Le 18 décembre 1847, il est créé un service de patrouilles à Crisnée, chargées de veiller à la sécurité des personnes et des biens pendant la saison d’hiver. Tous les hommes valides de 20 à 60 ans devront y participer, selon le nombre de postes prévus, l’heure et l’itinéraire prescrits.
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Accrochage à Hollogne-sur-Geer
Le 5 septembre 1944, à Hollogne-sur-Geer, une patrouille de Résistants du « Groupe Otarie » arrive à temps pour empêcher un peloton cycliste allemand de faire sauter les ponts sur le Geer, car l’avant-garde américaine doit franchir le cours d’eau à cet endroit. Après quelques échanges de tirs, les Allemands se replient sans avoir eu le temps d’exécuter leur mission.
Sabotage entre Remicourt et Bleret
La nuit du 9 au 10 mai 1944, une équipe de saboteurs du Groupe « Zoro », emmenée par LINCHET Henri, dit « Alexandre », opère sur la ligne de chemin de fer Liège – Bruxelles, entre Remicourt et Bleret. FRANKINET Laurent, dit « Pierrot », grimpe sur un poteau électrique pour en sectionner les fils. Ils sont surpris par une patrouille allemande. Une fusillade nourrie éclate.
Les « Collabos » sont arrêtés (Waremme)
Le 7 septembre 1944, des Résistants patrouillent dans Waremme et arrêtent ceux que la rumeur publique qualifie de traitres ou de collaborateurs.
Ils sont conduits, sans ménagement, à l’Hôtel de Ville. Ils gravissent les marches du perron sous les huées d’une foule nombreuses et sont enfermés dans les sous-sols de l’immeuble.
Des Waffen SS à Waremme
Le 30 juillet 1944, une unité de la Waffen SS établit son PC dans les locaux de l’Ecole Moyenne de Waremme et multiplie les patrouilles dans la ville.
Mort de Richard Orban (Viemme)
Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, un transport d’armes est effectué par la Résistance, de Viemme vers le quartier général de Les Waleffes. En traversant la grand-route « Huy – Waremme », le convoi est intercepté par une patrouille allemande. Une fusillade éclate. Un soldat allemand est tué et un autre blessé. Dans les rangs de la Résistance, ORBAN Richard, dit « Omer », de Berloz, lieutenant à la 423ème Compagnie de la Résistance Hesbignonne, est touché par une balle en pleine tête. Il est âgé de 45 ans et père de 2 enfants. Il est la première victime du Groupe « Otarie », le jour du Débarquement.
Dans l’autre camp, UNFRIED Paul, blessé, est emmené à la clinique de Huy.
Une croix (stèle ?) sera plantée sur le talus de la route Huy – Waremme, entre Aineffe et Viemme, pour rappeler ce tragique évènement.
Violent accrochage à Lamine
Le 16 juin 1944, deux Résistants du « Groupe Zoro », NAFTALI Alter, dit « Bob II », (de confession juive) et LONGREE Georges, dit « André », se rendent à Fize à vélo pour y récupérer une moto et des armes. A leur retour, ils sont interpellés par une patrouille de trois feldgendarmes de Waremme, pour un banal contrôle d’identité, dans la campagne de Momale, près de la Tombe de Hodeige. Constatant qu’ils sont armés, les Allemands leur passent les menottes et les emmènent « manu militari », vers le poste d’observation aérien allemands, installé au Moulin de Pousset.
Ayant appris cette arrestation, vers 15h20, le chef du groupe « Zoro » de Lamine, ROBYNS Zénon, dit « Ric », et ses compagnons, dont MOËS Julien, KAEPEN Alphonse, décident de libérer les deux hommes, sans attendre les ordres de DERWA Arthur. Ils se postent sur la motte castrale près de l’église de Lamine et derrière le mur d’enceinte du cimetière, pour intercepter les Allemands.
