En 1676, quelques prix (Waremme)

En 1676, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

  • 1 setier de seigle: 4 florins
  • 1 setier d’avoine: 1 florin 12 sous
  • 1 aune de serge de France: 40 patars

En 1673, quelques prix (Waremme)

En 1673, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

  • 1 setier de seigle: 44 patars
  • 1/2 aune de serge: 20 patars

 

Les revenus des Communs Pauvres (Hodeige)

Vers 1730 (?), les revenus des « Communs Pauvres » s’élèvent à 91 muids, à Hodeige. Ces revenus sont de deux types:

  • Les revenus des Communs Pauvres proprement dits. Ils s’élèvent annuellement à 49 muids et 6 setiers, qui se distribuent aux seuls pauvres. On fait la distribution de ces revenus soit en grains, soit en argent, soit en secours en nature. Les secours en argent varient entre 3 patars et 10 florins. On donne aux malades de la viande, du vin, du pain blanc. On distribue des vêtements et de la houille. L’entretien des aliénés incombe à la caisse des Communs Pauvres, ainsi que la fourniture des drogues aux malades et des cercueils pour les défunts.
  • Les autres revenus, qui s’élèvent à 42 muids, s’appellent les « Revenus des Miches ». Ils sont distribués indistinctement (peut-être par abus !) à tous les habitants. Cette distribution de miches se fait pendant le Carême. Le curé lui-même y participe (pour cela, il reçoit 3 muids), mais par contre, il doit chanter, chaque vendredi de Carême, une grand-messe de requiem pour les défunts pauvres; Sur les revenus des Miches, on paie 4 setiers au marguillier pour les anniversaires de Carême, 6 setiers à l’église et 4 aux sonneurs. Le registre des Miches contribue également au paiement du prêtre qui doit dire la première messe les dimanches et les jours de fête (de 6 à 10 muids). Annuellement, l’instituteur reçoit 8 muids pour son salaire, ainsi que pour le chauffage des enfants en hiver, et le loyer de la maison servant d’école et de grenier. Le registre des Miches rétribue également l’habitant du village, dit « gardien » ou « herbier », qui conduit tous les porcs (élevés par chaque habitant du village) à la pâture sur les bois communaux. Pour cela, il reçoit 2 muids par an. Enfin, le mambour chargé de distribuer les secours et de faire les comptes (ordinairement le curé ou le prêtre prémissaire) reçoit comme salaire 8 muids chaque année.

L’abbé d’Eynatten ne peut se marier (Thys – Vatican)

Le 12 décembre 1705, l’abbé D’EYNATTEN Charles, qui s’est vu refuser l’autorisation de se marier par le Vatican (il aurait voulu avoir descendance car il est le dernier du nom) engage la terre et la Seigneurie de Thys à VANDERHEYDEN A BLISIA Lambert, chanoine de la Cathédrale, contre une rente de 2.564 florins 7 patars 1 liard brabant et 18 sous.

Une rente sur la ferme devant le pont (Hemricourt)

Le 13 janvier 1630, MOËS Bauduin, par un acte passé devant le notaire LANTIN Jean, constitue une rente de 111 florins 5 patars sur la ferme dite « Devant le Pont », à Hemricourt.

La production agricole à Hemricourt

En 1680, un rapport de la Cour de Justice de Hemricourt constate que:

  • Un bonnier de durs grains produit 200 gerbes (4 gerbes forment 1 setier. Un bonnier peut donc produire 1.500 litres de durs grains, ce qui représente un poids moyen de 1.125 kilos).
  • Un bonnier d’avoine produit 120 gerbes (2 gerbes forment 1 setier ?. Un bonnier peut donc produire 1.800 litres d’avoine, ce qui représente un poids moyen de 1.350 kilos).

Un setier de froment vaut 8 florins brabant; un setier d’avoine vaut 35 patars.

A Remicourt, un bonnier de terre se vend 800 florins.

La Confrérie des Archers veut acheter un nouveau drapeau (Waremme)

En avril 1733, une prébende de dix patars est demandée à chaque membre de la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme, pour financer l’achat d’un nouveau drapeau.

La Confrérie des Archers répare le toit de son local (Waremme)

En 1659, la Confrérie Saint-Sébastien des Archers de Waremme rembourse sept florins dix patars à JOSSAR Henri, pour la fourniture des ardoises nécessaires à la réfection du toit de « la Chambre ».