La ferme de l’abbaye reconstruite (Donceel)

Vers 1612 – 1614, le ferme de l’Abbaye Saint-Jacques, à Donceel, est reconstruite après avoir été pillée.

L’abbé de Saint-Jacques à Liège est LAMBRECHT Gilles.

Georges de Looz fouille le Tombe de Noville

En 1875, le Comte DE LOOZ Georges entreprend des fouilles sur le site du Tumulus de Noville. Celui-ci daterait de l’époque des premiers Antonins (fin du 1er siècle, début du 2ème siècle). Il constate qu’il a été pillé. Il relève la trace d’un pieu central.

Création d’une Garde Rurale (Belgique)

Le 19 avril 1941, une Garde Rurale est créée en Belgique par la Corporation Nationale de l’Agriculture et de l’Alimentation (CNAA), pour protéger les récoltes du pillage.

Elle sera présente dans chaque village pour veiller la nuit sur les cultures. Chaque citoyen doit en faire partie, à tour de rôle. C’est le bourgmestre qui a autorité pour les réquisitionner.

La maison et la boutique de la famille Lombart (Waremme – Allemagne)

Le (?) 1940, lorsqu’ils rentrent dans leur maison de la rue Stanislas Fleussu à Waremme, après avoir fui devant l’arrivée des Allemands, les « LOMBART » constatent que leur habitation et leur boutique ont été cambriolées: sucre, café, farine, riz, sel, vêtements, chaussures, vaisselle, …,  tout a disparu.

La cave de Lucie Naveau pillée (Waremme – Allemagne)

Le 12 mai 1940, les Allemands s’introduisent dans la maison de NAVEAU Lucie, rue de la Porte de Liège (qui deviendra plus tard l’avenue Edmond Leburton) et pillent la cave, qui contient des centaines de bouteilles de vin, dont beaucoup de grands crus millésimés.

NAVEAU Lucie a fuit la ville, hier.

Des instructions pour la reprise de Waremme

Le 6 septembre 1944, REYNTENS Louis ordonne à NELIS Gaston, dit « Joseph », de prendre le contrôle de Waremme, avec un groupe de dix hommes et quatre gendarmes.

  • Il devra contrôler les points stratégiques: le carrefour du Centre, la centrale téléphonique, la gare, l’Hôtel de Ville, la gendarmerie.
  • Il devra veiller à rétablir les administrations telles qu’elles fonctionnaient le 10 mai 1940.
  • Il devra contenir tout désordre, spécialement les violences envers les collaborateurs (pour éviter le renouvellement de « l’Affaire Doyen »). Dans la mesure du possible, ceux-ci seront incarcérés à l’Hôtel de Ville, pour les mettre à l’abri des exactions.
  • Il devra prendre les dispositions nécessaires pour éviter le pillage des magasins et des habitations appartenant à ces collaborateurs.

LEBURTON Edmond désigne les hommes mis à la disposition de NELIS Gaston:

  • BOURS Jean
  • GODBILLE Maurice
  • HERCKENS Jules
  • LEJEUNE René
  • MISSOTTEN Hubert
  • MOUREAU Edmond
  • PAPY Justin
  • SAUWENS André
  • THOMAS Jean-Baptiste

Avant l’opération, le groupe va se cacher dans la ferme de DOUCET Jules.

Le commissaire d’arrondissement Purnode (Waremme)

En septembre 1944, Monsieur PURNODE est le commissaire d’arrondissement de Waremme Faisant-fonction.

Il rédige une proclamation qui devra être affichée dans toutes les localités de l’arrondissement, dès que les Alliés seront là.

Cet avis:

  • Informe la population de l’arrivée des Libérateurs
  • Donne des instructions pour éviter les débordements et le pillage des propriétés de ceux qu’on soupçonne de collaboration avec l’ennemi
  • Annonce que les autorités civiles, légalement désignées avant le 10 mai 1940, reprennent leurs fonctions

Des troupes prennent leur quartier d’hiver (Waremme)

Le 20 octobre 1568, les troupes du Prince D’ORANGE NASSAU Guillaume, chef des Calvinistes aux Pays-Bas, viennent prendre leurs quartiers d’hiver à Waremme et dans les villages avoisinants. Peu après leur installation, des soldats pillent la région.

Un train est attaqué (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 (12 ?) mai 1940, à 14 h 30, un train bondé de voyageurs, en provenance de Liège, est attaqué en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher. Quatre « Stuka » surgissent en rase-motte et larguent leurs bombes en direction de la gare et du train. La plupart des engins tombent dans les alentours de la gare, pulvérisant les vitres les maisons du quartier, mais le fourgon de queue et la dernière voiture du train sont touchés de plein fouet.

Il y a beaucoup de victimes. Des dizaines de blessés sont transportés au cabinet du docteur DEFFET Gaston, à proximité de la gare. Des corps s’alignent sur sa pelouse. Le docteur DEFFET reçoit l’aide d’un médecin militaire de passage. A deux, ils prodiguent les premiers soins et organisent le transfert vers les hôpitaux de la région.

Ce qui reste du convoi poursuit sa route vers Waremme, où les blessés graves seront pris en charge.

Les gendarmes de la brigade de Fexhe-le-Haut-Clocher doivent intervenir pour arrêter le pillage des décombres du train et obliger certains villageois à restituer des objets volés.