La ferme en carré de Petit-Axhe

En 1981, l’imposante ferme en carré de Petit-Axhe du 18ème siècle, est située en bordure de la rue de Sélys-Longchamps qui mène à Waremme, un peu à l’écart du village. Elle est en brique et pierre bleue sur soubassement de calcaire. Elle dispose de bâtiments homogènes aux volumes symétriques autour d’une cour carrée. Les toitures sont en bâtières d’Eternit et tôle ondulée, à coyaux et croupettes.

L’accès s’opère par un porche d’entrée, dont il subsiste l’arc en anse de panier harpé et protégé par des chasse-roues.

Le logis de deux niveaux et sept travées est percé de trois portes à traverse droite, linteau bombé et clé passante, qui alternent avec des fenêtres de même type. A l’origine, le logis se divisait certainement en partie noble et partie commune, qui ont été réaménagées. La dernière porte, vers le porche, est maintenant une fenêtre agrandie. Côté rue, le pignon est ouvert, au niveau du premier étage et des combles, par deux paires de fenêtres à linteau bombé et clé passante, protégées par des barreaux.

Une vaste grange en long forme le côté gauche du quadrilatère. Une belle porte piétonne cintrée, au linteau droit, reposant sur des montants moulurés et portant la date de 1772, ponctue le centre de cette grange.

Des étables sous fenils occupent les deux autres côtés du quadrilatère, comme serrées entre les ailes massives constituées par la grange et le logis. Elles s’ouvrent par des portes et des fenêtres à linteau droit; les baies gerbières sont de même type. Une des étables, jouxtant le porche d’entrée, est couverte de voûtes de briques reposant sur des piliers en pierre bleue.

Au Nord, dans l’axe du porche d’entrée, un portail s’ouvre vers les prairies derrière la ferme, dont le volume est prolongé de ce côté par deux annexes carrées, couvertes de bâtières de tuiles qui prennent appui sur le mur pignon des deux ailes principales.

Enfin, au centre de la cour, le fumier est aujourd’hui devenu pelouse.

La ferme en carré d’Oreye

En 1981, un agréable site de prairies, parcourues par le Geer et plantées de peupliers, abrite la ferme en carré, en bordure de la rue des Combattants à Oreye. Elle a la forme d’un quadrilatère en brique et pierre calcaire, couvert de tuiles.

Au Nord, un pont enjambe un fossé comblé, reste de douves qui entouraient la ferme, et conduit à un haut bâtiment de deux niveaux, qui cumule les fonctions de logis et de porche d’entrée. Une porte à deux vantaux, couronnée par un arc surbaissé et un linteau droit sur piédroits chaînés, s’ouvre sur un passage charretier qui mène à la cour. Cette porte était protégée par un pont-levis; de larges encoches, permettant le passage des chaînes ou des cordes, sont encore visibles aux angles supérieurs de la feuillure. Trois fenêtres, sans doute agrandies au 18ème siècle, à linteaux en tas de charge et montants harpés, éclairent la partie habitable du porche, accessible par une porte chaînée depuis le passage charretier. Deux jours carrés, surmontés d’arcquettes de décharge, à gauche de la porte, indiquent l’aspect initial des percements. Des ouvertures du même type persistent sur l’un des pignons. Côté cour, un décrochement marque le côté gauche du bâtiment, qui présente également des fenêtres aux linteaux en tas de charge.

Un bâtiment, d’un niveau inférieur, et servant actuellement de logis, jouxte l’entrée. Défiguré par des percements récents effectués de façon irrégulière, il présente les traces de petites fenêtres rectangulaires sous arcquettes de décharge et d’une porte. De nombreux aménagements intérieurs ont, heureusement, été épargnés:

  • une belle cheminée de pierre, dont les montants portent l’inscription « ANNO 1619″;
  • dans l’une des vastes caves jaillit une source d’eau potable;
  • une lucarne en bâtière, qui possède encore son système de poulie, permet d’accéder au grenier.

La grange en double large occupe le côté Ouest du quadrilatère. Son imbrication maladroite dans les autres bâtiments et les traces de fenêtres, dans le pignon du logis contre lequel elle s’appuie, indiquent une construction plus récente.

Dans l’aile Sud, les étables sont couvertes de plafonds plats en bois et de fenils.

A l’Est, il ne subsiste qu’un chartil, couvert d’une bâtière à coyau et croupette, prolongé, côté cour, par un appentis sur piliers de ciment.

Au centre de la cour, le fumier est devenu pelouse.

La ferme en carré d’Oreye

Dans la première moitié du 17ème siècle, le Seigneur d’Oreye, le Baron DE BOCHOLT Godefroid, fait construire (ou reconstruire ?) une ferme en carré à Oreye (à l’endroit qui sera bien plus tard la rue des Combattants).

Deux pierres en témoignent:

  • La première porte la date de 1619 et les armes de la famille DE BOCHOLT – GROESBEECK. Elle surmonte le porche d’entrée.
  • La deuxième (copie de l’originale qui a été transportée à l’hôtel DE BOCHOLT à Liège) est visible sous le même porche et porte l’inscription « GODft DE BOCHOLT : ORAY : GRAN ville … GRAND MAIEUR DE LIEGE … DAME MARGARITA DE GROISBECQ : SON : EPOUSE … »

La ferme en carré de Les Waleffes

En 1981, la ferme en carré du hameau de Remikette est située à l’Ouest du village de Les Waleffes. Elle dessine un vaste quadrilatère datant en majeure partie du 18ème siècle et jouxtant une petite ferme accolée à un manoir.

Les bâtiments de brique et pierre calcaire sur soubassement de moellons, qui entourent la grande cour semi-pavée, sont couverts de bâtières de tuiles et de tôle ondulée.

