La ferme Leurquin (Lens-Saint-Servais)

Vers 1850, la ferme LEURQUIN est installée à Lens-Saint-Servais.

La famille et le personnel qui y habitent:

  • LEURQUIN Joachim-Joseph, fermier, 41 ans
  • POLIET Ernestine, son épouse, 39 ans
  • LEURQUIN Joachim-Joseph, leur fils, 3 ans et 6 mois
  • LEURQUIN Marie-Thérèse-Ernestine, leur fille, 18 mois
  • LEURQUIN Ernestine-Augustine, leur fille, 3 mois
  • ALBERT Henri-Joseph, domestique, 22 ans
  • CORNELIS Marie-Anne, servante, 24 ans
  • LENSMEAU François, porcher, 14 ans
  • MATHEI Marie-Constance, servante, 16 ans
  • PAQUAI Joséphine, bonne d’enfant, 14 ans
  • PAQUOT Gaspard-joseph, domestique, 27 ans
  • VANDEVELD Pierre-Joseph, berger, 44 ans

Jean-François Serouls, porcher (Waremme – Mouhin)

En 1763, SEROULS Jean-François est porcher à Waremme. Il habite le quartier de Mouhin. Son épouse est SIMON Anne-Marie, travaillante à journée.

Jean Coignon, porcher (Waremme – Longchamps)

En 1763, COIGNON Jean est porcher à la ferme MAGNERY, à Longchamps. Il est âgé de 20 ans.

La ferme Magnery (Waremme – Longchamps)

En 1763, MATTHOT Anne est censière locataire sur le territoire de la paroisse de Longchamps, à Waremme. Elle est veuve de MAGNERY Gérard.

Elle habite avec:

  • MAGNERY Anne-Joseph, sa fille, âgée de 31 ans
  • MAGNERY Guillaume, son fils, âgé de 29 ans
  • MAGNERY Catherine, sa fille, âgée de 27 ans
  • MAGNERY Pierre, son fils, âgé de 26 ans
  • MAGNERY Marie-Barbe, sa fille, âgée de 25 ans
  • MORTIER Gille, son domestique, âgé de 20 ans
  • COIGNON Jean, son porcher, âgé de 20 ans
  • PIRSON Barbe, sa garde d’agneaux, âgée de 19 ans

Les habitants de la ferme du Tombeur (Hemricourt)

En 1762, habitent la ferme dite « du Tombeur », à Hemricourt:

  • VILLEGIA Guilleaume, greffier
  • VILLEGIA Johannes, son frère
  • VILLEGIA Margueritte, leur soeur
  • VILLEGIA Jean, leur oncle
  • MASUY Henri, domestique
  • BERDEN Johannes, domestique
  • PAQUAY André, berger
  • ISTA, porcher
  • MARCHANDISE Marie-Jeanne, servante

Professions exercées par les hommes à Waremme

En 1763, les professions exercées par les hommes sont les suivantes :

  • 1 apothicaire
  • 1 huissier
  • 1 barbier
  • 1 jardinier
  • 7 bergers
  • 57 journaliers
  • 15 boutiquiers
  • 2 maréchaux-ferrants
  • 3 brasseurs
  • 1 médecin
  • 4 cabaretiers
  • 16 menuisiers
  • 8 Charretiers
  • 2 meuniers
  • 3 charrons
  • 2 porchers
  • 1 chirurgien
  • 2 selliers
  • 1 cordonnier
  • 6 tailleurs
  • 1 couvreur de toits
  • 19 tisserands
  • 12 cultivateurs
  • 3 tonneliers
  • 6 domestiques
  • 1 tourneur en bois
  • 8 domestiques de ferme
  • 2 vitriers
  • 1 faiseur de corde

En 1763, les journaliers et journalières waremmiens sont 143. Ils représentent 41,5% des travailleurs. Lorsqu’on parle de journalier, on entend traditionnellement l’ouvrier agricole à qui on confie les petits emplois les moins bien payés. Mais à Waremme, il n’y a que 12 cultivateurs recensés, qui ne peuvent employer une telle quantité de main d’œuvre. En fait, le journalier est un ouvrier payé à la journée dans n’importe quel domaine, sans attache avec un employeur particulier. Souvent sans qualification, il est d’une grande mobilité professionnelle. La plus grande partie des journaliers travaillent à domicile, chez un autre journalier disposant d’un plus grand local ou même dans une sorte d’atelier public, mis à sa disposition par un fabricant. Les journaliers louent leurs services au gré des demandes et des saisons. Ces journaliers « travailleurs à domicile » n’exécutent que la fonction technique, la fonction économique reste l’apanage du marchand dont ils dépendent pour obtenir les matières premières et les commandes. Ils sont donc économiquement subordonnés à ce marchand.