Déraillement du train « Mitropa », en gare de Waremme

Le 31 août 1944, GAUNE François (ouvrier télégraphiste, chef de secteur, commandant des milices patriotiques pour le Nord de l’arrondissement de Waremme) et les époux DERYDT Alfred et (?) Pauline, membres du Front de l’Indépendance, décident de saboter à nouveau la ligne de chemin de fer, pour faire dérailler le train international D4 « MITROPA », entre le passage à niveau de la râperie de Waremme (PN 18) et le petit pont du chemin de fer vicinal qui enjambe la ligne 36.

Suite à leur échec de la veille, ils décident de tenter une nouvelle fois de provoquer un déraillement pour couper la ligne 36. Mais cette fois, ils se munissent de meilleurs outils. Leur choix s’est maintenu sur le « MITROPA », un train occupé presque exclusivement par des militaires allemands, qui regagnent leur unité, ou des personnes travaillant pour des organisations inféodées à la Wehrmacht. Il arrive cependant que l’on accroche parfois, à l’arrière du convoi, une voiture occupée par des civils belges. Ce train porte le nom de « Mitropa » (contraction de « Mittel » et de « Europa » : c’est le train international qui traverse l’Europe Centrale).

A 21h15, ils se faufilent dans le jardin de LOYAERTS Frans pour atteindre les voies. A nouveau, ils déboulonnent les tire-fonds et retirent des éclisses. Le travail est facilité par les outils mieux appropriés qu’ils utilisent. Ils courbent un rail à l’aide d’un levier, de sorte que les roues du train s’enfoncent dans le ballast, puis replacent les tire-fonds, pour le maintenir dans sa nouvelle position. Ils terminent leur travail vers 23 Heures.

A 23h24, le train arrive à hauteur de la voie sabotée, à une vitesse de 120 km/h. La première locomotive part brutalement vers la gauche, arrache son attelage, laboure la voie latérale, traverse le passage à niveau et va s’immobiliser près de la loge des poseurs de voies. La seconde locomotive accroche le tronçon de voies toujours en place, l’arrache, se couche sur le flanc et s’immobilise contre le talus. Les 6 voitures viennent s’encastrer les unes dans les autres dans un désordre indescriptible. Un wagon passe même au-delà du talus et termine sa course dans la cour de SACRE Maurice.

La catastrophe entraîne la mort de dix Allemands. 65 autres sont blessés. Les deux machinistes belges de la seconde locomotive, MOUCHERON Georges (machiniste-instructeur) et VANSOEL François, perdent également la vie. Les deux machinistes de la première locomotive, VANHOOREN Charles et THYSEN Auguste, s’en sortent vivants. Les quatre hommes sont bruxellois.

Une aide spontanée et efficace du bourgmestre JOACHIM Guillaume, ainsi que de volontaires de la Croix-Rouge, éviteront de terribles représailles allemandes sur la population civile de Waremme.

Deux trains de secours seront acheminés sur les lieux. Le premier, en provenance de Schaerbeek, transportera une grue de trop faible puissance. Aussi, un second convoi, en provenance de Liège, sera acheminé pour déblayer les décombres. Une attaque aérienne retardera les travaux: 4 chasseurs américains P47 Thunderbolth apercevront les panaches de fumée s’échappant des locomotives de secours, stationnées de part et d’autre du MITROPA. En deux passages, ils tireront plus de 1500 projectiles « 50 », qui auront raison de ce matériel, ainsi que des occupants allemands de la seconde locomotive.

Les 10 ponts de Waremme sont fleuris

Le 6 juin 2012, comme l’avait décidé le Conseil Communal de Waremme, tous les ponts de Waremme qui enjambent le Geer sont maintenant fleuris. Chacun des dix ponts du « Grand Waremme » est orné de 8 jardinières de géraniums. Le coût de cette opération est de 8.000 euros.

Tous les ponts de Waremme seront fleuris

Le 6 février 2012, le conseil communal de Waremme décide qu’à partir du mois de mai prochain, tous les ponts communaux surplombant le Geer seront ornés de décorations florales.

Réparation du pont du Chemin de Fer à Waremme

Le 30 juillet 2007, les travaux de réfection du pont du chemin de fer, rue de Huy à Waremme, sont entrepris par la société « Infrabel ». La circulation sous le pont sera totalement interdite jusqu’au 22 août prochain.

Suppression du passage à niveau sur la Chaussée Romaine (Waremme)

En 1972, un pont de 50 mètres enjambant le chemin de fer est construit sur la chaussée romaine à Waremme. Il permet de supprimer un passage à niveau non gardé.

Inauguration du Pont de la rue du Pont (Waremme)

Le 22 janvier 1955, le nouveau pont de la rue du Pont est inauguré. En peu de temps, les trois ponts de Waremme ont été rénovés, dans le cadre de la normalisation du cours du Geer, dont le cours a été rectifié.

Inauguration d’un nouveau pont (Waremme)

Le 24 décembre 1954, un nouveau pont sur le Geer est inauguré rue du Pont à Waremme.

Normalisation du Geer (Waremme)

En 1953, la première partie des travaux entrepris dans le cadre de la normalisation du Geer à Waremme est terminée.

Ces travaux sont les suivants:

  • le nettoyage, la rectification et l’approfondissement de la rivière, sur son parcours depuis le pont de la rue de Berloz jusqu’à Hartenge;
  • le remplacement du pont de la rue du Moulin (ancien pont Dotrenge);
  • le remplacement du pont de la rue du Pont. Plus large, il dispose maintenant de trottoirs et d’éclairage;
  • le remplacement du pont du Moulin de Hartenge, avec l’aménagement du chemin de part et d’autre.

Le remplacement des des anciens ponts est devenu nécessaire en raison de leur vétusté et de l’étroitesse du passage laissé au cours d’eau, occasionnant les débordements.

Le Pont de la rue du Moulin est remplacé (Waremme)

En 1952, le pont de la rue du Moulin à Waremme, avec son grossier tablier formé de troncs d’arbres, est remplacé par un ouvrage plus moderne.

Un aviateur belge abattu se dirige vers Waremme

Le 11 mai 1940, alors que l’aviation belge tente de détruire les ponts de Vroenhoven et de Veldwezelt qui n’ont pas sauté, le Gloster Gladiator du capitaine GUISGAND, est mis à mal par des Messerschmitt Me 109 allemands. Il doit se poser en catastrophe dans la campagne de Faîmes, dans le champs de betteraves du fermier VANDERMEIR Georges, sous les yeux de HUMBLET Camille, son fils HUMBLET Hubert et du domestique SEBA Joseph, qui répandent de l’engrais sur le champs d’avoine « HUMBLET ».

Ils le voient sauter de l’appareil, couvert d’huile et blessé au visage. Il prend ensuite calmement la direction de Waremme. Là, il se rend à la gendarmerie, d’où il téléphone à l’état-major de son escadrille, à Beauvechain.

Il se rend ensuite à la pharmacie « GIELEN » où on lui donne des compresses pour ses blessures au visage. Sur les conseils du pharmacien, il va prendre un petit-déjeuner à l’Hôtel « LAVAL », en face de la gare. Il y attend le véhicule de maintenance de son escadrille.