La Résistance s’organise à Waremme

En 1940, la Résistance s’organise à Waremme.

Le groupe des Résistants s’étoffe peu à peu, notamment avec le concours de l’abbé PIRSON.

A cette époque, il existe déjà, chez LAMBERT Sidonie, un petit dépôt clandestin qui contient des fusils récupérés et un poste émetteur.

Bientôt, les volontés se soudent. Parmi elles, le capitaine NAVEAU de Hollogne. L’adjudant LEBURTON Edmond fait inscrire deux pelotons d’hommes résolus qu’il a recrutés. Au même moment, le lieutenant RENSON prend contact avec l’abbé LYSENS, curé de Berloz, qui a réuni autour de lui des « confidents résolus ». D’autres se joignent à cette phalange, dont ACCURIA Albert, ORBAN Richard, GERADON Joseph de Grand-Axhe, PEREE, PIRE, et de jeunes flamands de Borloo, Buvingen, Goer.

Tous ces éléments nouveaux entraînent « d’autres amis discrets »

Création de la Coopérative « La Justice » (Waremme)

création de la coopérative la justice

création de la coopérative la justice

Le 28 septembre 1898,  la Coopérative « La Justice » est fondée à Waremme par WAUTERS Joseph, surnommé « Jeck », étudiant à l’université de Liège,alors âgé de 23 ans et quelques amis socialistes waremmiens (1 cultivateur, 1 domestique, 1 journalier, 1 maçon, 1 ébéniste, 3 ouvriers d’usine, 1 charpentier, 1 menuisier). Une autre cheville ouvrière de la coopérative est le comptable, DENIS Désiré. Au départ, les membres se réuniront tous les dimanches matin au café « Au Coeur d’Or » (local des Libéraux !).

Par la suite, la Coopérative s’installe rue de la Station, mais elle dispose d’une boutique rue du Pont (au n° 35 de la future rue Hubert Stiernet), louée pour 450 francs par an. En plus des produits alimentaires, on y vend des ustensiles ménagers variés. Avec l’argent des premières cotisations, la coopérative achète une charrette et un cheval. Elle va mettre en place une mutuelle d’achats.

Son but principal est d’offrir aux travailleurs des produits de qualité, à un prix accessible et d’intervenir partout, dans les luttes en faveur des pauvres (l’alimentation pèse très lourd dans les budgets). Dans sa « philosophie », tous les profits engrangés doivent retourner aux consommateurs nécessiteux.

Outre l’alimentation, la Coopérative entend offrir d’autres services:

  • une partie du budget servira à alimenter des caisses de pension et d’assurance pour les accidents;
  • un quart des bénéfices sera destiné à soutenir l’action politique;
  • le reste reviendra aux coopérateurs sous forme de ristournes

La coopérative assure une certaine indépendance aux ouvriers.

Les statuts de la coopérative « La Justice » sont rédigés par HENAULT Valère et MOUZON Eugène.

Quelque temps plus tard, une boulangerie s’installe en face, rue du Pont (au n° 32 de l’actuelle rue Hubert Stiernet).

Des charrettes sillonneront régulièrement toute la région, transportant du pain et d’autres marchandises.

Les membres fondateurs de la Coopérative

  • BARTHOLOME J-B
  • BRIEN D.
  • CROTTEUX M.
  • DENIS Désiré
  • DUBOIS A.-J.
  • GOUTERS Charles
  • GRAMME Valentin
  • PIRSON F.
  • PLOMTEUX A.
  • RORIVE Pierre
  • WAUTERS Joseph

Intronisations à la Confrérie « Les Honorables Amis des Saveurs Espiègles de Waremme »

Le 9 octobre 2004, cinq personnalités sont intronisées « Chevalier de la Dégustation » de la confrérie « Les Honorables Amis des Saveurs Espiègles de Waremme » :

  • PIRSON, acteur de théâtre wallon
  • DESSART, spécialiste dans l’ornementtation culinaire
  • SOLEIL Georges, directeur du complexe sportif de Waremme
  • LAMBORAY, président de l’association « Haut Regard »
  • THOMAS José, échevin des travaux de la ville de Waremme

La Scierie Matagne-Pirson (Waremme)

En 1914, la scierie à vapeur de MATAGNE-PIRSON Jean est installée au n° 14 de la rue de la Centrale à Waremme.

Le « tabacs et cigares » de Monsieur Pirson (Waremme)

En 1899 – 1900, Monsieur PIRSON fait construire un immeuble dans lequel il installe un commerce de vins et liqueurs – tabacs et cigares, au n° 2 de la rue Emile Hallet à Waremme.