Fête vélocipédique (Waremme)

Le 1er août 1897, une fête vélocipédique est organisée place de la Gendarmerie à Waremme.

Evolutions de l’Agrément de la Pédale (Waremme)

Vers 1935, les musiciens cyclistes de la fanfare « L’Agrément de la Pédale » répètent leurs mouvements, donnent des représentations et disputent des matches de cycle-ball sur la cendrée de la Place de la Gendarmerie (qui deviendra plus tard la Place du Roi Albert 1er), à Waremme.

Des cours d’agriculture à l’école communale (Waremme)

En 1920, des cours d’agriculture sont donnés pour la première fois, dans les locaux de l’Ecole Communale, place de la Gendarmerie à Waremme.

L’activité des gendarmes (Waremme)

Le 31 juillet 1914, en soirée les gendarmes de Waremme se livrent à un ballet incessant entre la gare et leur caserne située sur la place de la Gendarmerie (qui deviendra plus tard la place du Roi Albert 1er).

La bière à la fête, à Waremme

Le 12 septembre 1986, un chapiteau de 5.000 m2 est installé place de la Gendarmerie à Waremme et accueille le Salon Professionnel des Brasseurs.

Une nouvelle rue à Waremme

Le 23 juin 1951, la rue qui longe la place de la gendarmerie est inaugurée à Waremme. L’Administration communale décide de mettre en vente une bande de terrain le long de cette rue, pour que s’y établissent des constructions privées.

La Poste de Waremme

Avant 1912, les bureaux de la Poste se situent rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters), à côté de la chapelle de l’Institut des Filles de la Croix, vers la Place de la Gendarmerie.

L’Agrément de la Pédale de Waremme

Après 1905, la fanfare cycliste « L’Agrément de la Pédale » est composée de trompettes, de pistons, de tubas, de bombardons et d’une grosse caisse en queue de groupe.

Durant la bonne saison, le groupe fait chaque samedi le bonheur des Waremmiens en donnant des exhibitions sur la Place de la Gendarmerie. Il termine ces représentations par une pyramide dont la base est composée de cyclistes, sur les épaules desquels d’autres exécutants, en équilibre, et se tenant par les épaules, forment un triangle au sommet duquel, au mépris du danger, le chef de mouvement se hisse, à quelque six mètres du sol, en déployant le drapeau national.

PETITJEAN Jules sera membre de cette fanfare pendant un demi-siècle.

Le 28 août 1944, le centre de Waremme est bombardé

Bombardement de Waremme en 1944

A quelques jours de la Libération, le 28 août 1944 à 18h30, un bombardement de Waremme est effectué par des chasseurs-bombardiers P38 « Lightning » du 479th Fighter Group de la 8th Air Force.

Le major CARTER de l’US Air Force constate que la gare de Waremme est opérationnelle et décide de la bombarder. Les premières bombes visent la voie de chemin de fer. La première explose près de l’Avenue Emile Vandervelde, faisant voler en éclat les vitres des maisons avoisinantes. Les mitrailleuses entrent également en action. Deux autres bombes font exploser les Etablissements « Hesbaco ». L’engin suivant atteint la rue Joseph Wauters, an face de la pharmacie « GIELEN » et détruit les maisons MATHOT, RENIER, WUIPIEDS, PUTZEYS et GONTHIER.

La maison de PUTZEYS Louis, touchée de plein fouet, s’effondre. L’électricien a la vie sauve, mais son épouse, PERQUI Henriette, qui tient un atelier de couture dans l’habitation, décède, tout comme sa belle-mère et ses deux ouvrières. Les quatre femmes se trouvaient dans la maison au moment du sinistre.

Les vitres et les toits de la Justice de Paix et des écoles communales sont soufflés.

Au total, l’attaque coûte la vie à 14 habitants et endommage gravement une cinquantaine de maisons et bâtiments du centre-ville. Les écoles et la Justice de Paix, bordant la Place de la Gendarmerie (Qui deviendra la Place Albert 1er), gravement endommagés, devront être démolies.

Une bombe frappe le bâtiment des grains « WERY » (Hesbaco) et deux autres tombent près des voies du « fond d’or » ainsi qu’aux environs des établissements « Bauduin ». Des wagons sont atteints. Des maisons s’effondrent au début de l’actuelle rue Gustave Renier. Le café Heine où l’on joue au whist est pulvérisé, ainsi que la banque voisine. La maison COEN est également atteinte. L’instituteur à l’école de Longchamps, originaire de Lantremange, BERGER Léon, âgé de 31 ans, est jeté par le déplacement d’air sur le monument aux morts. Il mourra le lendemain d’une fracture du crâne. MOTTARD Marcel, blessé aux yeux par des éclats de vitres, en restera aveugle.

Lorsque les avions se sont éloignés, des mineurs habitant la ville creusent une galerie dans les décombres de la rue Renier, pour retrouver les cadavres des victimes et les quelques rescapés, dont on entend les appels plaintifs et poignants.

Les 14 victimes civiles de ce bombardement sont :

  • BERGER Léon, instituteur (blessé, il décèdera le lendemain)
  • BIERNA Henri, joueur de football, âgé de 38 ans
  • LAMBERT Charles, dit « Charly, licencié en dentisterie de l’Université de Liège, âgé de 26 ans
  • LARDINOIS Camille
  • LHOEST Elise, épouse CLAES, âgée de 69 ans
  • MARTINAUX Joseph
  • NOBEN Albert, grossiste en fruits, âgé de 46 ans
  • MALAXHE Marie, veuve PERQUI, mère de PERQUI Henriette, âgée de 61 ans
  • PERQUI Henriette, âgée de 39 ans, épouse de PUTZEYS Louis
  • RENIER-FRANCOIS Charlotte, âgée de 75 ans
  • SERVAIS Georgette, apprentie-couturière, âgée de 15 ans
  • SERVAIS Odette, apprentie-couturière, âgée de 17 ans
  • YANS Arthur, tailleur à l’avenue Reine Astrid.

Note: la quatorzième victime est BALTAZAR Eugénie, qui décède dans l’explosion de la bombe qui tombe sur Grand-Axhe.

L’architecte waremmien LOGNARD Fernand rédigera un rapport d’expertise sur la catastrophe. Il écrira: « … la quasi-totalité des biens meublés a été complètement anéantie et dans les décombres, on n’a pu constater la présence des morceaux de divers objets sans même pouvoir en définir la provenance … » Sa réflexion laisse imaginer la violence du souffle de l’explosion !

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944

place albert 1er après le bombardement du 28 mai 1944