Le tonnelier récupère sa prairie (Waremme – Grand-Axhe)

En 1588, Rennechon LE TONNELIER récupère sa prairie, située au lieu-dit « Trochéa » à Grand-Axhe, car les frères DU BOSQUET Louis et DU BOSQUET François ne lui en ont toujours pas payé la location.

Ils sont absents à la proclamation de la décision de la Cour de Justice de Grand-Axhe au Perron de Waremme, et « sont bannis aux quatre coins du pays cent ans et un jour ».

Revendication d’un terrain à Grand-Axhe

Le 19 février 1588, Rennechon LE TONNELIER intente une action, devant les Echevins de Liège, contre Louis DU BOSQUET et François DU BOSQUET. Ils sont sommés de se présenter dans la quinzaine devant la Cour de Justice de Grand-Axhe.

Rennechon LE TONNELIER fait instruire une action en récupération de bien contre les deux frères DU BOSQUET car, après plusieurs citations, ces derniers ne lui ont toujours pas payé la location de 7 verges grandes (environ 30 ares) de prairie, au lieu-dit « Trochéa », près du Geer.

Portrait de « Mélanie kète di bwès » en 1950 (Waremme)

WAGELMANS Mélanie, dite « Mélanie kète di bwès », naît en 1857 à Corthys, petit village limbourgeois situé entre Waremme et Hannut. D’origine flamande, elle épouse un wallon. Après avoir perdu son mari, elle quitte son village de Crehen et vient s’installer à la rue des Prés à Waremme, le 21 juin 1919.

Durant toute sa vie, elle va conserver les accents de sa langue maternelle, à laquelle elle ajoutera des mots de français et de wallon, pour en faire un langage patoisant tout à fait personnel.

A la rue des Prés, elle habite un ancien baraquement militaire en bois, adossé au talus d’une prairie, non loin des décanteurs de la Sucrerie. Au fil du temps, ce baraquement devient un véritable taudis, d’où s’exhalent des odeurs fétides. Son logement lui sert à la fois de cuisine, de chambre à coucher et de cabinet d’aisance.

Elle survit grâce à une maigre pension de vieillesse, dont elle arrondit le montant d’aumônes de personnes charitables ou de petites sommes de vagabonds de passage qui partagent son lit.

Son sobriquet de « Mélanie kète di bwès » lui est donné par analogie au sexe des hommes, auxquels elle a emprunté la manière de monter à califourchon les chevaux de labour de la Ferme du Moulin, où elle effectue des travaux de temps à autre.

De nature peu exigeante, elle se satisfait d’un rien pour vivre. Elle se nourrit le plus souvent de soupe, que les soeurs des Filles de la Croix lui préparent, de lard, de pain et de lait, dont elle reçoit quotidiennement un cruchon à la Ferme du Moulin. Elle puise l’eau dont elle a besoin dans une mare alimentée par une source.

Un beau jour, les autorités communales de Waremme décident de la placer à l’hospice de Geer.

Elle y meurt, le 28 décembre 1950, à l’âge de 93 ans.

Waremme envisage l’achat d’un terrain pour y construire les écoles primaires

Le 2 juin 1864, le Conseil Communal de Waremme propose d’acheter une prairie appartenant à Monsieur BOUX de Boëlhe, pour y construire les écoles primaires de la ville.

Le Notaire JACQUES-HOUSSA déclare que cette opération permettrait de relier le centre de Waremme à la station de Chemin de Fer.

Fouille de la ferme médiévale attenante au château des Seigneurs de Mouhin (Waremme)

En 1969, des fouilles de sauvetage, de la ferme médiévale attenante au château des Seigneurs de Mouhin, sont entreprises en urgence.

Le site risque, en effet, d’être recouvert par les remblais de l’autoroute. Ce site se trouvait dans une prairie joignant le ruisseau de la Mulle, enjambé par le pont de la route Waremme – Saint-Trond. Au 19ème siècle, on y avait trouvé un tertre entouré d’eau où on a découvert d’anciens fondements, des outils en fer et une lance.

On y retrouve:

  • des vestiges de muraille
  • de très nombreux tessons de céramique (cruches, bouteilles, …), notamment un tesson de grès gris et brillant orné d’un écusson,
  • divers objets, tels des fusaïoles (rondelles utilisées par les fileuses). Plusieurs de ces pièces datent du XIIIème et XIVème siècle.
  • et un pieu provenant des fossés de défense du château.

Il s’agit probablement des vestiges de la Tour des Seigneurs de Mouhin et de la ferme attenante.

Note: Ces seigneurs ont été assassinés au cours de la Guerre des Awans et des Waroux, au XIVème siècle.

Construction de l’école primaire des Filles de la Croix (Waremme)

En 1957, l’Evêque de Liège pose la première pierre de la nouvelle Ecole Primaire de l’Institut des Filles de la Croix, dans une prairie qu’il possède en face de l’Athénée Royal à Waremme (l’ancienne propriété du Baron DE LA FONTAINE), en bordure du prolongement de l’avenue Guillaume Joachim.

Tornade sur Waremme

Le 15 mai 1957, une mini-tornade emporte le chapiteau d’un cirque qui a planté sa tente dans une prairie du Fond d’O, à Waremme.

Vol à la siroperie Lambert (Waremme)

Le 22 février 1942, un vol de sirop est commis à la Siroperie-vinaigrerie LAMBERT de Longchamps. Les tonneaux étaient stockés dans une prairie.

Courses hippiques à Waremme

Le 25 juillet 1909, de grandes courses de chevaux sont organisées, comme chaque année, dans la vaste prairie du Baron DE LAFONTAINE, s’étendant entre les actuelles rue G. Renier, avenue G. Joachim, l’avenue E. Vandervelde et rue E. Malvoz. Ces deux dernières sont encore, à cette époque, d’étroites ruelles courant entre deux hautes haies.

Six épreuves sont au programme: deux courses de trot, une course de plat pour les chevaux admis par le Comité, un handicap au trot, une course d’obstacles, un concours d’attelage. La réunion se termine par un défilé de voitures.

Les inscriptions varient de 2 francs à 17 francs par cheval compétiteur. La course d’ouverture est une course au trot pour chevaux de labour et chevaux mixtes. Le vainqueur reçoit 75 francs, le deuxième 50 francs et le troisième 25 francs. Le Prix de l’Enclos est une course de plat réservée aux chevaux expérimentés, choisis par le Comité. Le premier prix est de 225 francs. La course du Comité est un handicap au trot monté ou attelé, sur une distance de 3.000 mètres. La course d’obstacles est longue de 2.500 mètres. Le concours d’attelage comporte trois catégories: voitures à un cheval, à deux chevaux, à plus de deux chevaux. Le vainqueur reçoit 25 francs et un flot de ruban en or ou en argent. Les propriétaires reçoivent 50% sur le prix du transport par Chemin de Fer des chevaux engagés.

Les courses de chevaux organisées à Waremme sont célèbres dans toute la Hesbaye.

Des courses hippiques à Waremme

Depuis la fin du 19ème siècle, jusqu’au début des années 30, des courses hippiques se déroulent chaque année dans une vaste prairie appartenant au Baron DE LAFONTAINE, située, d’une part, entre les actuelles rue Gustave Renier et avenue Emile Vandervelde et, d’autre part, entre la rue Ernest Malvoz et l’avenue Guillaume Joachim.

Ces courses, dotées de 2.000 francs de prix, acquièrent une renommée certaine. Des tribunes abritent les « élégantes » de Waremme. La compétition s’agrémente d’un concours d’attelages et d’un défilé d’automobiles.