La place Ernest Rongvaux et la gare de Waremme

En 1838, la gare de Waremme est inaugurée, lors de la mise en service du dernier tronçon de la ligne Malines – Ans. Elle s’élève à l’écart de la localité, au milieu d’un vaste ensemble de prairies qui la séparait alors de son hameau de Longchamps.

La création d’une station entraîne un spectaculaire accroissement de la population et la formation d’un nouveau hameau où s’établissent bientôt surtout des commerçants, mais aussi des industries, notamment deux sucreries. D’où l’ancien nom de cette place, appelée à l’origine « Place des Fabriques ».

Réaménagée en 1947, elle portera le nom de RONGVAUX Ernest, Ministre des Communications de l’époque.

L’arrivée du Chemin de Fer à Waremme

En 1838, un évènement va bouleverser la vie de Waremme : l’arrivée du Chemin de Fer.

Trois ans après l’inauguration de la première ligne de Chemin de fer continentale Bruxelles – Malines (20 kilomètres), le 5 mai 1835, le Chemin de Fer arrive à Waremme. Il faudra quatre années supplémentaires pour que la ligne arrive à Liège. Cette ligne va sortir progressivement la région de son isolement.

La gare de Waremme est construite. L’achat du terrain de 1,50 hectare et les constructions coûtent 30.784 francs. Au départ, la gare s’élève à l’écart de la localité, au milieu d’un vaste ensemble de prairies qui la sépare du hameau de Longchamps. Rapidement, elle va attirer industriels et commerçants. Un nouveau hameau va se former à mi-chemin entre la porte de Huy et Longchamps, avec deux sucreries, une savonnerie, un fabricant de tabacs, un moulin à vapeur. La place, devant la gare va porter le nom de « Place des Fabriques ».

La Place des Fabriques rebaptisée Place Ernest Rongvaux (Waremme)

En 1947, la Place des Fabriques, située devant la gare, jusque là propriété de l’Etat, est reprise par la ville et est réaménagée. Elle porte désormais le nom d’Ernest Rongvaux, Ministre des Communications de l’époque, qui, dès le lendemain de la guerre, s’est attelé à la réorganisation du réseau ferroviaire et à la restauration de ce quartier de la ville, fortement endommagé par l’intense charroi militaire américain, dans les mois qui ont suivi le Libération.