Le 24 mai 1925, les sœurs THENAERS Jacqueline et THENAERS Eugénie font leur communion solennelle au Pensionnat des Filles de la Croix à Waremme.
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Georgette Vanbinst, écolière (Waremme)
En 1924, VANBINST Georgette est inscrite en 6ème primaire, au Pensionnat des Filles de la Croix à Waremme.
Mariette Dethioux à l’honneur (Waremme)
En février 1921, DETHIOUX Mariette (Marcelle ?) obtient une « Carte d’Honneur » au Pensionnat des Filles de la Croix à Waremme. Elle fréquente la 7ème année d’étude.
- Conduite: 20/20
- Silence: 19/20
- Application: 19/20
- Ordre et exactitude: 20/20
- Maintien et politesse: 20/20
La directrice est Madame PETRONILLE.
L’enseignement à Waremme
En 1970, les différents établissements scolaires de Waremme sont:
- Le Collège Saint-Louis, installé au n° 25 de l’avenue Reine Astrid et à l’avenue du Prince Régent.
- L’Athénée Royal, installé à la rue Gustave Renier, propose un cycle primaire et des Humanités complètes; 6 sections au degré supérieur, à l’enseignement mixte: latin – grec / latin – mathématiques / latin – sciences / moderne – scientifique A / moderne – scientifique B / économique. Le pensionnat pour jeunes gens est situé au n° 10 de la rue du Baloir.
- L’Ecole Communale de Longchamps, installée au n° 1 de l’avenue du Prince Régent.
- L’Ecole Moyenne de l’Etat pour jeunes filles, installée rue Charles Lejeune et rue du Fond-d’or, propose une section gardienne, une section primaire complète, une section moderne (cycle inférieur: 3 ans), une section ancienne (cycle inférieur: 3 ans, latin – grec et latin – mathématiques), une section commerciale (y compris la 4ème année), une section technique C1 (4 ans). Le pensionnat pour jeunes filles est situé rue Hubert Stiernet (rue Visigath n° 2 ?).
- L’Académie de musique, installée rue Charles Lejeune.
- L’Institut Saint-Laurent, installé au n° 6 de la rue du Casino.
- L’institut des Filles de la Croix, installé au n° 41 de la rue Joseph Wauters.
- L’Institut Provincial d’Enseignement Technique et Agricole, installé au n° 123 de la rue de Huy, propose en cours de jour: agriculture / mécanique agricole / mécanique / machines-outils / électricité / électromécanique / construction / agronomie / agriculture tropicale et subtropicale / chimie / industries agricoles et alimentaires. En cours du soir, il propose: soudure / mécanique / abattage / électricité.
- L’Ecole Technique du Soir de l’Etat, donne ses cours dans les locaux de l’Athénée Royal. Elle propose les sections: langues modernes / électromécanique / comptabilité / secrétariat / sténo-dactylographie.
- L’Institut Provincial d’Enseignement Ménager Agricole, installé au n° 35 de la rue de Selys-Longchamps, propose un enseignement technique secondaire inférieur, un enseignement technique secondaire supérieur, une spécialisation commerce / technique sociale, un enseignement professionnel secondaire inférieur: ménager agricole / assistance familiale et sanitaire / puériculture. Des cours du soir professionnels secondaires inférieurs: couture familiale / cuisine et pâtisserie familiale.
Le pensionnat de l’Institut Notre-Dame des Filles de la Croix (Waremme)
En 1948, Une journée au pensionnat de l’Institut Notre-Dame des Filles de la Croix.
6h30 : Lever au son de la sonnette. Ablutions à l’eau froide dans sa chambrette. Les pensionnaires disposent d’un bassin, d’un broc à eau et d’un vase de nuit rangé dans la table de nuit. Le cérémonial de la vidange des eaux est également rythmé par la sonnette. Les chambrettes sont séparées par des cloisons de bois et fermées par des tentures. Interdiction de se passer quelque chose par-dessus les cloisons. Les curieuses qui sont tentées de regarder chez la voisine, en grimpant sur le lit sont passibles d’une « carte rouge » et d’une retenue. A la troisième carte rouge, c’est le renvoi assuré.
7h00 : Messe quotidienne obligatoire. Chaque pensionnaire doit occuper la place qui lui a été imposée. Les jeunes filles se présentent sur deux files dans l’allée du milieu. Au premier signal, elles font la génuflexion ; au second elles entrent dans les bancs. La même discipline est imposée à la sortie : signal – sortie des bancs ; signal – génuflexion; signal – demi-tour ; signal – sortie sur deux files. Au passage, elles doivent saluer la Mère Supérieure et toute la communauté religieuse qui occupent les rangées du fond de la chapelle.
7h30 : Déjeuner, après un passage silencieux au vestiaire pour y déposer le manteau bleu, le béret et le missel. Le vestiaire est situé au fond de la salle des fêtes, derrière les portes qui s’ouvrent en accordéon. On les replie pour les séances de fête. Ce procédé permet l’installation d’une haute estrade, qui devient alors scène de théâtre. Au réfectoire, l’entrée se fait en rangs. Après la prière, la sonnette dicte aux pensionnaires de s’asseoir, puis de déjeuner en silence. Certains dimanches, il est cependant permis aux jeunes filles de parler pendant le repas.
8h00 : Récréation dans la cour des internes. Pendant les récréations de dix heures et de midi, les externes n’ont jamais accès à la cour des internes.
8h30 : Classe.
12h00 : Dîner, puis récréation.
13h30 : Classe.
16h00 : Goûter, suivi d’une récréation.
De 16h30 à 18h30 : Etude.
18h30 : Complies.
