Les décanteurs de Hollogne-sur-Geer

Depuis fin 2011, le site des décanteurs de Hollogne-sur-Geer est la propriété de la société « Hesbaye Frost » et est géré par NATAGORA.

Initialement, il a été aménagé pour décanter les eaux de lavage des betteraves sucrières traitées par la râperie de Hollogne-sur-Geer (qui a été active jusqu’en janvier 2009). 16 bassins de différentes dimensions ont été creusés en 2 zones couvrant 41 hectares. Au fil des années, les différentes retenues se sont comblées et ont formé une mosaïque d’étangs de profondeur variable et de friches plus ou moins humides. On peut y trouver une roselière à phragmites et massettes, ainsi que des saulaies. Bien que situé non loin du village, le site est entouré de champs, de prairies et de peupleraies. Il constitue un refuge idéal pour les oiseaux, dont on y a recensé plus de 350 espèces.

Cependant, l’arrêt des activités de la râperie entraîne un déséquilibre des bassins. La circulation des eaux de lavage des betteraves est interrompue, diminuant d’une part les ressources alimentaires provenant des matières organiques et asséchant d’autre part certains bassins, qui tendent à se reboiser rapidement. Le site est réellement mis en péril.

En septembre 2011, une solution apparaît pour la sauvegarde du site ornithologique. le nouveau propriétaire et NATAGORA se lancent dans une vaste opération pour préserver les 33 hectares de cette oasis hesbignonne.Une partie des bassins, à haute valeur écologique,

Une ferme de Berloz en 1905

En 1905, une ferme de la commune de Berloz se présente comme suit:

Etendue de l’exploitation

  • Terres de labour: 60 ha
  • Prairies: 11 ha
  • Vergers: 9 ha

Personnel familial

  • Le fermier, âgé de 52 ans
  • Sa soeur, âgée de 42 ans
  • Son frère, âgé de 40 ans

Personnel ouvrier

  • 4 ouvriers permanents. Ils gagnent en été 2 francs par jour et, en hiver, 1,5 franc par jour. Sur 300 jours ouvrables, ils travaillent 150 jours à la journée. Les 150 autres jours, ils travaillent en entreprise (récoltes, betteraves, battage, …) et se font ainsi un salaire approximatif de 3,50 francs par jour. Leur champ est labouré par le fermier, pour un montant de 20 francs par ans.

Domesticité

  • 3 domestiques et 1 vacher. Ils sont logés et nourris à la ferme. Ils gagnent chacun 400 francs par an.
  • 1 servante de ferme. Elle est logée et nourrie à la ferme. Elle gagne 300 francs par an.

Ma Maison Lhoest et Fils (Waremme)

En 1954, la Maison « LHOEST et Fils » est installée au n° 50 de la rue de Huy, à Waremme.

Elle est spécialisée dans les engrais pour terres, prairies et jardins.

Les travaux au Geer traînent (Waremme)

Le 11 juillet 1846, le tout nouvel élu provincial, DE SELYS-LONGCHAMPS Michel-Edmond, interpelle la Députation Permanente sur la lenteur à faire exécuter des travaux à la rivière « Le Geer »; travaux pourtant programmés depuis le 8 août 1844.

Il insiste sur l’utilité pressante de ces travaux, car de magnifiques prairies sont transformées en marais; les chemins vicinaux aux abords du cours d’eau sont impratiquables et, le plus grave, des fièvres dangereuses sévissent dans les villages dont les prairies sont plus particulièrement inondées.

La villa du Baron De Lafontaine (Waremme)

villa du baron de lafontaine

villa du baron de lafontaine

En 1900 (?), le Baron DE LAFONTAINE fait construire une villa à Waremme, au milieu d’un ensemble de prairies, de vergers et d’un parc planté d’un parc planté d’essences diverses. Elle portera les noms de « Villa des Ormes » et de « Villa des Roches ». (Elle sera démolie lors de la construction des nouveaux bâtiments de l’Athénée).

L’emplacement de la nouvelle école communale (Waremme)

En 1870, lors des débats au conseil communal de Waremme pour l’installation des nouveaux locaux de l’école communale hors du centre-ville en direction de la gare (à l’endroit qui deviendra plus tard place de la Gendarmerie, puis place du Roi Albert 1er) le conseiller Baron DE LAFONTAINE s’oppose au projet en déclarant qu’implanter l’école dans un endroit aussi excentrique risque de nuire au commerce local. Son opinion n’est pas suivie par ses collègues et il démissionne.

La nouvelle école et la nouvelle Justice de Paix sont donc construites dans les prairies qui bordent la partie de la rue de Huy (qui deviendra plus tard la rue Joseph Wauters) qui mène à la rue de Saive (qui deviendra plus tard la rue de Huy) et à la rue de la Station (qui deviendra plus tard l’avenue Reine Astrid)

Le Geer va être assaini (Waremme – Hesbaye)

Le 8 août 1844, des travaux d’aménagement du Geer sont décidés. Des prairies sont, en effet, transformées en marais, les chemins vicinaux aux abords du cours d’eau sont impraticables et, plus grave, des fièvres dangereuses sévissent dans les villages dont les prairies sont plus particulièrement inondées.