Démission à Verlaine

En octobre (?) 2024, la nouvelle directrice du comité scolaire de Verlaine, GOFFA Fanny, démissionne suite à la découverte d’un détournement de fonds dans les caisses de l’institution. Jusqu’à sa nomination, elle était trésorière et institutrice à l’école. Elle devra rembourser les sommes détournées et une plainte sera déposée contre elle. Elle sera remplacée temporairement par ALGOET Loïc, instituteur en 6ème primaire.

Conflit pour des terres (Corswarem)

Le 23 janvier 1767, une plainte est introduite contre le Duc DE CORSWAREM – LOOZ Joseph-Philippe, devant la Cour de Justice de Corswarem, par son parent DE CORSWAREM Guillaume-Joseph, à propos de la possession:

  • du Bois Eyckenbosch, de 50 verges
  • d’un autre bois d’un bonnier
  • de 25 verges de terres

gisant sous la juridiction et hauteur de Corswarem.

L’avouerie de Hodeige

La fonction d’avoué n’est pas gratuite. Comme indemnité de ses frais, il perçoit ordinairement une part des amendes infligées par les Plaids Généraux et certaines redevances des habitants.

Mais plusieurs avoués ne se contentent pas de leur rétribution légitime. Ils extorquent des aides ou subsides aux habitants:

  • soit chaque année,
  • soit à l’occasion du mariage de leurs enfants,
  • soit à l’époque où leurs fils sont adoubés chevalier

De plus, ils leur imposent des corvées. Souvent, ils s’emparent des revenus des biens des ecclésiastiques et parfois des biens eux-mêmes.

L’avouerie, avec ses dotations, deviendra un fief héréditaire qui passera de père en fils (et parfois même en fille); comme les autres fiefs, elle pourra faire l’objet de contrats.

Le Chapitre de Saint-Denis possédant la Seigneurie de Hodeige, elle y a constitué une avouerie. Elle aura plus d’une fois à se plaindre des procédés et des usurpations de l’avoué.

Thomas Thielen, curé (Hodeige)

En 1829, l’abbé THIELEN Thomas est nommé curé de Hodeige. Il exercera cette fonction pendant 4 ans.

C’est un homme très pieux, mais timoré. Il est scrupuleux. Ses paroissiens se plaignent de la longueur de ses sermons.

Tensions au Conseil de Fabrique (Remicourt)

En avril 1949, le curé de Remicourt, l’abbé DELHASE, se plaint de « l’insouciance » du Conseil de Fabrique de l’église du village. Messieurs GENOT, SAAL, DANS et DUJARDIN démissionnent.

L’échevin Delnatte agresse un candidat (Faimes – Borlez)

Fin août 2018, le candidat aux élections communales à Faimes, TIHON Dany, de la liste électorale « Intérêts Citoyens de Gauche Faimoise » (ICGF), est pris à partie par l’échevin de Faimes, DELNATTE Frédéric, alors qu’il distribue ses tracts électoraux dans la rue de ce dernier, à Borlez. Plainte sera déposée.

L’échevin DELNATTE est absent du collège communal de Faimes depuis juin 2017, pour raisons de santé.

Les sucreries sentent mauvais (Waremme)

En novembre 1874, Madame MOUREAUX, veuve LAMBERT, se plaint au Conseil Communal de Waremme, de l’écoulement considérable des eaux provenant de la Sucrerie Centrale de Waremme et de leur odeur fétide. Ces eaux se déversent dans le canal, en face de sa maison.

Le certificat de Victor Glade (Waremme)

Le 3 septembre 1874, GLADE Victor écrit au Baron DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond pour se plaindre du fait que le bourgmestre de Waremme, LEJEUNE Pierre-Gilles-Joseph-Jules, ne veut pas lui donner un certificat de bonne conduite.

De nouvelles plaintes contre Joseph Ghaye (Waremme)

Le 7 décembre 1880, le contrôleur du Cadastre de Waremme, BAYET Emile, se plaint de son subordonné, GHAYE Joseph, géomètre en son bureau.

Libération « chahutée » de Waremme

Le 6 août 1944, Waremme est libérée.

L’Hôtel de Ville est envahi par des Résistants du Front de l’Indépendance (F.I.) qui veulent démettre et incarcérer pour collaboration le bourgmestre. A leurs yeux, JOACHIM Guillaume n’a pas rempli son devoir et, selon la rumeur, il aurait fait preuve de complaisance envers l’ennemi, dans le cadre de sa participation aux réquisitions et aux livraisons de céréales.

Mais cette intervention se heurte à l’Armée Secrète (A.S.) qui entend rétablir à Waremme la situation existant avant le 10 mai 1940. NELIS Gaston est intransigeant: la seul autorité légale à Waremme est le bourgmestre en titre.

Le Front de l’Indépendance (F.I.) déposera une plainte à l’Auditorat Militaire contre les « actes antipatriotiques commis par le maïeur de Waremme »:

  • Il a enseigné la résignation aux femmes qui se plaignaient de ne pas avoir assez de viande.
  • Il a refusé de donner des suppléments de froment.
  • Certains n’ont pas obtenu l’autorisation nécessaire pour rouler en voiture.
  • Il a fait preuve de complaisance avec l’ennemi dans le cadre des réquisitions.
  • Il a vendu les moteurs de l’ancienne centrale électrique de la ville.

L’Auditeur répondra que ces accusations ne sont que des « on-dit » et que le bourgmestre a bien respecté la loi.