Portrait de Louis de Bourbon (Liège)

DE BOURBON Louis, Prince-Evêque de Liège

Portrait de Louis de Bourbon.

(Né en 1436 – mort à Chênée en 1482). Evêque de Liège de 1456 à 1482. Il est, par sa mère, le petit-fils du Duc de Bourgogne JEAN SANS PEUR et le neveu de PHILIPPE LE BON. Elevé à la cour bourguignonne, il est dans la principauté ecclésiastique, l’instrument de la politique de ses puissants parents. Ses maladresses ont tôt fait de provoquer l’opposition de ses sujets, soutenus par le Roi de France LOUIS XI. Le règne de Louis de Bourbon, au cours duquel les villes de Dinant (1466) et de Liège (1468) sont détruites par CHARLES LE TEMERAIRE, alors que la Principauté de Liège passe sous la domination bourguignonne et perd momentanément son indépendance (1465 – 1477), est un des plus pitoyables de l’histoire liégeoise. Homme faible et frivole, dépassé par les événements qu’il vit : la rivalité entre la France et la Bourgogne. Il est tué par un des affidés de LOUIS XI, DE LA MARCK Guillaume, au cours d’un combat à Chênée, le 30 août 1482.

Portrait de Jean de Bavière (Liège)

DE BAVIERE Jean-Théodore, Prince-Evêque de Liège

Portrait de Jean de Bavière.
Prince de Liège de 1390 à 1418. Fils du Duc DE BAVIERE Albert, frère du Comte DE HAINAUT Guillaume et beau-frère du Duc de Bourgogne JEAN SANS PEUR. Prince autoritaire, DE BAVIERE Jean se brouille rapidement avec ses sujets. En 1406, il quitte la cité. Son départ entraîne sa déposition et l’élection d’un nouveau Prince : DE PERWEZ Thierry. DE BOURGOGNE Jean se porte au secours de son parent et écrase les Liégeois à Othée, en septembre 1408. La Paix des vainqueurs, dite « Sentence de Lille », supprime toutes les institutions communales liégeoises et DE BAVIERE Jean exerçe, dès lors, un pouvoir sans limites. En 1418, il résigne l’évêché de Liège. Il meurt en 1425.

Portrait de Jean Sans Peur

JEAN SANS PEUR

Portrait de Jean Sans Peur.

Duc de Bourgogne et Comte de Flandres (Rouvres 1371 – Montereau 1419). Fils aîné de LE HARDI Philippe et de DE MALE Marguerite, il hérite de la Bourgogne à la mort de son père (27 avril 1404), puis de la Flandre et d’autres possessions au décès de sa mère (21 mars 1405). Etroitement mêlé aux affaires de France, il y occupe dès 1405 une position dominante et fait assassiner son rival D’ORLEANS Louis, frère du Roi CHARLES VI, acte générateur de longues discordes internes. Assassiné à son tour lors d’une entrevue diplomatique avec le dauphin Charles, il laisse, de DE BAVIERE Marguerite, fille et sœur des Comtes de Hainaut Aubert et Guillaume IV, outre des filles, un seul fils légitime, Philippe, dit LE BON, son héritier.

Portrait de Guillaume II de Jeneffe, seigneur de Waremme

Portrait de Guillaume II de Jeneffe.

Surnommé « le Bon et Beau châtelain de Waremme ». Il se rend célèbre par ses prouesses durant la fameuse querelle des Awans et des Waroux (1290 – 1335). Il est le chevalier le mieux fait, le plus brave, le plus fort et le plus puissant de corps qu’il y eut en son temps dans tout l’Evêché de Liège. Il sert les Seigneurs qui lui donnent de l’emploi, avec plus de zèle que pas un autre dans le métier des armes. C’est lui qui, après la mort du Seigneur d’Awans remplit la place et devient le capitaine général de tout son parti. (Il devient le chef incontesté du parti d’Awans et le restera jusqu’à son décès). Il acquiert la seigneurie de Jeneffe et celle de Clermont. Il épouse, à Liège, la sœur du Chevalier DE SURLET Gérard. Ils auront deux fils : Bauduin, Seigneur de Jeneffe et chatelain de Waremme, et Guillaume. Ils périront en 1328, tués tous deux au combat de Nierbonne près de Huy, dans le parti de ceux de Liège, contre l’Evêque Adolphe de la Marck.

Portrait de Guillaume 1er de Jeneffe, Seigneur de Jehaing et de Corswarem

Portrait de Guillaume 1er de Jeneffe, Seigneur de Jehaing et de Corswarem.

Il est connu par les multiples tractations relatives aux donations de sa famille à l’abbaye de Paix-Dieu. Dans une charte signée à Corswarem en 1238, il est qualifié de chevalier et de seigneur.

Sa part de l’héritage paternel comportait « terres et prés, cens et chapons que possédait son père sur le territoire de Corswarem et de Willines, l’avouerie de Goyer et de Willines, un cens de douze chapons à percevoir dans le domaine de Boëlhe et une partie des possessions paternelles à Fresin, le reste devant être partagé entre les deux frères. A l’exception de deux prés à Corswarem, d’un à Willine et de la maison où il demeure à Corswarem.

