En 1754, quelques prix (Waremme)

En 1754, quelque prix dans la région de Waremme – Hodeige:

    • pour le brassin de 22 tonnes de bière, y compris la houille, le grain, le houblon et la façon: 66 florins
    • 12 charrettes de houille, y compris le charriage: 145 florins
    • 1 muid de chaux: 6 francs 1/2
    • 1.000 clous d’ardoises: 13 sous
    • 1.000 clous de lattes: 26 sous
    • 1.000 clous rondelets: 16 sous
    • 1.000 clous de trente: 33 sous
    • 1.000 clous de plafond: 35 sous
    • le pied de poutre: 12 sous
    • le pied de terrasse: 6 liards
    • le pied de poslet (aisselier ?): 10 liards
    • le pied de bois ordinaire: entre 4 et 5 sous
    • le pied de horon (planche extérieure du tronc): 1 sou
    • le pied de plattes (grosses planches sciées en 2): 5 sous
    • le pied de werra (chevron): 1 sou
    • le pied de vienne (verne): 6 sous
    • 1 fat de lattes de plafonds: 2 sous 1/2
    • 1 pied de vitre plombé: 8 sous
    • 1 livre de colle blanche: 13 sous
    • 1 pot de couleur jaune fine broyée à l’huile cuite: 1 franc 17
    • 1 journée de menuisier y compris la bière (à Liège): entre 28 et 31 sous
    • 1 journée de maçon (à Liège): 1 florin
    • 1 journée de manœuvre: 17 sous

Un tréfanon pour l’église (Hodeige)

En 1536, un « tréfanon » est installé dans le choeur de l’église de Hodeige. Il coûte la somme de 50 florins (dont 18 pour la matière première et 32 pour la main-d’oeuvre).

Par « tréfanon », il faut entendre non seulement la poutre, appelée « trabes » ou « tref », qui repose sur les 2 piliers du chœur soutenant l’arc triomphal, mais encore le calvaire, composé d’un Christ en Croix (reposant par sa partie inférieure sur la « trabes » et attaché par sa partie supérieure avec un chaîne à l’arc lui-même) et de 2 statues, de la Sainte-Vierge et de Saint-Jean, posées à droite et à gauche de la Croix.

Jeanne Stouvenakers, sauvée (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe tombée à l’arrière du magasin de l’électricien PUTZEYS Louis, le pharmacien SAINT-GEORGES Joseph et son frère SAINT-GEORGES Lucien s’introduisent sous les décombres par l’ouverture qui a permis à HINNISDAELS Yvonne de sortir. Ils ont entendu une voix. Ils arrivent près de STOUVENAKERS Jeanne. Ses jambes sont bloquées par une grosse poutre en béton. Il l’a brise avec une masse. En raison de la corpulence de STOUVENAKERS Jeanne, il n’est pas possible de la faire sortir par l’ouverture par laquelle ses sauveteurs sont entrés. Il faudra la sortir par la cave voisine. Elle a une jambe cassée.

Le notaire Léon Sény (Waremme)

Le 28 août 1944, après l’explosion de la bombe devant le Café « Aux Sports », rue Joseph Wauters à Waremme, le notaire SENY Léon est conscient, debout, enfoncé jusque la taille dans les débris. Il est presque méconnaissable, criblé d’une multitude d’éclats. Il est bloqué par une grosse poutre. DUMONT Ernest et DORMAL Charles tenteront de le dégager.

Le Café « Aux Sports » est dévasté (Waremme)

Le 28 août 1944, une bombe explose devant le Café « Aux Sports » rue Joseph Wauters, à Waremme. Des occupants sont touchés:

  • BIERNA Henri a été atteint par une volée d’éclats au niveau de la taille et est décédé instantanément.
  • BRASSINE Albert, qui s’était réfugié sous la banquette, est indemne.
  • DUBOIS Paul, le dentiste est blessé à la jambe. Son visage est criblé d’éclats de verre. Ses vêtements sont déchirés et couverts de sang. (Il était dans la cave).
  • EVRARD Paul a été propulsé dans le mobilier du café. Il a le crâne ouvert sur plusieurs centimètres. Il est coincé sous une grosse poutre.
  • FARCY Alice a perdu connaissance au moment de l’explosion (elle restera inconsciente pendant plusieurs minutes). Elle est presque nue, son chemisier a complètement disparu et sa jupe est en lambeaux. Elle est brûlée à la cuisse. Elle éprouve des difficultés à ouvrir un de ses yeux. BIERNA Henri est à moitié couché sur elle.
  • GLADE Joseph, dit « Paille », a également été projeté sous la banquette. Il a perdu connaissance. Il est recouvert par un amas de débris.
  • HEYNE Léon a été projeté dans le petit couloir qui mène aux toilettes. Il a reçu un éclat dans la jambe et est couvert d’ecchymoses sur tout le corps.
  • JAVAUX Martien a une profonde blessure au menton. De plus, une brique l’a violemment heurté à la clavicule.
  • LANGE Félix est complètement défiguré par les éclats de verre. Son oeil gauche saigne abondamment.
  • LECLOUX Joseph a plongé sous la banquette. Ses vêtements ont été arrachés, il ne lui reste que des lambeaux de caleçon. Il a des ecchymoses sur tout le corps.
  • MASSILLON Emile s’est réfugié dans le couloir menant aux cuisines. Il a été frappé par de nombreux éclats de verre.
  • NOBEN Albert, par contre, a été projeté sur la banquette. Il est décédé.
  • PAQUES Henri a été projeté vers le fond du café. Son bras droit est gravement touché.
  • PIQUET Georges est recouvert de planches et de débris. Il est criblé d’éclats de verre, provenant de l’éclatement de la vitrine. Le sang inonde sa chemise. Son pantalon est déchiré de bas en haut. Ses lunettes ont disparu.
  • RAMQUET Jules a le visage criblé d’éclats de verre. Il saigne abondamment. (Il était dans la cave).
  • YANS Arthur a été foudroyé par plusieurs éclats à la tête et au dos. Il est décédé.