Un train est attaqué (Waremme – Fexhe-le-Haut-Clocher)

Le 11 (12 ?) mai 1940, à 14 h 30, un train bondé de voyageurs, en provenance de Liège, est attaqué en gare de Fexhe-le-Haut-Clocher. Quatre « Stuka » surgissent en rase-motte et larguent leurs bombes en direction de la gare et du train. La plupart des engins tombent dans les alentours de la gare, pulvérisant les vitres les maisons du quartier, mais le fourgon de queue et la dernière voiture du train sont touchés de plein fouet.

Il y a beaucoup de victimes. Des dizaines de blessés sont transportés au cabinet du docteur DEFFET Gaston, à proximité de la gare. Des corps s’alignent sur sa pelouse. Le docteur DEFFET reçoit l’aide d’un médecin militaire de passage. A deux, ils prodiguent les premiers soins et organisent le transfert vers les hôpitaux de la région.

Ce qui reste du convoi poursuit sa route vers Waremme, où les blessés graves seront pris en charge.

Les gendarmes de la brigade de Fexhe-le-Haut-Clocher doivent intervenir pour arrêter le pillage des décombres du train et obliger certains villageois à restituer des objets volés.

Les « profiteurs » et « collabos » au pilori (Waremme)

Les 23 et 24 novembre 1918, la population de Waremme traque les « collabos » et les « profiteurs », ceux qui sont perçus comme s’étant compromis avec l’ennemi ou ayant bâti leur fortune sur le dos de la population.

Cette justice populaire se déchaîne alors que la gendarmerie ne s’est pas encore réinstallée dans la ville. Des maisons sont pillées et du mobilier détruit. Elle ne fera cependant pas de victime.

10 dossiers seront introduits au tribunal des dommages de guerre pour obtenir des indemnités, dont le dossier « DOYEN »

Les Croates écument la Hesbaye

De février à juin 1636, les Croates installent leur quartier général à Horion puis à Waremme, d’où ils écument Looz, Saint-Trond, Tongres et les villages environnants. La Hesbaye est mise systématiquement au pillage: « … des soldats qui se donnent journellement permission de voler, composer, rançonner, … de prendre et enlever chevaux en très excessif nombre, de tuer ou maltraiter les maîtres qui viennent les réclamer, de piller les églises …, de forcer (violer) femmes et filles, de bouter feux … »

Liège est incendiée

Le 3 novembre 1468, CHARLES LE TEMERAIRE incendie Liège, après l’avoir pillée pendant plusieurs jours.

Fouilles d’un Tumulus à Waremme

En 1942, l’un des deux Tumuli du Bois des Tombes à Waremme, le plus proche de Grand-Axhe, est à nouveau l’objet de fouilles. Les recherches établissent qu’il s’agit bien d’un tombeau. Au milieu et à la base du tertre, une chambre funéraire est découverte, mais elle est vide ! (des traces de fouilles antérieures sont bien visibles – pillage ?). A la base de ce tumulus et sur tout son pourtour se trouvait un petit muret de silex empilés.

 

Le hameau de Longchamps est pillé

Le 8 juillet 1794, un détachement de troupes alliées, qui campe à Saives, vient piller le village de Longchamps.

Les Autrichiens s’emparent de Waremme

Le 22 mars 1793, un détachement de 150 Autrichiens environ arrive à Waremme et s’empare des magasins militaires établis par les troupes Françaises au Couvent des Récollets. Ils pillent ensuite la maison de LAGASSE Walthère-Joseph, qui avait fourni du fourrage aux Républicains.

Les troupes du général Saint-André pillent Waremme

Le 19 octobre 1746, le général SAINT-ANDRE laisse ses troupes dépouiller les granges et les greniers des environs.

Le Maréchal de Saxe se sert de force à Waremme

DE SAXE Maurice, MaréchalLe 6 septembre 1746, les troupes commandées par le maréchal DE SAXE prennent position dans la ville et enlèvent de force chez leurs hôtes ce qui leur est nécessaire.

Quelques jours plus tard, Waremme doit ravitailler un gros détachement qui va conduire le trésor à l’armée assiégeant Namur.