. Cette remise en état s’avère nécessaire car l’édifice a servi de magasin militaire pendant les premières années du Régime Français, période pendant laquelle le culte a été célébré dans la chapelle du couvent des Récollets. Cette utilisation l’a complètement délabrée.

Elle n’est rendue au culte qu’au prix de grandes dépenses et d’un concours très généreux des habitants. Pour assurer le transport des matériaux, on fait appel à tous les paroissiens propriétaires de chevaux.

Elle sera finalement démolie en 1879.