Le 2 avril 1239, en présence du Comte DE LOOZ Arnould, il accepte le projet de partage de la succession de son père, élaboré par son oncle maternel, DE JENEFFE Beauduin.

En octobre 1239, dans l’église de Momalle, il ratifie les dernières volontés de son frère Arnould. A cette occasion, sa mère et son oncle Bauduin lui enjoignent de ne mettre aucun obstacle à la fondation de la Paix-Dieu par son frère Arnould et de fournir des garants à sa mère, procuratrice du nouveau couvent. En échange de ses promesses, sa mère lui cède une partie des biens reçus de son fils Arnould : deux prés et la maison où il demeure à Corswarem, un pré à Willine, environ 27 bonniers de terre arable à Rosoux et à Fresin, un cens de 60 sous et soixante chapons, avec la juridiction dans le domaine de Niel.

Guillaume possédait ainsi tout le domaine paternel à Corswarem et à Willines, presque tous les biens paternels à Fresin, des bonniers à Rosoux, un cens de 12 sous et 12 chapons à Boëlhe, un cens de 60 sous et 60 chapons à Niel, les avoueries de Goyer et de Willine, et la juridiction à Niel.

Le 12 avril 1241, il vend l’avouerie de Goyer au chapitre Saint-Jean.

Le 28 février 1254, il vend à l’abbaye du Val-Notre-Dame un fief de deux bonniers de terre arable situé à Corswarem.

Guillaume ne parait pas respecter les biens des couvents. C’est dans les mœurs du temps. Maintes fois, il est rappelé à l’ordre. Le 9 août 1245, Innocent IV prend sous sa protection les biens de l’Abbaye du Val-Notre-Dame, dont certains à Corswarem ; le 22 juin 1246, les possessions de la Paix-Dieu à Niel et dans les environs. Le 5 octobre 1245, le doyen de Saint-Paul à Liège, Otton, avait déjà enjoint au curé desservant de Waleffe-le-Château, de mettre Guillaumeen demeure d’assurer à la Paix-Dieu la jouissance paisible des biens à Niel.

Par le chartrier de la Paix-Dieu, on connaît ses enfants :

  • Robert
  • Bauduin
  • Arnould
  • Liber
  • Aleide
  • Catherine (toutes deux moniales à la Paix-Dieu)
  • Guillaume, chanoine de Saint-Pierre à Liège
  • Marguerite, fille naturelle

La date de son décès est inconnue, mais elle est située avant le 23 novembre 1258.

Portrait d’Ermengarde, Comtesse de Waremme

Portrait d’Ermengarde.

C’est une femme dont l’identité n’est pas encore cernée avec précision et dont la personnalité reste encore enveloppée de mystère. C’était une parente de l’évêque de Liège DE VERDUN Henri. Celui-ci était le frère de Frédéric, comte DE TOUL ET D’ASTENOIS en Champagne et il était apparenté à HERMAN, évêque de Metz de 1073 à 1090, ainsi qu’à Godefroid le Bossu, duc de Basse-Lotharingie en 1069 à 1076. ERMENGARDE est riche et puissante. Outre ses possessions de Waremme, elle possède le domaine d’Abrox, près de Brée ; l’alleu de Brée avec l’église ; l’alleu de Jamine ; l’alleu de Berlingen ; l’alleu de curange ; l’alleu de Rummen. Selon une hypothèse, en 1078, elle aurait été veuve en 1ères noces du Comte DE HASPINGA Arnoul(d), décédé avant 1040) et en 2èmes noces du Comte DE ROCHEFORT (DE MONTAIGU ?) Gozelon, décédé en 1064.

Suite aux donations qu’elle a effectuées, Ermengarde se retire dans un couvent. Elle ne fait cependant pas vœu de pauvreté, car elle conserve l’usufruit de deux fermes (Frère et Alken) et touche une prébende de 30 livres dans chaque monastère. L’Evêque lui donne également un emplacement dans le quartier de l’Ile à Liège pour y bâtir une maison.

ERMENGARDE est morte un 11 juillet, sous l’épiscopat d’OTBERT (entre 1095 et 1118).

Portrait de Clovis

clovis

clovis

Portrait de Clovis.

Fils du roi francs CHILDERIC, il succède à son père comme roi des Francs « Saliens » établis en Gaule du Nord. Il unifie sous son pouvoir les territoires de la Gaule, au détriment des autres peuples germaniques (Wisigoths, Thuringiens, Alamans, …). Son mariage avec la burgonde CLOTILDE favorise les relations entre les royaumes franc et burgonde. En matière religieuse, la conversion de CLOVIS au catholicisme, suivie de son baptême, a contribué à sceller l’unité franque contre les Wisigoths ariens et à renforcer la collaboration entre pouvoir « civil » et « religieux ». Il fait aussi codifier les lois et les coutumes des Francs Saliens (loi salique). A sa mort, le 27 novembre 511, il laisse un vaste royaume dont la gestion sera répartie entre ses 4 fils.

childeric 1er

childeric 1er