19h00 Souper, puis récréation.
20h00 : Coucher, avec obligation de passer aux toilettes avant de se mettre au lit. Les toilettes sont situées au fond de la cour des internes.
La Mère Supérieure, les Directrices, les Sous-Directrices et les autres religieuses se promènent dans le jardin pendant la pause de midi ou après 16h00. Les pensionnaires s’immobilisent alors dans la cour et, conformément à ce qui leur a été enseigné, se baissent en une grande révérence respectueuse, au fur et à mesure que la trentaine de religieuses progressent le long du mur longeant la cour.
Le jardin est arboré, fleuri, impeccable. Il y a plusieurs potales, des chapelles, des gloriettes, une grotte de Lourdes, et même un bosquet (à l’emplacement de l’actuelle école primaire). La ferme de Sœur JOSEE, avec ses vaches, cochons et poules tente énormément les pensionnaires. Le superbe potager produit tous les légumes nécessaires aux repas des religieuses et des pensionnaires. Interdit aux pensionnaires, le jardin ne leur est accessible que pour la procession de la Fête-Dieu. A cette occasion, on dresse au moins quatre reposoirs pour le Saint-Sacrement. La cérémonie se déroule en grande pompe et pourtant, il n’y a aucun « étranger ».
Un dimanche au pensionnat.
7h00 : Messe. 10h00 : Grand-messe chantée. 15h00 : Vêpres. 18h30 : Complies.
Quand le temps le permet, les jeunes filles partent en promenade, en rangs serrés, trois par trois, une religieuse devant, une religieuse derrière. Elles marchent d’un bon pas. Elles ne peuvent adresser la parole à une éventuelle connaissance rencontrée en chemin. Parfois, elles croisent les rangs des collégiens de Saint-Louis.
Présence masculine.
Certains jours après quatre heures, les pensionnaires ont des cours de gymnastique, donnés par Monsieur RONGVEAUX J. C’est la joie. Comme il n’y a pas de gymnase, ces cours sont donnés dans une salle. Comme Monsieur RONGVEAUX J. est un homme, la surveillance d’une religieuse s’impose. Par ailleurs, une religieuse assiste aussi aux cours de religion, donnés par un prêtre.
L’hygiène au pensionnat.
Une fois par semaine, les jeunes filles ont accès à la salle de bains, toujours suivant un cérémonial établi. On ne dépasse pas telle quantité d’eau ; on ne peut fermer la porte à clé, mais on doit s’asseoir le dos à la porte, afin de ne pas s’exposer nue aux regards de la surveillante qui pourrait entrer dans la salle de bain. On recommande même aux pensionnaires de ne pas se regarder en se lavant. Chaque semaine, il y a des séances de vérification des poux …
L’Institut des Filles de la Croix à Waremme
Durant la Première Guerre Mondiale, les élèves qui fréquentent la classe de 5ème primaire du Pensionnat de l’Institut des Filles de la Croix à Waremme sont :
- CALLUT Eugénie
- CHAUDIERE Hélène
- DEGENEFFE Julia
- FRAIPONT Louise
- GOFFIN Hélène
- GOVAERTS Simone
- HEBETTE Germaine
- MARCHOUL
- MATERNE
- MATERNE Julia
- NEUTELERS Eugénie
- PEXTERS Maria
L’institutrice est BRAINE Joséphine.
Fondation de l’Institut des Filles de la Croix à Waremme
Le 5 novembre 1866, après le départ des dames de la Sainte-Union, qui avaient jusque-là dirigé un pensionnat pour jeunes filles à Waremme, quatre religieuses de la jeune congrégation des Filles de la Croix, s’installent dans une modeste maison située à l’angle de l’actuelle rue du Baloir et de la rue Joseph Wauters (appelée alors rue de Huy), sur des terrains de la famille VLIEGEN. (Ce sera le noyau bâti aboutissant au futur Institut Notre-Dame). Elles vont se consacrer à l’instruction et à la formation des jeunes filles.
Les religieuses installent leur couvent dans un local dont on vient à peine d’achever la restauration. Le rez-de-chaussée et le premier étage servent de classes. Le deuxième étage est occupé par les dortoirs. Une chapelle provisoire est aménagée à côté de la cellule des sœurs. Cet Institut sera doté d’un pensionnat.
L’enseignement réservé aux demoiselles vise essentiellement à leur donner une solide éducation religieuses et des connaissances pratiques, bien plus qu’une formation générale.
En 1873, une spacieuse chapelle néo-gothique sera édifiée sur un terrain adjacent au Pensionnat des Filles de la Croix. Les murs de briques sont scandés par des pilastres en tuffeau et soulignés d’une frise d’arceaux sous la corniche.
La même année, la maison destinée au pensionnat sera construite. On y transfèrera alors la chapelle dans la partie supérieure, les dortoirs au deuxième étage, les classes au premier étage et au rez-de-chaussée.
Marie Berger, institutrice (Waremme)
En 1951, BERGER Marie est institutrice au Pensionnat de l’Institut des Filles de la Croix à Waremme.
Les pensionnaires des Filles de la Croix (Waremme)
A partir de 1950, les pensionnaires de l’Institut Notre-Dame du Sacré-Cœur des Filles de la Croix à Waremme rentrent chez elles tous les quinze jours.
Des petites liégeoises hébergées à waremme
Le 31 juillet 1942, 35 fillettes et 3 monitrices de la région liégeoise, arrivent à Waremme pendant la soirée. Elles sont hébergées au pensionnat de l’Institut des Filles de la Croix. Des Waremmiens vont chercher leur ravitaillement chez les fermiers des environs.