En 1720, quelques prix (Waremme)

En 1720, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

  • 1 porc: 9 florins
  • 3 charrettes de houille (y compris la gabelle): 25 florins
  • pour conduire la houille de Liège à Cortessem: 28 florins
  • 1 visite chez le médecin: 1 florin

La redevance du curé (Waremme)

En 1078, le desservant de l’église domaniale de Waremme doit acquitter chaque année une redevance d’un porc, six pains, deux setiers de vin et quatre chapons.

Armand Charlier, charcutier (Waremme)

En 1954, la charcuterie CHARLIER-NELIS Armand est installée au n° 20 de la rue Porte de Liège, à Waremme. Elle ne travaille que les viandes de porc.

Mode de vie en Hesbaye à la veille de la Première Guerre Mondiale

Vers 1910, dans les communautés villageoises, la base de l’alimentation demeure le pain, la potée aux légumes et la viande de porc. Chaque ménage cuit son pain et, désormais, de nombreuses familles élèvent leur propre cochon. La viande fraîche constitue un plat du dimanche. Mais les choses ont bien évolué. On consomme beaucoup de sucre, acheté en pains de forme conique, puis concassé. Depuis le milieu du 19ème siècle, la culture de la betterave s’est industrialisée.

Le développement des voies de communication routières et ferroviaires a contribué à cet essor, mais a également permis une mutation plis importante: le recul du secteur primaire au profit des secteurs secondaire et tertiaire (commerce et domesticité). Parmi les travailleurs du plateau hesbignon occupés dans l’industrie en 1910, 10% environ le sont au niveau local, mais la majorité « navettent » chaque jour ou, le plus souvent, chaque semaine ou chaque quinzaine, en direction du bassin liégeois. Ils y sont employés dans la métallurgie, le charbon, la construction, mais également dans le secteur textile ou celui du bois.

L’agriculture reste donc cruciale, mais la crise agricole, la mécanisation du secteur et son caractère très exigeant, expliquent la diversification des activités.

Concours agricole (Waremme)

Le 14 octobre 1845, la Société agricole et forestière de Liège organise à Waremme un concours agricole avec primes, un défi de charrues et une exposition. Il y a une foule immense.

Quatre prix sont attribués :

  • Deux cents francs, pour le cheval entier, âgé de trois ans au plus, jugé le plus propre à reproduire bonne race de trait
  • Cent cinquante francs pour la génisse réunissant le plus de qualités propres à reproduire bonne race
  • Cent francs, pour le couple de porcs, mâle et femelle d’une même race, jugés de la conformation la plus favorable à l’engraissement et à l’amélioration, par croisement des produits des races de porcs les plus répandues dans le pays
  • Une charrue à trois socs offerte par un membre de la Société, pour la charrue qui aura le mieux fonctionné au concours et vingt francs pour le conducteur de cette charrue.

L’abattage des bêtes (Waremme)

En 1925, lorsqu’un boucher abat et découpe un porc au domicile d’un client à Waremme, il demande 2 francs et reçoit un demi-kilo de viande. De plus, il reçoit les soies de la bête, qu’il peut revendre à un prix qui peut parfois atteindre 80 francs le kilo.

La viande se fait rare à Waremme

En mai 1915, la viande se fait rare et chère à Waremme. Le prix du bœuf a augmenté de 40 % et celui du porc de 130 % (!), depuis le début de la guerre.