Portrait de Jules Coen (Waremme)

Portrait de COEN Jules en décembre 1988

COEN Jules quitte la vie politique après 25 années passées au service de Waremme et de sa population. Pour ce quart de siècle où il a siégé au conseil communal de Waremme, sa majesté le Roi BAUDOUIN a choisi de lui décerner la médaille civique de 1ère classe. En remettant cette distinction au sénateur COEN, le ministre de la défense nationale, COEME Guy, souligne les qualités de cet homme politique qui a toujours fait passé l’intérêt de sa commune et de sa population avant tout autre considération. Il rappelle également que si Waremme a retrouvé son titre de ville, c’est à COEN Jules qu’elle le doit.

COEN Jules a été élu conseiller communal en octobre 1964 et a prêté serment le 8 janvier 1965. Il a été conseiller provincial de mai 1965 jusqu’en 1977. De 1966 à 1973, il a été questeur du conseil provincial et de 1973 à 1977, il en a été le secrétaire.

Aux élections législatives de 1968, il a été élu député suppléant. De 1977 à 1985, il a été sénateur. De 1981 à 1985, il a été secrétaire du sénat.

De 1983 à 1985, il a été membre de la Commission royale chargée de la codification, de l’harmonisation et de la simplification de la législation relative à la Sécurité Sociale, dans le cadre de la réforme globale de cette législation.

Le 4 août 1988, le bureau du sénat lui a accordé le titre officiel de sénateur honoraire et de secrétaire honoraire du sénat.

Il a été membre des commissions de l’Enseignement, de l’Agriculture, des Classes Moyennes et du règlement du Sénat.

Il a été plusieurs fois rapporteur du budget de l’Education Nationale, ainsi que de nombreux projets de loi du gouvernant concernant les Classes Moyennes.

Il est l’auteur de la proposition de loi restituant le titre de ville à la commune de Waremme.

En octobre 1985, il a reçu la Croix d’Officier de l’Ordre de Léopold.

Il est membre de l’Association des écrivains belges de langue française. Il vient de terminer le livre « Mes jeunes saisons », une rétrospective de souvenir sur Waremme, au travers des personnage, du folklore, des traditions, des jeux disparus. Cet ouvrage est préfacé par FOULON Roger, président de l’Association des écrivains belges de langue française.

Pendant 30 ans, il a dirigé diverses sociétés d’importation de semences.

Portrait de Francis Tihon (Waremme)

En octobre 1988, TIHON Francis est âgé de 46 ans. Marié. Gradué en comptabilité et fiscalité. Président de la centrale FGTB Liège-Huy-Waremme. Membre de diverses commissions paritaires et du comité subrégional de l’emploi. Il est administrateur à la FMSS, aux pharmacies du peuple, au journal « La Wallonie ».

Portrait de Jean Mercier (Waremme)

En octobre 1988, MERCIER Jean est âgé de 62 ans et est marié. Vétérinaire. Membre du conseil d’administration de la Fédération de lutte contre les maladies du bétail. Co-fondateurs des syndicats vétérinaires belge et européen. Il pratique la médecine vétérinaire tant en milieu rural que pour les animaux de compagnie. Il est également expert en viandes.

Portrait de Claude Germay (Waremme – Liège)

En octobre 1988, GERMAY Claude est âgé de 30 ans et est marié. Il est licencié en droit de l’université de Liège. Il a été pendant 2 ans un des proches collaborateur de COEME Guy, avant d’être nommé receveur communal régional. Responsable de mouvements de jeunesse et fervent acteur de l’action sociale, il préside également aux destinées du Smash Basket Club.

Portrait d’Auguste Robert (Waremme – Bettincourt)

En octobre 1988, ROBERT Auguste est âgé de 47 ans, marié. Il est formateur dans un centre de l’ONEM. Il est particulièrement sensible aux problèmes des sans-emploi. Avec ses amis du Comité des Fêtes, il crée l’animation dans son quartier de Bettincourt.

Portrait d’Ariane Hebette (Waremme – Liège)

En octobre 1988, HEBETTE Ariane est âgée de 30 ans. Elle est célibataire. Elle est licenciée en philologie romane de l’Université de Liège. Elle apporte sa collaboration à un cabinet d’avocat de Waremme. Elle est également la cheville ouvrière du Zygan’s Club et une fervente joueuse de tennis.

Portrait de Jules Etienne, en février 1983 (Waremme)

Lors de la législature précédente, ETIENNE Jules était échevin de l’enseignement, de la culture et des cultes de la commune de Waremme.

Il jouait également un rôle très actif dans diverses associations:

  • l’académie de musique
  • le musée régional, dont il a oeuvré à la création
  • le comité des expositions
  • le comité de la foire
  • le comité des oeuvres scolaires
  • le comité des parents d’élèves
  • la troupe théâtrale « Paramours »
  • la société d’archéologie et d’histoire
  • le comité de la jeunesse laïque
  • le PAC
  • le centre culturel
  • le syndicat d’initiative

Il a contribué à l’extension de l’école communale de Longchamps.

Portrait de « Mélanie kète di bwès » en 1950 (Waremme)

WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès », naît en 1857 à Corthys, petit village limbourgeois situé entre Waremme et Hannut. D’origine flamande, elle épouse un wallon. Après avoir perdu son mari, elle quitte son village de Crehen et vient s’installer à la rue des Prés à Waremme, le 21 juin 1919.

