Travaux sur le site de la Villa Renwart (Waremme)

Le 2 avril 2021, la société « DAVID Lucas » entame la première phase de la démolition de la Villa Renwart, rue de Huy à Waremme. Un nouvel immeuble à appartements y sera érigé, mais la façade de la villa sera bien conservée.

MAQUET Charles est en charge du chantier. HOCK Benoit est l’architecte.

Les murs non porteurs seront cassés, les planchers et les plafonds (complètement pourris) seront arrachés. Le but est de conserver au maximum l’atmosphère de la villa. Les pierres bleues et les briques seront récupérées pour la rénovation, afin de lui rendre son cachet d’autrefois.

Au total, 35 appartements vont être aménagés sur le site. A côté de la villa, trois volumes différents, plus contemporains, abriteront des logements de 2 ou 3 chambres.

Des garages, des car-ports et des emplacements de parking seront aménagés.

La villa rénovée embellira l’entrée de Waremme par la rue de Huy.

Restauration de l’église (Hodeige)

En avril 1905, les travaux de restauration de l’église de Hodeige sont entamés. L’architecte chargé de ces travaux est LOHEST.

Les travaux consistent en la restauration de l’église existante, fort délabrée, ainsi qu’en son agrandissement, par l’ajout d’une nef latérale.

Le monument s’élève au milieu du cimetière. Avant les travaux, il n’a que 2 nefs, recouvertes par des plafonds en lattes, et construites dans le style flamboyant de XVème siècle (ou du commencement du XVIème siècle), mais dont le caractère architectonique a entièrement disparu lors des restaurations effectuées à la Renaissance. Le remplissage des fenêtres a été enlevé et il ne reste plus que des ouvertures de baies informes et dépouillées de tout ornement. Les matériaux, destinés dans la pensée du constructeur à être vus, ont été recouverts soit d’un épais badigeon, soit d’une couleur « agressive ». La grande fenêtre percée dans le mur plat du choeur a été bouchée par une maçonnerie et, à l’intérieur, est masquée par le maître-autel. Enfin, les murs ainsi que les toits, en fort mauvais état, achèvent de donner à cet édifice l’aspect d’une ruine plutôt que d’une église servant au culte divin.

La ferme en carré de Ligney

En 1981, la ferme en carré de Ligney, située rue de l’Ecole, se trouve hors du village, au milieu de prairies plantées de peupliers. Elle forme un grand quadrilatère de 18ème siècle en brique et calcaire partiellement chaulé.

Un beau portail formé d’un pavillon harpé, couvert de toitures mansardées en Eternit et ouvert d’un arc en anse à panier à claveaux passants, permet de pénétrer dans la cour. La clé est creusée dans une niche et porte la date de 1776. Des meurtrières percent ce portail. Côté cour, une ouverture triangulaire éclaire le colombier.

A gauche du porche, se trouve l’imposant logis à deux niveaux, sur caves, à double-corps de cinq travées, accru d’une sixième à droite. La travée centrale est en ressaut surmonté d’un liteau à corniche saillante sur piédroits moulurés. Autrefois protégées par des volets, les baies ont des linteaux faiblement bombés à clé. Une toiture de tuiles à coyau couvre ce logis, dont l’intérieur présente un décor bien conservé: plafonds et cheminées ornés de stuc rocaille, un beau départ d’escalier.

La grange en double large, datée par ancrage de 1754, occupe le côté Nord du quadrilatère. Les portes charretières à claveaux passants doublés d’un rouleau de briques, présentent pour l’une un arc en anse de panier et pour l’autre un arc cintré.

Le reste des bâtiments se compose d’étables couvertes de plafonds plats, surmontés de fenils et percées de portes à linteau bombe et à clé. Un passage charretier, à arc surbaissé et claveaux passants doublés d’un rouleau de briques, ouvre l’aile en face du logis et débouche dans les prés. Une partie de cette aile est actuellement en démolition.

Emile Wuipieds, le « poilu » (Waremme)

En juin 1944, WUIPIEDS Emile, dit « Le Poilu », vit avec son épouse, MASSET Clara, dans une minuscule maison, à la façade blanchie et aux plafonds bas, à l’entrée de la rue Gustave Renier à Waremme.

Ils élèvent un cochon (surnommé « Baptiste »), dans une baraque située au fond du petit jardin.

WUIPIEDS Emile est Français. Il a combattu sur la Somme en 1914.