Vente de la Maison Communale (Borlez)

En 1974, l’ancienne Maison Communale de Borlez, qui a perdu son affectation suite à la fusion des communes, est revendue à un particulier.

La Maison Communale de Borlez

En 1970, la Maison Communale de Borlez perd sa destination, suite à la fusion des communes.

Mort d’Anatoli Chestopalov (Lamine – Ukraine)

anatoli chestopalov

anatoli chestopalov

Le 16 juin 1944, CHESTOPALOL Joseph-Anatoli, dit « André », Résistant du Groupe « Zoro », est tué à Lamine, à l’âge de 32 ans. Il était natif de Dniepropetrovsk, en Ukraine.

Il était mince et grand. Il avait les cheveux ondulés. Il avait des dents en métal, suite à la perte des siennes lorsqu’il a reçu une balle perdue. Il a été garde du corps de DERWA Arthur.

anatoli chestopalov

anatoli chestopalov

Les élections législatives (Waremme – Huy – Belgique)

A l’issue des élections législatives du 20 novembre 1921, les résultats sont les suivants dans la circonscription électorale de Huy-Waremme:

  • Catholiques: 29,67 % des voix
  • Libéraux: 22,52%
  • Socialistes: 47,81%

les Socialistes du Parti Ouvrier Belge perdent un siège dans l’arrondissement électoral de Huy-Waremme.

Les peines de Daniel François et d’Alain Michelet sont définitives (Waremme)

Le 9 décembre 2015, la Cour de Cassation rejette les pourvois introduits par le Chef de la Zone de Police de Hesbaye, FRANCOIS Daniel, et par son adjoint, MICHELET Alain, contre la condamnation qu’ils ont encourue dans le cadre de l’affaire de suicide de leur subordonnée, la policière KOCH Sandra.

 

RAPPEL DES FAITS

Le 11 novembre 2011, la policière de Waremme KOCH Sandra, récemment mutée à Crisnée, se rend dans les bois de Stoumont en voiture, avec ses enfants Emilie (17 mois) et Bastien (4 ans). Elle prépare un petit « bûcher », s’asperge, ainsi que ses enfants, d’alcool et y met le feu. Ils sont gravement brûlés, mais ne décèdent pas. Elle s’empare alors d’un couteau, tue sa fille et inflige de profondes blessures à son fils (qui conservera toute sa vie d’importantes séquelles). Elle appelle alors les secours. Elle explique avoir été la victime de harcèlement de la part de ses supérieurs hiérarchiques. On la retrouvera pendue dans sa cellule le 6 décembre 2012.

Le Tribunal Correctionnel de Liège, statuant en première instance, a condamné FRANCOIS Daniel à 12 mois de prison avec sursis, et MICHELET Alain à 10 mois également avec sursis, pour harcèlement au travail et traitement inhumain et dégradant.

Ce jugement a été confirmé par la Cour d’appel de Liège, qui a ajouté que c’est ce harcèlement moral, ce traitement inhumain et dégradant, qui ont involontairement poussé KOCH Sandra à blesser gravement son fils, à tuer sa fille et à se suicider. Pour les juges d’Appel, c’est bien le comportement malveillant des deux commissaires qui est à l’origine du drame. Les juges ont précisé que les deux policiers ont créé un climat hostile qui a plongé leur subalterne dans un état psychologique fragile. Les magistrats ont considéré que ces deux supérieurs hiérarchiques auraient du prévoir que cet état psychologique pouvait entraîner des conséquences tragiques.

Si la peine de prison avec sursis a été maintenue par la Cour d’Appel, l’élargissement de la responsabilité des deux hommes a amené la Cour à les condamner, en sus, à payer des dommages et intérêts provisionnels de 75.000 euros à la famille. Cette somme servira, notamment, à payer les frais très lourds du traitement du fils de KOCH Sandra.

Cette sanction est maintenant définitive.

