On ne peut dire du mal du Prince-Evêque (Liège)

Le 26 février 1685, un édit du Prince-Evêque de Liège, DE BAVIERE Maximilien-Henri, défend à tous les bourgeois et autres, de mal parler de son Altesse, de ses ministres, officiers et magistrats, en se servant de propos injurieux, séditieux ou plein de mépris. Les cabaretiers et autres qui auront entendu de tels discours sans en faire rapport au grand Mayeur ou à ses lieutenants, seront considérés comme complice et châtiés de la même peine que les auteurs desdits propos.

Mort de Jean Joannes (Darion)

En 1834, JOANNES Jean, dit « Le Solitaire », décède à Darion.

Il a combattu dans les armées napoléoniennes. A son retour au village, il a tué sa fiancée qu’il croyait lui avoir été infidèle. Il s’est enfui dans « Les Grignas », un endroit marécageux du Brouck de Darion, où pousse une végétation touffue que surmonte un épais taillis. Cet endroit, peu sûr, jouit d’une sorte de « droit d’asile ». Il y a trouvé refuge et y a vécu caché, solitaire, y purgeant, en quelque sorte, une peine pour son crime.

A sa mort, il a légué ses biens à la Fabrique d’Eglise de Darion: 10 verges grandes de terres (soit 43 a 58 ca).

La chapelle du Crucifix sera érigée pour perpétuer son souvenir.

Le moulin banal de Remicourt

En 1756, il est défendu aux paysans de Remicourt de faire moudre leurs grains ailleurs qu’au moulin banal du Seigneur du village, sous peine de 10 florins d’or.

Guy Coëme est réhabilité (Waremme – Liège – Belgique)

guy coëme

guy coëme

Le 2 juin 2006, le Parquet de la Cour d’Appel de Liège signifie à COËME Guy sa réhabilitation. Celle-ci permet à un condamné, ayant purgé sa peine et subi un temps d’épreuve, de retrouver un casier judiciaire vierge.

COEME Guy récupère donc l’intégralité de ses droits civils et politiques.