Durant toute sa vie, elle va conserver les accents de sa langue maternelle, à laquelle elle ajoutera des mots de français et de wallon, pour en faire un langage patoisant tout à fait personnel.

A la rue des Prés, elle habite un ancien baraquement militaire en bois, adossé au talus d’une prairie, non loin des décanteurs de la Sucrerie. Au fil du temps, ce baraquement devient un véritable taudis, d’où s’exhalent des odeurs fétides. Son logement lui sert à la fois de cuisine, de chambre à coucher et de cabinet d’aisance.

Elle survit grâce à une maigre pension de vieillesse, dont elle arrondit le montant d’aumônes de personnes charitables ou de petites sommes de vagabonds de passage qui partagent son lit.

Son sobriquet de « Mélanie kète di bwès » lui est donné par analogie au sexe des hommes, auxquels elle a emprunté la manière de monter à califourchon les chevaux de labour de la Ferme du Moulin, où elle effectue des travaux de temps à autre.

De nature peu exigeante, elle se satisfait d’un rien pour vivre. Elle se nourrit le plus souvent de soupe, que les soeurs des Filles de la Croix lui préparent, de lard, de pain et de lait, dont elle reçoit quotidiennement un cruchon à la Ferme du Moulin. Elle puise l’eau dont elle a besoin dans une mare alimentée par une source.

Un beau jour, les autorités communales de Waremme décident de la placer à l’hospice de Geer.

Elle y meurt, le 28 décembre 1950, à l’âge de 93 ans.

Portrait de Fastré de Longchamps en 1565 (Waremme)

DE LONGCHAMPS Fastré est le fils de DE LA NEUVILLE (DE LA NEUFVILLE) Arnould et de DE BLEHIN Catherine.

Il est nommé mayeur de Waremme en 1538. Il est également lieutenant-bailli de Hesbaye.

Il épouse  DE VANNES (VANESSE) Catherine, fille du mayeur de Pousset, DE VANNES (VANESSE) Henry et de DE GLYMES Sybille.

Ils auront une fille, DE LONGCHAMPS Catherine, qui épousera DE ROUMALE Charles, censier à Cras-Avernas.

Portrait de Léon Wéry, dit « Papa Wéry » en 1956 (Waremme – Afrique)

WERY Léon nait à Waremme le 26 juillet 1877. Il est le fils aîné d’une famille de quatre garçons. Son père, WERY Charles, fait partie de la direction du Chemin de Fer Vicinal Huy-Waremme.

WERY Léon fait ses études à l’Ecole Moyenne de Waremme. Très studieux, il complètera son instruction par l’étude personnelle et par la lecture, tout au long de sa vie.

Il entre au service des Postes en 1897 et montera rapidement en grade, en se présentant à divers examens. Après un intérim dans la région liégeoise, il revient à Waremme, où il sera nommé percepteur après quelque temps.

En 1900, il épouse la fille d’un de ses anciens professeurs, Monsieur QUOITIN. De leur union naissent huit enfants. Leur fille aînée meurt à l’âge de huit ans. Pour élever sa nombreuse famille, il accomplira des travaux supplémentaires, en dehors de son service à la Poste. Il se lie d’amitié avec WAUTERS Joseph, WAUTERS Gustave et WILMOTTE Jules.

Après avoir réussi l’examen, dit de « Grand Choix », il est promu au grade de percepteur principal. Il doit quitter Waremme, pour prendre la direction du bureau de Tournai.

En février 1925, il s’embarque pour l’Afrique en qualité de Contrôleur des Postes et se voit confié la tâche de parcourir l’immense territoire du Congo, pour se rendre de bureau en bureau. A cette époque, les routes sont rares et en mauvais état. Lorsqu’il n’est peut se déplacer par Chemin de Fer ou par voie navigable, il doit effectuer les trajets par caravane à porteurs, avec ses bagages et les documents administratifs. Il doit ainsi parcourir de longues distances, en veillant à l’approvisionnement en nourriture de la caravane.

En 1928, après un congé bien mérité en Europe, il repart pour l’Afrique avec toute sa famille. Ses deux fils aînés, mariés, emmènent leur épouse. Tous ses enfants aimeront l’Afrique et tous y feront carrière. En 1935, il est nommé Directeur Général des PTT pour le Congo Belge et le Ruanda-Urundi. Les PTT regroupent alors les services des Postes, les chèques postaux et les télécommunications.

En 1939, il assiste à la Conférence de « l’African Postal and Télécommunications » à Capetown, en Afrique du sud. La guerre survient et son personnel est réduit. Il restera en fonction, bien qu’arrivé à l’âge de la retraite, jusqu’à ce que le service soit totalement rétabli, bien après la guerre. En 1947, il est le délégué de la Belgique au Congrès de « ‘Union Postale Universelle », qui se tient à Paris.

Il prend sa retraite à l’âge de 71 ans, après 51 ans au service de la Poste. Il se retire dans une ferme qu’il a créée avec son fils, WERY René. Il lui donnera le nom de « Ferme des Wérixhas », en souvenir d’un quartier de Waremme, sa ville natale. Il revient au pays, chez sa fille, dans la vieille maison QUOITIN, place de la Porte de Liège, et y vit deux années paisibles avant de mourir en 1956. Il est enterré au cimetière de Waremme.