Préparatifs de la bataille de Dammartin

Le 25 (?) août 1325, le châtelain de Waremme, DE DAMMARTIN DE JEHAING DE JENEFFE Guillaume, se prépare à la bataille de Dammartin. Il prend un maximum de précautions pour que les coups ne puissent le transpercer: il se recouvre le corps d’une longue cotte de mailles, renforcée de plaques de fer ceignant tous ses membres, et aptes à parer toutes les percussions les plus violentes des piques, pertuisanes, lances et autres engins pointus analogues. Mais quand il veut enfourcher son fidèle destrier « Moreau de Dave », il doit demander l’aide de deux « solides et rudes gaillards ».

A la remarque qui lui est faite que son poids est nettement exagéré, il répond d’une voix tonitruante: « Or ça, qu’on se taise ! Je vous jure par Dieu et Saint-Georges que s’il a fallu deux piquiers pour me hisser sur Moreau de Dave, il en faudra quatre au moins pour me démonter. A la garde de Dieu et de Saint-Georges ! »

Selon la coutume, des gardes de corps sont préposés à maintenir la bride de Moreau de Dave; cet honneur est réservé à DE TROGNEE Robert et DE HEMRICOURT Thomas. Les deux frères du châtelain de Waremme, DE JEHAING (DE GEHAING) Arnould et (?) Libert Butor, se placent à ses côtés.

La garnison de Waremme est renforcée

En 1590 (?), les Etats de Liège décident de mettre un terme aux exactions perpétrées dans la région par différentes troupes, et notamment par les Espagnols. Pour cela, ils lèvent deux régiments de fusillés à cheval, autant de piquiers, ainsi que six compagnies de miliciens combattant à pied. Les garnisons de Saint-Trond et de Hasselt sont renforcées, tandis que Waremme, spécialement convoitée par les Espagnols, reçoit quatre pièces d’artillerie et un fort contingent de cavaliers et de fantassins. Le commandement de ces troupes est confié à BOUX Gisbert. Ayant connaissance de ces dispositions défensives, FARNESE Alexandre préfère « établir ses pénates » en d’autres lieux.

alexandre farnese

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