L’entrée est prévue au Sud-Est par un portail en anse de panier à claveaux passants un sur deux, surmonté par un œil-de-bœuf.

Côté cour, un simple rouleau de briques, reposant sur des piédroits harpés, forme l’arc. Une bâtière de tuiles sur frise de briques dentées et des pignons débordants marquent le volume du porche.

Un deuxième porche situé dans l’axe du premier, et tout-à-fait semblable, s’ouvre vers les prairies à l’arrière de la ferme.

Occupant le côté du quadrilatère, l’imposante grange en double-large a fait l’objet d’importantes modifications, la toiture a totalement disparu et a été remplacée par de la tôle ondulée. Une porcherie récente est greffée sur son extrémité orientale.

Deux portes charretières, en arc surbaissé et claveaux passants un sur deux, donnent accès à la grange. Des étables en occupent une partie, ouvertes par trois portes à linteau déprimé qui alternent avec des petites fenêtres rectangulaires. Une pierre armoriée (abbesse DE WARNANT Isabelle, 1718), qui ornait la grange a été déplacée et encastrée à gauche du porche d’entrée.

Le logis faisant face à la grange domine l’ensemble des bâtiments par son volume légèrement plus élevé. De deux niveaux et demi sur cave, il est divisé en trois travées formant double-corps et couvert d’une bâtière de tuiles à coyau sur frise de briques dentées et en goutte, percée de deux lucarnes à croupes plus récentes. La porte à baie d’imposte rectangulaire et meneau (?) est surmontée d’une pierre armoriée (abbesse DE BOILEAU Lutgarde, 1733) et encadrée de larges baies à linteau droit. Le deuxième niveau est éclairé par trois fenêtres à meneau protégées par des barreaux. Une petite fenêtre à jambages chaînés s’ajoute à droite.

Accolée à la façade extérieure de ce logis, une imposante habitation du 19ème siècle et ses dépendances font saillie en dehors du quadrilatère.

Les nombreuses étables, couvertes de plafonds plats et de fenils, sont percées de portes à linteau déprimé et clé passante sur queue de pierres, de fenêtres à jambages chaînés et de baies gerbières rectangulaires.

Une belle écurie, couverte de voûtes en briques sur colonnes cannelées en pierre bleue, voisine avec un chartil (transformé en garage) et forme l’angle Sud de l’ensemble.

Enfin, à droite du porche d’entrée, des étables récentes, construites à front de route, nuisent à l’aspect extérieur du quadrilatère.

La ferme en carré de Termogne

En 1981, la ferme en carré située à la sortie du hameau de Termogne est un important complexe en brique et calcaire, couvert de bâtières de tuile, groupé de façon irrégulière autour d’une cour et datant en majeure partie du 17ème siècle.

Au Sud-Est, un porche d’entrée à front de rue est percé d’un arc surbaissé sur piédroits à chaînage, protégés par des chasse-roues. Dans l’axe du porche, domine le volume du logis de deux niveaux, sur caves, et quatre travées. Sa façade est dotée de percements récents, tandis que l’arrière regardant un potager, garde les traces de baies anciennes, protégées par des barreaux.

A proximité du logis, isolé à l’angle Nord du quadrilatère, le fournil est aujourd’hui partiellement détruit.

La grange en long occupe l’angle Est du quadrilatère. Elle repose sur un soubassement de calcaire limité par un cordon en biseau et s’ouvre par un large portail cintré, doublé d’un rouleau de briques, sur piédroits à chaînage.

Couvertes de fenils, accessibles par de grandes baies gerbières rectangulaires, les étables sont percées de portes à linteau cintré, doublé d’un rouleau de briques, sur piédroits à chaînage, qui alternent avec des petites fenêtres sous arcquettes de décharge. Un bandeau de calcaire, placé au tiers de la hauteur des portes, court le long des murs, créant un motif horizontal qui rompt la monotonie de la brique. L’intérieur des étables a été réaménagé, mais l’une d’elles conserve des voûtes en briques qui retombent sur deux colonnes de pierre.

Construction du château (Oreye)

Au début du 13ème siècle, un château est construit à Oreye par D’OREY Arnould, 3ème fils de DEJENEFFE Libert, Seigneur d’Oreye.

Il est entouré de douves, comprend une tour carrée surplombant le porche d’entrée. Il possède un pont-levis et est flanqué de 2 tours rondes. Le tout entoure une cour haute, protégée par des remparts. Une basse-cour est attenante au château.

Travaux à l’église (Momalle)

En 1898, des travaux de restauration sont entrepris à l’église de Momalle. Le plafond de la nef en lattis est remplacé par une voûte en bardeaux, avec charpente apparente. Un porche d’entrée et une sacristie sont également réalisés.

Les plans et le cahier de charges sont réalisés par l’architecte liégeois FROMENT Hubert. Les travaux sont adjugés pour 41.000 francs à l’entreprise NYSSEN, de Herstal. Ce montant est pris en charge par la paroisse, avec un subside de l’Etat.

Plaque à la Maison du Peuple (Waremme)

En 1978, une plaque commémorative est scellée dans le porche d’entrée de la Maison du Peuple de Waremme. Elle évoque la mémoire de deux militants socialistes de la première heure: WAUTERS Joseph et JOACHIM Guillaume.

L’entrée de l’Institut des Filles de la Croix (Waremme)

En juillet 1958, le porche d’entrée de l’Institut des Filles de la Croix, rue Joseph Wauters à Waremme, est rénové : la lourde porte en chêne est remplacée par une grille en fer forgé, réalisée à l’Institut Technique Saint-Laurent de la ville.