Le 6 (7 ?) juin 1590, la Cour des Echevins de Liège, en rencharge, confirme la condamnation pour sorcellerie de GELINNE Jennon (LE FORNIER ?), par la Cour de Justice de Kemexhe, et le verdict d’être étranglée à la potence et brûlée jusqu’à ce mort s’en suive. (Elle sera exécutée le lendemain.)
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Maroie Léale, exécutée (Crisnée)
Le 21 juillet 1591 (1592 ?), LEALE Maroie est étranglée et brûlée à une potence. (Sans doute n’a-t-elle pas respecté le condamnation de bannissement prononcée par la Cour de Justice de Crisnée en juillet 1590).
Joseph Hauteclair condamné à mort (Fontaine – Jeneffe)
Le 8 mai 1779, HAUTECLAIR Joseph, dit « Le Pêcheur », s’introduit dans la demeure du sieur VIGOUREUX à (Fize ?) Fontaine, et y dérobe quelques vêtements et objets. Il sera condamné par la cour de justice de Jeneffe à être pendu et étranglé à une potence, jusqu’à ce que mort s’en suive.
Baudouin 1er de Jeneffe retrouve et arrête un meurtrier
Le 7 novembre 1225, le Comte D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric, seigneur de Nienbrugge, avec une bande de ses gens, massacre lâchement, dans un guet-apens, au milieu d’un voyage, son cousin DE BERGHES Englebert, archevêque de Cologne.
Pour ce crime, le meurtrier est cité devant la Cour de HENRI, roi des Romains, fils de l’Empereur FREDERIC, où il est condamné (par contumace) par le jugement des princes de l’Empire. Les châteaux et maisons du condamné sont rasés de fond en comble et ses biens confisqués. Lui-même, errant et fugitif, est banni de la compagnie des fidèles. Le hasard de sa fuite l’amène à Huy où, sous des habits de marchands, il espère échapper aux recherches de ses juges.
Mais, en 1226 (?), DE JENEFFE Baudouin a vent de sa retraite et s’empare de lui et de 2 de ses complices. Il le conduit, enchaîné, à Visé où il le remet au souverain avoué de Cologne et aux autres barons, qui le gratifient de 2.100 marcs. Ceux-ci ramènent D’ALTENA D’ISENBERG Frédéric à Cologne, lié sur un cheval, à travers les bourgs et les villages. Après avoir avoué son forfait, il supporte avec courage les supplices qu’il a mérité: on lui brise bras et jambes; il est ensuite exposé sur une haute potence; enfin, il est roué (la roue d’airain est dressée sur une colonne, hors de la porte Saint-Sevrin).