La nuit du 1er au 2 août 1581, CLEMENCE Maroie, dite « TEMPIER », poursuivie pour sorcellerie par la Cour de Justice de Crisnée, s’évade de la cave où elle est incarcérée, en forçant la serrure de la trappe qui la ferme, à l’aide d’une « pierre à feu ». Elle se réfugie chez LEALE Tossin.
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Maroie Léale sera torturée (Crisnée – Liège)
Le 16 juin 1590, la Souveraine Justice de Liège adresse à la Cour de Justice de Crisnée, une ordonnance de mise à la torture, « par le chaud et le froid », de LEALE Maroie, poursuivie sur dénonciation de sorcellerie, afin d’examiner plus avant son crime, les circonstances de celui-ci et ses complices.
Le Mayeur de Crisnée confie à son Officier de Justice, le soin d’y procéder. Mais elle persiste à nier toutes les accusations.
Nouvelle séance du procès de Maroie Léale (Crisnée)
Le 23 juin 1590, la Cour de Justice de Crisnée entend à nouveau LEALE Maroie, poursuivie pour sorcellerie.
Un fait nouveau est parvenu à la connaissance de la Cour: DELLE VAUX Gertrude, fille de DELLE VAUX Ernould, exécutée pour sorcellerie par la Cour de Justice de Villers, l’a dénoncée comme étant sorcière. Elle réfute ces accusations.
Maroie Léale, à nouveau torturée (Crisnée)
Le 25 juin 1590, LEALE Maroie, poursuivie pour sorcellerie devant la Cour de Justice de Crisnée, est à nouveau soumise à la torture. Elle continue malgré tout à nier les accusations qui pèsent contre elle.
Le procès de Maroie Léale se poursuit (Crisnée)
Le 30 juin 1590, lors d’une nouvelle séance de la Cour de Justice de Crisnée, devant laquelle LEALE Maroie est poursuivie pour sorcellerie, celle-ci continue à nier les accusations qui pèsent contre elle.
Comparution de Fastré Happart (Crisnée)
Le 10 juillet 1590, le Mayeur de la Cour de Justice de Crisnée ordonne la comparution du charpentier HAPPART Fastré, mari de LEALE Maroie, poursuivie pour sorcellerie par cette Cour.
Le relief des fiefs
Faire relief ou relever un fief: l’héritier d’un homme de fief doit, endéans les 40 jours, après que le décès est venu à sa connaissance, relever le fief dont il hérite, payer des droits et le chambellage ou « Camerlinck-Ghelt ». Il dispose aussi de 40 jours pour apporter à son seigneur le dénombrement de son fief.
Si le propriétaire d’un fief, à quelque titre que ce soit, néglige d’en faire foi et hommage, et d’en opérer le relief, sans excuse légitime, il est sujet à poursuites devant la cour féodale.
Pour entrer en possession d’un fief, il y a 3 cérémonies essentielles:
- l’hommage
- la foi
- l’investiture
La Cour féodale au Moyen-Age
Au Moyen-Age, le juridiction de la cour féodale émane directement du pouvoir seigneurial. Elle représente le « droit de fief » et le « droit de justice », les 2 principaux éléments constitutifs du régime féodal.
Comme son nom l’indique, la cour féodale s’occupe de tout ce qui concerne les fiefs des seigneurs qui les établissent. C’est devant elle:
- que s’accomplissent les formalités de « relief » et « d’investiture »
- que l’on exerce les poursuites auxquelles l’omission de ces devoirs donnent ouverture
- que l’on exerce toutes les actions relatives à la propriété des fiefs
- que l’on passe les œuvres de loi consacrant les transmissions contractuelles de ces biens
Délai accordé aux habitants de Thys
En février 1590, en raison:
- du mauvais temps et de la stérilité qui en fut la suite,
- du passage et des réquisitions de soldats
les habitants de Thys obtiennent du Prince-Evêque de Liège d’être soustraits aux poursuites de leurs créanciers, jusqu’aux prochaines moissons.
Le receveur Mélard sommé de comparaître (Waremme – Liège)
Le 2 juin 1793, le Sieur MELARD J., receveur au Quartier de Waremme, est sommé de comparaître en audience des Commis et Députés, du Prince-Evêque de Liège, du Paÿs de Liège et du Comté de Looz, sous peine d’être poursuivi.