Ayant également été avertis, quelques Résistants du Groupe « Zoro » de Hodeige:
- LEONARD Georges, dit « Le Vieux Georges »
- FRANKINET Laurent, dit « Pierrot »
- LITTLE Henry, dit « Jim »
- DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy »
- …
se postent en embuscade derrière la haie de la prairie, située en face de la ferme VANDENSAVEL à Lamine, à une encablure des Résistants de Lamine, cachés près de l’église et du cimetière.
Ces deux groupes veulent intercepter les Allemands qui retiennent prisonniers deux des leurs . Chacun des groupes ignore la présence de l’autre.
A l’arrivée de la patrouille allemande, DOSSERAY Sébastien, dit « Freddy », (qui parle Allemand), se redresse de derrière la haie, pour parlementer. Il est immédiatement abattu d’une rafale de mitraillette. Une fusillade nourrie éclate. LITTLE Henry, dit « Jim », est blessé d’une balle au mollet.
A cette attaque, les Allemands se réfugient, avec leurs prisonniers, dans la cour de la ferme VANDENSAVEL.
DERWA Arthur arrive sur les lieux et positionne son groupe entre la chapelle Saint-Bernard et le presbytère de Lamine.
Les Résistants tentent d’encercler la ferme. Le combat fait rage.
Un des feldgendarmes parvient à s’échapper et à rejoindre le poste de guet aérien du Luftnachrichten Régiment 223, installé au moulin de Pousset. Les guetteurs appellent immédiatement, par radio, leur base de Saint-Trond – Brustem. Des troupes sont envoyées. Des véhicules de ce Régiment passent à Waremme, pour prendre les hommes de UNFRIED Paul.
Ces renforts arrivent de Waremme à Lamine, par Pousset. Ils prennent à revers les Résistants qui encerclent la ferme. A ce moment, une soixantaine de Résistants font face à plus de 200 Allemands.
Un combat au corps à corps s’engage dans le cimetière. ROBYNS Zénon est gravement blessé. CHESTOPALOV Anatoli se réfugie dans l’église et préfère se donner la mort avec sa dernière balle. D’autres Résistants y perdent la vie:
- DEHASQUE Jules, dit « Gangster », natif de Saint-Nicolas
- BEAUPAIN Albert, natif de Stavelot
- BELLEVILLE Jules, natf d’Anthisnes
STUPAKOV Pierre et (?), dit « le Vieux Georges », mettent un fusil-mitrailleur en batterie et arrosent les Allemands, qui tentent d’encercler les Résistants. Ils parviennent à les maintenir à distance.
Les combats durent jusqu’en fin de journée. Vers 17 heures, DERWA Arthur donne l’ordre de se replier vers Momalle et Fize-le-Marsal. Ce combat a entraîné de lourdes pertes de part et d’autre: DERWA Arthur, dit « Zoro », a perdu 6 de ses meilleurs soldats et plusieurs autres sont blessés; les pertes allemandes sont plus lourdes encore, 17 tués et une vingtaine de blessés. Les deux prisonniers n’ont pas été libérés.
René Craninx, garde rural (Waremme – Bettincourt)
En 1943, CRANINX René de Bettincourt est garde rural à Waremme. Il s’assure que les habitants, qui ont été réquisitionnés pour effectuer des patrouilles nocturnes dans les cultures pour décourager les glaneurs clandestins, remplissent bien leur tâche.
Cette activité déplait fortement à la population. A la Libération, il sera poursuivi pour collaboration avec l’ennemi.
La patrouille de Longchamps (Waremme)
Le 29 novembre 1845, une patrouille est organisée à Longchamps par DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond et DEWONCK Jean-Lambert.
Elle est composée de 20 chefs volontaires, servant deux à deux, et de 20 ouvriers indigents célibataires, soldés à 50 centimes. On leur donnera en outre 3 verres de genièvre par nuit. L’ancienne maison de GHAYE Michel sert de corps de garde.
Des Allemands au pont du Geer (Waremme)
Le 14 août 1914, une patrouille allemande s’installe au pont du Geer à waremme et réquisitionne de l’avoine.