Jean Gielen, pharmacien (Waremme)

En 1954, la pharmacie de GIELEN Jean est installée au n° 1 de la Place du Roi Albert 1er, à Waremme.

Il délivre gratuitement aux mutuellistes les montures et verres de lunettes suivant les prescriptions médicales.

Il vend également:

  • des ceintures
  • des bandages
  • des bas à varices

Les pharmaciens de la région de Waremme

En 1954, les pharmaciens de la région de Waremme sont:

  • BEGUIN V., à Celles
  • BLAIRVACQ Jean, rue Joseph Wauters, à Waremme
  • BOELEN Edgard, avenue Reine Astrid, à Waremme
  • DE GOEY P., à Hollogne-sur-Geer
  • GASPARD Emile, à Berloz
  • GIELEN Jean, place du Roi Alberts 1er, à Waremme
  • HALLET L., à Thisnes
  • HANSON J., à Lens-Saint-Remy
  • JACOB, rue Joseph Wauters, à Waremme
  • LANGE M., à Remicourt
  • ROBERT Paul (Pharmacie du Peuple), rue Joseph Wauters, à Waremme

Le pharmacien Gielen fuit Waremme

Le 11 mai 1940, le pharmacien de Waremme, GIELEN Jean, fuit la ville en voiture pour gagner la France. Il fait arrêt chez son frère, le fermier GIELEN Alphonse, rue des Quatre Fermes à Bettincourt.

Alphonse Gielen, fermier (Bettincourt)

En janvier 1940, GIELEN Alphonse est à la tête d’une petite exploitation agricole, rue des Quatre Fermes, à Bettincourt. Il est le frère du pharmacien de Waremme, GIELEN Jean.

Eugène Gielen, assistant pharmacien (Waremme – Bettincourt)

En mai 1940, le jeune GIELEN Eugène est employé chez son oncle, le pharmacien GIELEN Jean, à l’angle de la rue Joseph Wauters et de la rue Zénobe Gramme à Waremme. Il prépare les ordonnances, après la fermeture de l’officine.

Ses parents habitent et exploitent une ferme à Bettincourt.

Le Résistants occupent les points stratégiques (Waremme)

Le 7 septembre 1944, vers 14 heures, une petite troupe de Résistants du Groupe « Otarie », commandée par NELIS Gaston, investit Waremme et occupe des points stratégiques:

  • LEJEUNE René et SAUWENS André s’installent dans les ruines du coin de la rue Gustave Renier, pour surveiller le carrefour du Centre.
  • THOMAS Jean-Baptiste, BOURS Jean, HERCKENS Jules et MISSOTTEN Hubert prennent position dans la pharmacie « GIELEN », de l’autre côté de ce carrefour.
  • MOUREAU Edmond et GODBILLE Maurice pénètrent dans l’Hôtel de Ville.
  • NELIS Gaston, dit « Joseph », et PAPY Justin s’introduisent dans la gare.

Une troisième explosion. Le centre est touché (Waremme)

Le 28 août 1944, à 18h15, une bombe percute le sol face à la Pharmacie « Gielen », à l’angle de la rue Zénobe Gramme et de la rue Joseph Wauters. Etant équipée d’un détonateur à retardement d’une dizaine de secondes, elle n’explose pas immédiatement. Elle rebondit le long de la rue Joseph Wauters, puis commence à tourbillonner au milieu de la chaussée. Elle glisse vers le trottoir, entre le Café « Aux Sports » et la Banque de Bruxelles.  Elle explose …

MARCEL Mottard, qui était dans la rue, est projeté dans la vitrine de l’ébéniste « LALLEMAND ». BERGER Léon, qui était sur la Place Albert 1er, est soulevé de terre et projeté la tête la première contre le soubassement en pierre du Monument aux Morts de 1914 – 1918. CLOOTS Gustave est soulevé de terre et retombe lourdement sur une bordure de trottoir. Le Café « Aux Sports » est dévasté.

Albert Snepers, aide-pharmacien (Waremme)

En août 1944, SNEPERS Albert travaille à la Pharmacie « GIELEN », à l’angle de la rue Joseph Wauters et de la rue Zénobe Gramme, à Waremme.

La mercerie « Lekeux (Waremme)

En juin 1944, la mercerie « LEKEUX » est installée rue Joseph Wauters, à Waremme, à côté de la pharmacie « GIELEN ».

Les époux LEKEUX habitent le bâtiment avec leurs deux filles, LEKEUX Josette et LEKEUX Minie.

Jean Gielen, pharmacien (Waremme)

En 1935, le pharmacien GIELEN Jean s’installe à l’angle de la rue Joseph Wauters et de la rue Zénobe Gramme, à Waremme. Cet immeuble appartient aux soeurs DEBRY, qui y ont exploité une droguerie, avec leur frère décédé.

Jugeant les locaux trop grands pour sa pharmacie, GIELEN Jean continue à vendre des pots de peinture, des tapis, des vernis, de l’ammoniaque, …, dans une partie de ceux-ci. Ces locaux communiquent entre eux.