Les tombes sous tumulus

Les tumulus sont des monticules de terre érigés au-dessus d’une sépulture parfois aménagée à la surface du sol ou, comme c’est presque toujours le cas en Hesbaye, creusée dans le sol.

En Belgique, les tumulus gallo-romains sont particulièrement nombreux sur le plateau hesbignons. Erigés durant le « Haut Empire » et en grande majorité au IIème siècle de notre ère, ils sont souvent implantés le long de routes et sur des hauteurs, pour être vus de loin. Ils sont l’expression matérielle du pouvoir social et économique détenu par les défunts qu’ils abritent, de riches propriétaires terriens dont l’habitation est souvent assez proche.

Beaucoup de ces tumulus ont été pillés. Des puits verticaux y ont souvent été creusés depuis le sommet, les marquant encore aujourd’hui d’une dépression en entonnoir.

Création de routes en Hesbaye

Vers 1840, l’Etat entreprend de créer un réseau routier à travers le plateau Hesbignon. Des sociétés, groupant communes et particuliers, s’occupent des routes secondaires. Le Province de Liège construit ou subsidie les chemins vicinaux de grande communication. Cet effort s’étendra de 1840 à 1870.

Les « Mottes » de Hesbaye au 11ème siècle

Si ERMENGARDE a disposé d’un vaste domaine à Waremme, d’autres Seigneurs possèdent également des domaines sur le plateau hesbignon. Ils élèvent des « mottes » : des donjons de charpente, puis de pierre, dressés sur des levées de terre en forme de cône tronqué, d’une hauteur de 3 à 20 mètres, de 40 à 110 mètres de côté, entourés d’un fossé ou d’une palissade et parfois reliés à une église. Ces donjons servent de tour de guet et d’habitation seigneuriale. C’est ainsi que le château de Fallais est élevé sur les bords de la Mahaigne par les Seigneurs de Beaufort. La basse-cour abrite les bâtiments agricoles et artisanaux, et l’habitat du « commun ». Beaucoup de « mottes » sont donc un facteur de regroupement des habitations et ont peut-être même contribué, avec l’église, à fixer les villageois. Certaines d’entre elles ont été à l’origine de villes que les historiens appellent « bourgs castraux ». Waremme est un de ces bourgs.