 

MAIS DANIEL FRANCOIS N’EN A PAS TERMINE

Entre l’arrêt de la Cour d’Appel et la décision de la Cour de Cassation, MICHELET Alain a pris sa retraite, échappant ainsi aux sanctions administratives qui n’auraient pas manqué de s’abattre sur lui, à l’issue du rejet du pourvoi par la Cour de Cassation. Par contre, FRANCOIS Daniel (plus jeune), en arrêt maladie, depuis la condamnation en première instance (!), est dans l’attente des sanctions qui devraient découler de la procédure disciplinaire lancée contre lui par le Ministre de l’Intérieur (procédure gelée dans l’attente de la décision de la Cour de Cassation).

Les sanctions possibles sont (de la plus légère à la plus lourde):

  • l’avertissement,
  • le blâme,
  • la retenue de traitement,
  • la suspension par mesure disciplinaire (de maximum trois mois),
  • la rétrogradation dans l’échelle de traitement,
  • la démission d’office,
  • la révocation (celle-ci fait perdre à l’intéressé sa qualité de membre du personnel, entraînant de lourdes conséquences au niveau de la pension).

 

 

La bataille de Brusthem

Le 28 octobre 1467, les Liégeois essuient une sanglante défaite dans les plaines de Brusthem, contre les troupes de CHARLES LE TEMERAIRE.

charles le téméraire

charles le téméraire

Malgré la reddition totale des Liégeois face aux Bourguignons, à Oleye en 1466, des combats vont éclater de temps à autres, pour aboutir à cette bataille de Brusthem et à la victoire des Bourguignons. La ville de Liège sera mise à sac. Les Bonnes Villes de la Principauté vont perdre leurs privilèges seront contraintes de livrer leurs emblèmes, leurs attributs et perrons;

Waremme perd sa qualité de ville

Le 30 mai 1825, lors de l’organisation des Etats provinciaux, Waremme est classée dans l’ordre des campagnes. Les habitants en sont très mécontents et s’adressent aux Etats provinciaux pour que leur localité soit rangée au nombre des villes du pays. Cette requête n’est cependant suivie d’aucun effet.

Certains Waremmiens ont tout perdu dans l’incendie

Le 23 octobre 1756, DEJENEFFE Louis écrit à la Cour de Justice de Waremme pour signaler qu’il a perdu une maison, une grange, une écurie et un moulin à huile, dans l’incendie qui s’est produit dans la ville. Il ajoute : « Les Messieurs du dit Warême refusent de me donner 35 écus hors de la somme que vos très nobles Seigneurs ont daigné assigner et accorder par charité à la ville de Warême pour être distribuée aux habitants qui ont eu le malheur d’être brûlés. » Il demande pitié et qu’on ordonne aux Messieurs qui distribuent cet argent, de lui en accorder une partie.

La révolte gronde dans la Principauté de Liège

jean de bavière prince-évêque de liège

jean de bavière prince-évêque de liège

En 1408, les Liégeois se révoltent contre leur prince DE BAVIERE Jean et vont mettre le siège devant Maestricht où il s’est réfugié. Jean fait alors appel au duc de Bourgogne et au comte du Hainaut, qui sont de sa famille. Ils acceptent de le secourir et marchent sur la Principauté par des chemins différents. Le duc de Bourgogne, JEAN SANS PEUR, part de Florennes et suit la chaussée romaine, dite « Chaussée Brunehaut ». Il passe près de Waremme en ravageant le pays.

Lors de la défaite liégeoise à la bataille d’Othée, DE MONTJARDIN Bauduin, pour sauver sa vie, se rend au Duc de Bourgogne et est emmené hors du champ de bataille. Les Bonnes Villes Liégeoises, dont Waremme, perdent tous leurs privilèges et sont condamnées à livrer toutes les chartes et documents qui en constatent l’existence. L’empereur Sigismond ne rétablira l’ancien état de choses qu’en 1415.

jean sans peur

jean sans peur