Guillaume Destexhe se retire (Verlaine)

Le 31 janvier 2006, DESTEXHE Guillaume cède ses parts, dans  la société agricole « Destexhe et Fils » installée au n° 63 de la rue Haute Voie à Verlaine et qui produit plus de 30 variétés de légumes et de pommes de terre, à ses fils DESTEXHE Hugues et DESTEXHE Pascal.

Les autres associés sont DESTEXHE Thierry et DESTEXHE Olivier.

Destexhe et Fils (Verlaine)

En avril 1990, la société agricole « Destexhe et Fils » est installée au n° 63 de la rue Haute Voie à Verlaine. Elle produit plus de 30 variétés de légumes et de pommes de terre.

Doyen condamné (Waremme)

Le 18 juillet 1920, DOYEN de Waremme est condamné à un an de prison et à une amende de 3.000 francs pour des agissements commis durant la Première Guerre Mondiale:

  • corruption de fonctionnaire
  • escroquerie dans la vente de pommes de terre.

Les anciens remparts cultivés (Waremme)

En 1917, le commissaire d’arrondissement de Waremme et président du « Coin de Terre », HALLET Emile, propose d’exploiter les terres à l’endroit où s’élevaient les remparts, récemment nivelés.

Le « Coin de Terre » est une oeuvre qui met à disposition des familles un lopin de terre pour subvenir à leurs besoins, en cultivant de légumes et des pommes de terre. A Waremme, il y a 82 familles réparties sur 715 ares.

Il faut aider Liège (Waremme)

Le 24 septembre 1914, préoccupé par la situation alimentaire de Liège, le commissaire d’arrondissement de Waremme, HALLET Emile, organise une réunion à l’Hôtel de Ville de Waremme, réunissant les fermiers et les autorités communales. L’objectif est d’évaluer les réserves en céréales et en pommes de terre nécessaires aux besoins de l’arrondissement de Waremme et d’expédier les surplus à Liège.

Waremme emprunte

En février 1918, le conseil communal de Waremme emprunte 125.000 francs au Crédit Communal pour:

  • acheter des pommes de terre et de la viande
  • subventionner la culture des biens communaux
  • subventionner le Comité local d’Alimentation
  • subventionner le Bureau de Bienfaisance

Une carte de contrôle (Waremme)

En avril 1913, une carte de contrôle est distribuée à tous les grévistes waremmiens, qu’ils soient syndiqués, coopérateurs ou non affiliés. Sur présentation de cette carte, ils recevront des timbres pour 6 kilos de pain par semaine et de 10 à 15 kilos de pommes de terre.

Sur base de ces cartes, la Fédération de Waremme recense 1.624 grévistes

Mode de vie en Hesbaye au début du 19ème siècle

Entre 1806 et 1813, le Français THOMASSIN Louis-François rédige Le « Mémoire Statistique ». Il est chef de la division des finances à la Préfecture du Département de l’Ourthe.

Il décrit un peuple très attaché au catholicisme et aux figures ecclésiastiques qui l’incarnent; mais aussi un peuple peu instruit et revendicatif, friand de procès.

Il trace une ligne de partage entre Flamands et Wallons, mais surtout entre classes sociales. Les rares fermiers, propriétaires et locataires, exercent un réel pouvoir sur les nombreux ouvriers agricoles et manoeuvres, qu’ils peuvent congédier à discrétion et qui nourrissent dès lors à leur endroit une rancune tenace.

THOMASSIN observe, par ailleurs, un paradoxe: bien que vivant sur le sol le plus productif du département, le Hesbignon se nourrit très mal, préférant exporter le fruit de son travail et s’alimenter de pain de seigle mal cuit, de lard et de pommes de terre. Seuls les plus aisés dérogent à cette règle.

Il note la présence de débits de boissons dans chaque village mais l’absence presque totale d’auberges, sauf sur la route de Liège à Bruxelles et à Waremme même.

De ce portrait, peu flatteur, on peut encore épingler deux traits significatifs:

  • l’importante consommation d’alcool (de bière et, surtout près de la Meuse, d’eau de vie de grains) qui ne contribue guère à apaiser les esprits;
  • une conception très utilitariste des priorités. THOMASSIN écrit, en effet, que le fermier et le cultivateur de Hesbaye se déterminent difficilement à la plus légère des dépenses pour faire administrer des secours à sa femme et à ses enfants lorsqu’ils sont malades. Par contre, ils prodiguent l’argent dès qu’il s’agit de procurer des remèdes pour leurs chevaux, leurs vaches, leurs moutons, …

Etude sur l’instruction (Waremme – Hesbaye)

En 1906, WAUTERS Joseph consacre une étude à l’instruction publique en Hesbaye.

Il déclare que l’instruction publique que l’instruction publique n’est pas suffisamment développée dans le canton de Waremme. Il dénonce le désinvestissement des autorités communales en la matière, laissant le champs libre aux « cléricaux ».
S’il milite pour des écoles gardiennes, susceptibles de soulager les mères qui voudraient travailler, il craint surtout que l’école libre n’agisse comme un « foyer de propagande réactionnaire ». Or, dans le canton de Waremme, il n’y a qu’une seule école primaire pour garçons et elle est catholique.

Pour lui, le vrai problème réside dans le taux de fréquentation scolaire en milieu rural:  » … Si les inscriptions scolaires sont nombreuses, les nécessités des travaux des champs les rendent illusoires … A l’heure actuelle, il faut des enfants pour décolleter les betteraves; il en faut encore à l’époque du démarrage des betteraves et de l’arrachage des pommes de terre … » 

Les denrées alimentaires rationnées (Belgique – Allemagne)

Le 7 juin 1940, le Moniteur belge publie l’arrêté  ministériel qui instaure le rationnement des denrées alimentaires imposé par l’occupant allemand.

La ration journalière maximum est fixée à :

  • pain ou farine : 170 gr par jour
  • café vert : 10 gr par jour
  • féculents, semoule de céréales, gruau d’avoine : 20 gr par jour
  • légumes secs : 20 gr par jour
  • sucre : 30 gr par jour
  • pommes de terre : 500 gr par jour
  • savon : 20 gr par jour.