Marie de Jeneffe épouse de Mondersdorp Gerlach, en secondes noces (Waremme)

Après 1342, (Date ?) Sous la pression de sa grand-mère, Dame DOXHEN, la jeune châtelaine de Waremme, DE JENEFFE Marie, épouse en secondes noces, le beau et courageux DE MONDERSDORP Gerlach Auger, Chevalier de Montjardin, dont on dit qu’il a l’esprit très éveillé.

DE MONDERSDORP Gerlach Auger, Chevalier de Montjardin, et DE JENEFFE Marie n’auront qu’un seul fils, DE MONDERSDORP Bauduin qui, après de nombreux avatars, parvient à réunir la Seigneurie de Jehain aux autres patrimoines légués par son père.

Libert Butor de Jeneffe hérite de la châtellenie de Waremme

En (?), le fils de DE JENEFFE Bauduin Ier, dit « Le Vieux », DE JENEFFE Libert Butor, hérite du seigneuriage de Jeneffe et de la châtellenie de Waremme. (A la suite du mariage de sa fille unique, la Seigneurie de Jeneffe quittera le patrimoine de sa famille).

Création et revenus des églises

Un capitulaire de 818 exige, pour l’érection d’une paroisse, la possession d’un manse (lot de terres) de 12 à 15 bonniers : c’est le patrimoine qu’il faudra rentabiliser, en valoir direct, afin de faire vivre communauté, paroisse et curé. Cette dot peut venir de l’Evêque, d’une abbaye, du Seigneur du lieu ou de la communauté. De ce chef, le donateur détient le droit de patronage de l’église et celui de lever la dîme des fruits de la terre.

En outre, les églises vivront de la dîme et des oblations des fidèles (écot versé à l’occasion des mariages, des décès, …). La viabilité d’une paroisse dépend donc de « fruits », de « rentes » et de « revenus ».

Le service militaire est rendu obligatoire en Gaule Belgique

Le 14 août 99, le service militaire est rendu obligatoire en Gaule Belgique. Il s’agit d’une mesure aussi impopulaire que la levée des impôts. Ces « miliciens » viennent servir Rome dans des troupes que l’on appelle « auxiliaires » et qui constituent habituellement le gros des cohortes d’infanterie et les ailes des corps de cavalerie.

Pour ces soldats, qui vont guerroyer une bonne partie de leur vie, le pouvoir romain sait souvent se montrer généreux. Outre les honneurs qui reviennent normalement à tout vétéran, ces soldats peuvent espérer accéder à la citoyenneté romaine, qui sera transmissible à leurs enfants. De plus, tout soldat à la retraite, lorsque ses états de service sont reconnus, reçoit de l’administration romaine un lot de terrains qu’il peut mettre en culture et peut-être transformer en un riche patrimoine pour ses descendants.